Santé et Bien-êtreS


Sun

Découverte d'une propriété anti-inflammatoire de la vitamine D

La vitamine D possède des effets anti-inflammatoires.

Le déficit en vitamine D est retrouvé comme facteur de risque de très nombreuses maladies depuis quelques années (voir la monographie de la vitamine D). En particulier, un manque de cette vitamine augmenterait le risque de cancers, de maladies cardiovasculaires et de maladies autoimmunes. Un lien a également été retrouvé avec des maladies respiratoires ou articulaires. Dans toutes ces maladies, un bénéfice de la vitamine D laissait supposer l'existence d'un effet anti-inflammatoire. la preuve vient d'être apportée par des chercheurs Américains.

En incubant des globules blancs exposés à différents niveaux de vitamine D ils ont observé la réaction de l'organisme face à un stress oxydant. Lorsque le taux de vitamine D était inférieur à 30 ng/mL les chercheurs ont constaté que la production des médiateurs inflammatoires (IL-6 et TNF-alpha) étaient très elévée. Elle était réduite entre 30 et 50 ng/mL et très réduite à partir de 50 ng/mL. Des valeurs très représentatives des données déjà connues puisque ce taux correspond à celui d'une personne s'exposant modérément au soleil ou prenant un complément alimentaire de vitamine D bien dosé.

Heart - Black

Les somnifères augmenteraient les risques de mort et de cancer

Selon une étude américaine publiée hier, des somnifères très fréquents seraient associés à un risque de mort jusqu'à quatre fois plus importants pour leurs utilisateurs. Le risque de cancer serait encore plus élevé chez les gros consommateurs.

Alors que les Français sont les plus gros consommateurs d'hypnotiques au monde, c'est un étude préoccupante que vient de publier le journal médical en ligne BMJ Open. Celle-ci révèle que les consommateurs de certains somnifères présenteraient des risques de mort jusqu'à quatre fois plus élevés que la normale et jusqu'à 35% de risque en plus de développer un cancer. D'après l'étude, les médicaments en cause incluent la famille des benzodiazépines (témazepam, par exemple), les non-benzodiazépines (comme le zolpidem), les barbituriques et les sédatifs antihistaminiques.

Pour arriver à une telle conclusion, l'étude menée par l'équipe du Dr Daniel Kripke a concerné 10.529 adultes âgés de 54 ans en moyenne et ayant eu des ordonnances d'"hypnotiques" (médicaments somnifères). Suivis deux ans et demi en moyenne et comparés à un groupe de 23.676 personnes n'utilisant pas d'aide médicamenteuse pour dormir, il a été constaté que les patients qui prennent du zolpidem, du temazépam ou d'autres hypnotiques ont un risque de mortalité plus de quatre fois supérieur (4,6) à celui des personnes qui ne prennent aucun de ces médicaments.

Family

La psychanalyse fait aussi des victimes chez les enfants dys (dyslexie, dyscalculie, dysphasie...)

Les enfants « dys » (dyslexie, dysclaculie, dysphasie, dyspraxie, dysorthographies...) sont aussi victimes de la psychanalyse, a fait savoir la Fédération française des Dys dans un communiqué dans lequel elle salue les progrès sur le point de se réaliser en ce qui concerne la prise en charge de l'autisme, notamment grâce au documentaire Le mur et à l'exposition médiatique qui a suivi.

Mais les enfants autistes ne sont pas les seules victimes de la psychanalyse, dit la fédération. Les enfants avec des troubles spécifiques du langage ou des apprentissages et leurs familles ont été victimes des mêmes théories et des mêmes pratiques psychanalytiques ""totalement dépassées, réfutées scientifiquement, et inefficaces, que les enfants autistes"", expose-t-elle.

Red Flag

Les OGM sont toxiques

C'est le résultat de recherches effectuées par des chercheurs de l'Université de Caen sous l'égide du Pr Séralini. Leurs expériences ont montré que les toxines produites par le maïs génétiquement modifié MON810, entre autres, peuvent considérablement affecter la viabilité des cellules humaines!

C'est la première fois qu'on démontre que ces toxines qui devraient être actives uniquement contre les insectes peuvent aussi avoir un effet sur les cellules humaines. Une autre découverte des chercheurs concerne une formulation d'herbicide vendue sous la marque Roundup.

