Santé et Bien-êtreS


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La flore intestinale ne se remet jamais de l'usage d'antibiotiques : la dégradation se transmet aux générations futures

Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Alter Info

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L'évidence montre que l'introduction à grande échelle des antibiotiques est dévastatrice pour la santé de nos enfants. C'est peut-être la raison pour laquelle tant luttent pour respirer et sont incapables d'assimiler correctement la nourriture.

Il se fait jour une recherche montrant que les effets pervers des antibiotiques vont bien au-delà du développement des maladies résistantes aux médicaments. Pâtissant des antibiotiques avec les bactéries inductrices de maladies, les bactéries bénéfiques ne se rétablissent pas complètement. Pire, la flore perdue par la mère est aussi perdue pour ses bébés. Les bactéries intestinales bénéfiques perdues sont probablement un facteur majeur derrière la plupart des maladies chroniques connues aujourd'hui. L'usage continuel d'antibiotiques fait que chaque génération goûte une santé moins bonne que ses parents.

Martin Blaser, l'auteur d'un rapport dans la revue Nature, écrit :
Les antibiotiques tuent les bactéries que nous voulons détruire, aussi bien que celles que nous ne voulons pas. Dans l'organisme des gens, ces altérations permanentes des bactéries bénéfiques peuvent même accroître la sensibilité aux infections et aux maladies.

L'abus d'antibiotiques peut entretenir la hausse spectaculaire des affections telles que l'obésité, le diabète de type 1, la maladie inflammatoire de l'intestin, les allergies et l'asthme, qui ont plus que doublé chez de nombreuses populations.

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Les oméga-3 réduisent la gravité des accidents vasculaires cérébraux

Québec, le 25 août 2011 - Une alimentation riche en oméga-3 réduirait la gravité des dommages au cerveau après un accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude menée par des chercheurs de l'Université Laval. L'équipe codirigée par les professeurs Jasna Kriz et Frédéric Calon a montré que l'étendue des dommages au cerveau après un AVC était réduite de 25 % chez des souris qui consommaient quotidiennement des oméga-3 de type DHA. Les détails de cette étude sont publiés sur le site web de la revue scientifique Stroke.

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Les enfants prennent trop d'antibiotiques

Leur consommation augmente les risques d'obésité, de diabète voire de certains cancers digestifs.

Les antibiotiques sont décidément un sujet de préoccupation pour les scientifiques. Depuis des années, ils s'alarment de la diffusion des résistances des bactéries à ces médicaments, et de leurs conséquences pour la santé publique. Le constat a même conduit récemment des professionnels de tous horizons et des spécialistes de l'environnement à créer une Alliance francophone contre le développement des bactéries multirésistantes. C'est un problème tout autre, mais aussi inquiétant que pointe du doigt le Pr Martin Blaser de l'université de New York: celui des liaisons dangereuses entre l'abus d'antibiotiques et la croissance épidémique de maladies chroniques comme l'obésité, l'asthme ou encore le diabète de type 1 (insulino-dépendant).

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Mediator : deux nouveaux témoignages accablants pour Servier

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© Unknow
Voilà qui devrait mettre à mal la stratégie de défense de Servier, dans l'affaire du Mediator. Deux témoignages, révélés ce mardi par «Libération» et «le Figaro», sont accablants pour le laboratoire.

Les interrogatoires réalisés par les magistrats cet été, qu'ont pu consulter les deux quotidiens, dévoilent que «Servier a falsifié les rapports d'experts pour mettre le Mediator sur le marché», selon «Libération». D'anciens collaborateurs des laboratoires auraient reconnu que le médicament était un coupe-faim et non un antidiabétique.

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Les bactéries intestinales liées à notre régime alimentaire

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En avril dernier, les scientifiques du Laboratoire européen de biologie moléculaire ont montré que les bactéries qui peuplent notre intestin pouvaient être rangées en 3 écosystèmes différents. Aujourd'hui, deux études publiées dans la revue Science suggèrent que la présence de l'un ou l'autre des écosystèmes dépendrait de notre alimentation.

Si l'on savait déjà que les bactéries qui colonisent l'intestin humain pouvaient différer en genre comme en quantité d'un individu à l'autre, de nombreuses énigmes subsistaient sur cette flore intestinale. Mais peu à peu, les scientifiques élucident un mystère après l'autre. En effet, en avril dernier, des chercheurs du Laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL) sont parvenus à démontrer que les fameuses bactéries constituaient trois écosystèmes différents : Bacteroïdes, Prevotella ou Ruminococcus. Des catégories nommées en fonction du nom de la principale bactérie.

Toutefois, les scientifiques ignoraient encore pourquoi telle ou telle bactérie prédominait chez un individu plutôt qu'un autre, précise Scienceetavenir. Du moins jusqu'ici, car deux nouvelles études publiées dans la revue Science fournissent une première réponse : ces écosystèmes dépendent directement de notre régime alimentaire. Plus précisément, au cours de la première étude, les chercheurs de l'Université de Pennsylvanie ont mis en évidence que les Bactéroïdes préféraient les intestins des personnes ayant un régime carné et riche en graisses saturées. En revanche, Ruminococcus apprécierait davantage l'alcool et les graisses polyinsaturées. Quant à l'écosystème Prevotella, il serait plutôt favorisé par une alimentation riche en sucres.

