Dans
deux rapports publiés mardi 27 septembre, l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) juge nécessaire de remplacer "sans tarder" le bisphénol A
La ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, s'est aussitôt prononcée en faveur d'un "étiquetage systématique" des produits contenant du bisphénol A qui sont en contact avec les populations.
Le bisphénol A (BPA) va-t-il devenir aussi fâcheusement célèbre que le mercure, les PCB ou l'amiante en tant qu'exemple de produit chimique toxique pour l'homme ?
« Nous avons relevé plusieurs centaines de publications sur les effets du bisphénol A sur la santé animale et humaine, a indiqué mardi 27 septembre Dominique Gombert, directeur de l'évaluation des risques à l' Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), lors d'une conférence de presse. Avec notre comité scientifique, nous en avons décortiqué 70, et il en ressort que les effets sanitaires chez l'animal sont le plus souvent avérés. Chez l'homme, ils sont suspectés ».
Les effets délétères du BPA, notamment la perturbation des hormones sexuelles et métaboliques, sont plus sensibles pendant certaines séquences de la vie de l'homme : durant la période périnatale, où il peut nuire à la mère et au fœtus, et lors de la puberté des adolescents.
Commentaire: Le cerveau sait très bien fonctionner en multitâche après un apprentissage, conduire et parler en même temps par exemple. Mais pas besoin d'étude cognitive poussée pour se rendre compte que les nouveaux téléphones peuvent effectivement pousser à l'addiction et déconnecter l'utilisateur de l'instant présent, lui permettre de se fuir à l'envie.