Aujourd'hui, des quantités massives de cet herbicide sont pulvérisées sur les cultures de soja génétiquement modifié et ses résidus peuvent être trouvés dans les aliments. Selon cette nouvelle publication, même des doses extrêmement faibles de Roundup (formulations de glyphosate) peuvent endommager les cellules humaines.

Sun

Le déficit en vitamine D n'a pas cessé d'augmenter en 20 ans

Depuis quelques années on parle beaucoup de vitamine D et en particulier de ses bénéfices car avoir un taux suffisant de cette vitamine dans le sang diminuerait le risque de certains cancers et pourrait nous protéger de la grippe et des affections hivernales. Fort de ce constat, de nombreuses personnes s'étonnent : mais comment faisions-nous avant ? Nous aurions tous dû mourir brusquement sous l'effet des carences, puisque la supplémentation était très rare ?

Des chercheurs viennent de répondre en partie à cette question en analysant des données sur la population Américaine entre 1988 et 2006. Ils ont constaté que, sur 20 ans, les taux de vitamine D avaient baissé significativement. Entre les périodes de 1988 à 1994 et les périodes de 2001 à 2006, le taux moyen de vitamine D a diminué de 9% sur l'ensemble des sujets et plus précisément de 12% chez les hommes, 14% chez les noirs, 16% chez les adolescents de 12 à 15 ans, 16% chez les adultes de 20 à 30 ans, 6 à 14% chez les personens qui n'utilisent pas de compléments alimentaires et 8 à 17% chez les personnes en surpoids.

Les auteurs avancent que ces variations du taux de vitamine D ne sont pas liés à l'alimentation. Et pour cause puisque l'alimentation apporte très peu de vitamine D par rapport à nos besoins, c'est le soleil qui est la source majeure. Le déficit chronique en vitamine D a d'ailleurs été récemment un cri d'alarme des chercheurs pour ses implications en terme de santé publique.

Nuke

Un herbicide de Monsanto dans votre urine

D'après le très sérieux journal Ithaka, une université allemande a fait une découverte très alarmante [source]. Des échantillons d'urine ont été récoltés chez des citadins pris au hasard. Leur analyse a trouvé systématiquement une contamination élevée de Glyphosate (GLYP), un herbicide créé par Monsanto [source]. Aujourd'hui, la licence pour ce produit est tombée dans le domaine public et beaucoup d'entreprises le fabriquent. Plus de la moitié de la production mondiale de 800'000 tonnes/an vient de Chine.

Le Glyphosate empêche la formation de certains acides aminés et détruit par ce mécanisme la quasi totalité des plantes vertes. On parle d'herbicide total et non sélectif. Dans un corps humain, il a des effets néfastes. Chez les sujets étudiés, on l'a trouvé dans l'urine à des concentrations de 5 à 20 fois la limite autorisée pour l'eau.

Les plantes génétiquement modifiées de Monsanto résistent à cet herbicide. Les agriculteurs le versent en masse sur les plantations afin de tuer les plantes naturelles n'ayant pas cette résistance. De cette façon, il rentre dans la terre, l'eau, les plantes et la chaine alimentaire humaine.

Ambulance

Meilleur du Web: Les antidépresseurs sont inefficaces : Les données obtenues en vertu de la loi le prouvent

Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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Le fait que les antidépresseurs n'agissent pas est déjà bien assez blâmable. Mais que Big Pharma l'a toujours su est à présent prouvé. Il a fallu une demande en vertu de la loi sur l'accès libre à l'information pour obtenir les données, mais maintenant que nous les avons, rien ne pourra justifier l'usage de masse des antidépresseurs, surtout à la lumière des énormes dégâts qu'ils font.

Irving Kirsch, de la faculté de médecine de Harvard, a étudié l'effet placebo pendant plus de 30 ans. Il a demandé les données des études [sur les antidépresseurs] qui n'avaient pas été publiées. En les prenant en compte, les avantages des antidépresseurs ne sont quasiment pas démontrables [à cause de l'effet placebo, ndt].