Syringe

Le vaccin contre la grippe A ou H1N1 est bien lié à des cas de narcolepsie

HELSINKI - Des chercheurs finlandais ont annoncé jeudi avoir confirmé un lien entre le vaccin Pandemrix contre le virus de la grippe A(H1N1) et l'accroissement de cas de narcolepsie chez les enfants.

"Les groupes de travail nationaux sur la narcolepsie confirment (...) que le vaccin Pandemrix distribué au cours de l'hiver 2009-2010 était bien un facteur de l'accroissement des cas de narcolepsie dans la population des 4-19 ans", annonce l'Institut finlandais de la santé et du bien-être (THL) dans un communiqué.

Dans cette classe d'âge, les patients à qui l'on a injecté le Pandemrix étaient 12,7 fois plus enclins à la narcolepsie que ceux qui n'ont pas reçu l'injection, souligne l'étude selon laquelle toutefois les sujets ayant développé la narcolepsie avaient des prédispositions génétiques.

La narcolepsie est un trouble du sommeil caractérisé par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables. Elle peut s'accompagner de pertes soudaines du tonus musculaire (cataplexie).

Heart - Black

Vous mangeriez de la viande synthétique?

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Photo: Blackened burger Louisiana cajun dust garnished with lettuce / pointnshoot via Flickr CC License By
De la viande de synthèse créée en laboratoire à partir de cellules animales pourrait bientôt être servie dans nos assiettes, d'après le New Scientist (relayé par notre grand frère Slate.com).

Des scientifiques hollandais de l'université de Maastricht ont en effet annoncé qu'à l'aide de cellules de cochons ils seraient capables de faire des saucisses synthétiques dans les six prochains mois. Pour des hamburgers cela prendra probablement un an.

Le quotidien britannique The Telegraph explique qu'avec la croissance actuelle de la population mondiale, on ne pourra bientôt plus produire assez de viande pour nourrir tout le monde. La viande de synthèse semble donc être une solution adaptée au futur problème de sous-production alimentaire.

Produire de la viande en laboratoire présente aussi l'avantage d'être plus écologique selon le Telegraph:
«Déplacer la production de viande de la ferme vers les laboratoires va aussi aider à diminuer les milliards de tonnes de gaz à effet de serre que les bétails relâchent, et permettre d'utiliser 99% de terre en moins qu'avec les élevages.»

Health

Sans viande, pas d'humanité

Coup dur pour les ayatollahs du tout végétal. En courant après des régimes alimentaires de plus en plus végétariens ou encore en sacralisant à outrance les animaux, au point de leur accorder plus de considération qu'à ses voisins d'en face, l'être humain serait sérieusement en train de faire fausse route. Une route «dangereuse» d'ailleurs, qui l'amènerait à rompre avec la dimension fondamentale de sa personne: son humanité, estime la préhistorienne française Marylène Patou-Mathis dans une étonnante brique qui retrace l'apport incontestable de la viande à... la grande aventure humaine.

Avec Mangeurs de viande. De la préhistoire à nos jours (Perrin), la spécialiste du Néanderthal, qui promène sa passion pour le Paléolithique moyen entre son bureau du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et celui du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, n'y va pas par quatre chemins. «La consommation de viande a été le catalyseur de la séparation entre les grands singes, principalement végétariens frugivores, et les Australopithèques, les premiers hominidés, lance-t-elle à l'autre bout du fil. C'est donc par la viande que nous devenons des humains, puis des hommes sociétaux. Et il ne faut pas chercher à l'oublier.»

Heart - Black

Le Roundup de Monsanto et son glyphosate tue les bananes

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La banane se porte mal, elle est tuée par un champignon, le Fusarium, or le glyphosate que l'on retrouve dans le Roundup de Mosanto en favorise son extension.

Les bananes que nous mangeons aujourd'hui ne sont pas les mêmes que celles de la première moitié du 20e siècle. La monoculture a eu raison d'elles, pour quelques elles clonées à l'infini.

En fait les bananes d'abord résistantes au Fusarium, y sont maintenant devenues fragiles, en cause, le glyphosate du roundup de mosanto avec lequel on les traite.

Il existe des champignons parasites qui vivent aux dépens des plantes et des animaux, causant des maladies plus ou moins graves, et parfois même la mort. Parmi ces champignons, on trouve le Fusarium,qui se régale des bananes en autres et qui est responsable de putréfactions et de graves pertes agricoles.

Beaker

Vidéo - La grande invasion (des produits chimiques)

Après le livre publié en 2008, la journaliste Stéphane Horel réalise le documentaire La grande invasion dans lequel elle dénonce l'utilisation massive des substances chimiques dans nos produits de consommation. Des molécules telles que le bisphénol-A, les phtalates ou les PBDE soupçonnées de perturber l'organisme et en particulier le système endocrinien.