Comment la psychiatrie tente d'entortiller la Vérité

L'argument mis en avant contre la découverte de Kirsch est révélateur. Les psychiatres prétendent qu'il ignore la réalité des résultats. Le Dr Michael Thase, professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de l'université de Pennsylvanie, a été consultant auprès de grandes compagnies pharmaceutiques. Selon lui, Kirsch « confond les résultats des études avec ce qui se passe dans la réalité. » Il dit que l'analyse des études laisse entrevoir des avantages chez certains patients. Mis à part que ceci à lui seul aille à l'encontre de leurs racontars à la gloire de la médecine factuelle, l'affaire se corse.

Thase reconnaît que la majorité des gens déprimés s'améliorent uniquement du fait de l'effet placebo, mais dit que ça ne l'embête pas. Il préconise à des millions de gens l'usage de remèdes inutiles, avec tous leurs effets délétères !

Heart - Black

Le premier hamburger éprouvette arrive dans nos assiettes

Un laboratoire hollandais travaille sur un hamburger à base de cellules souches bovines. Il devrait être dévoilé en octobre.

On pourrait bientôt voir débarquer dans nos assiettes les premiers hamburgers à base de cellules souches bovines. Le docteur Mark Post, médecin et patron du département de physiologie de l'université de Maastricht (Pays-Bas), a annoncé en marge de la conférence annuelle de la Société américaine pour l'avancement de la science (AAAS), réunie ce week-end à Vancouver, qu'il prévoyait de dévoiler ce hamburger d'un nouveau type, en octobre, rapporte l'AFP.

Une technologie bientôt à maturité

"Mon projet vise à créer de la viande à partir de n'importe quelles cellules souches en utilisant une technologie développée dans le champ médical depuis plus de vingt ans et qui arrive à maturité", a expliqué le Dr. Post. Pour ce faire, il cultive des cellules des muscles du squelette de bovins dans du sérum fœtal de veau. Les tissus produits ont, selon lui, "exactement la même structure que les originaux" et, à terme, précise-t-il, "la viande produite (...) doit ressembler exactement à celle que nous avons l'habitude consommer".

X

Surpoids et obésité : les recommandations officielles pourraient aggraver la situation

Le 6 octobre 2011, la Haute autorité de santé (HAS) a publié des recommandations de « bonne pratique » à l'usage des médecins
Ces recommandations ne semblent pas en mesure d'enrayer l'augmentation du surpoids et de l'obésité. Elles pourraient même la favoriser. Notre analyse.
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Le 6 octobre 2011, la Haute autorité de santé (HAS) a publié des recommandations de « bonne pratique » pour la prise en charge de l'obésité et du surpoids, à l'usage des médecins traitants et pédiatres. La HAS rappelle que l'obésité est un « véritable fléau de santé publique » : 15% des adultes et 3,5% des enfants présentent une obésité en France, et 32% des adultes et 14,5% des enfants sont en surpoids - soit un adulte sur deux et un enfant sur cinq en excès de poids. La HAS insiste sur deux procédures : calculer systématiquement l'indice de masse corporelle chez l'enfant et l'adulte, et mesurer le tour de taille chez l'adulte.

La HAS place le médecin traitant au centre du dispositif de dépistage et de prise en charge, l'un des objectifs étant d'éduquer le patient. « Il s'agit de transmettre au patient un savoir suffisant pour qu'il comprenne sa maladie et les efforts qu'il doit faire ! », explique le Dr Cédric Grouchka, membre du comité de la HAS.

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Meilleur du Web: Deux siècles de régimes : ceux qui marchent, ceux qui échouent

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Pendant près de 150 ans, les médecins ont fait maigrir efficacement la population en restreignant féculents et farineux.

Au début des années 1970, changement de cap : la graisse devient l'ennemi.

Aujourd'hui, il se confirme que les médecins du dix-neuvième siècle avaient raison.


Pendant près de 150 ans, du début du dix-neuvième siècle jusqu'à la fin des années 1960, médecins et scientifiques ont été d'accord pour affirmer, preuves à l'appui, que le seul moyen efficace de maigrir, c'est de manger moins de pain, pâtes, riz, pommes de terre, sucre.

Mais au début des années 1970, changement de cap : les nutritionnistes vont soudain défendre l'idée que ce sont les calories et/ou les graisses qui sont responsables du surpoids. Pour maigrir, disent-ils alors « il faut manger moins gras » et « consommer des féculents à chaque repas. » Une stratégie perdante.