Santé et Bien-êtreS


Pills

La nouvelle génération de médicament avec micropuce intégrée




Vous vous demandez si vous avez pensé à prendre vos médicaments ce matin ? Une start-up de technologies médicales a une solution : avalez une puce informatique qui gardera une trace de vos faits et gestes.


Cet été, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé l'invention du "capteur ingérable" de la start-up Proteus Digital Health. Le dispositif d'1 millimètre carré - à peu près la taille d'un grain de sable - vous donne des informations concernant votre corps, et si vous le souhaitez, peut les relayer à votre médecin ou votre infirmière.

La puce fonctionne en étant incrustée sur le médicament lui-même. Elle sera ingérée en même temps que vous prenez vos médicaments et ira travailler dans votre corps, enregistrera à quel moment vous avez pris votre traitement. La puce transmet cette information à travers votre peau sur un patch adhésif, qui à son tour envoie les données à une application de téléphonie mobile ou sur d'autres appareils.

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Les laitages ne font pas maigrir

  • Les laitages sont présentés par l'industrie laitière comme des aliments qui font maigrir
  • Une méta-analyse de 29 études conteste ces conclusions
L'idée qu'on pourrait perdre du poids en mangeant du lait, du fromage, des yaourts a été popularisée par l'industrie laitière et les médecins qui travaillent pour elle (lire par exemple cet entretien avec le Dr Martine Pellae, membre de l'Institut Danone).

Les grands médias sont contaminés par ce discours. Voir par exemple cet article du Figaro (dont la totalité des affirmations est démentie par la recherche).

Le discours sur la minceur des industriels laitiers et des médecins qui gravitent autour d'eux se fonde sur un petit nombre d'études (pour la plupart financées par les industriels, ) et sur l'hypothèse que les laitages contiennent des principes actifs (calcium, acide linoléique conjugué) qui s'opposeraient à la prise de poids et au contraire aideraient à déstocker les graisses corporelles. Lire un éditorial de Thierry Souccar à ce sujet.

Bizarro Earth

Les produits chimiques causent des millions de morts et des milliards $ de dégâts

La mauvaise gestion de produits chimiques à travers le monde est responsable de millions de morts par année, selon un rapport (UNEP's Global Chemicals Outlook) publié le 5 septembre par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (Pnue). Elle est responsable de 236 milliards $ de pertes dont la plus grande partie n'est pas à la charge des industriels, mais des systèmes de santé et des particuliers. Il est urgent que les gouvernements et les industries agissent, alerte le Pnue.

Par exemple, les coûts liés aux empoisonnements par des pesticides en Afrique sub-saharienne excèdent les aides internationales au développement versées à cette région du monde pour la santé, notamment pour la prise en charge du sida. Les frais de santé liés à ces empoisonnements dans de petites exploitations agricoles pourraient s'élever à 90 milliards $ entre 2005 et 2020. Autre exemple, en Chine, la pollution de l'eau a provoqué 634 millions de dollars de dégâts dans des élevages de poissons.

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L'alcool augmente les problèmes d'anxiété

L'alcool est festif, mais il est aussi le fournisseur officiel d'une maladie d'addiction : l'alcoolisme. Outre les conséquences sur la vie sociale, cette maladie met en danger l'individu sur le court terme par des accidents, mais aussi sur le long terme à travers le cancer ou les maladies du foie, notamment.

Les chercheurs viennent de montrer un lien physique entre la consommation excessive d'alcool et les problèmes d'anxiété. Ce lien n'est pas seulement le résultat de comportements déraisonnés ou dangereux, il est surtout le résultat de la modification du cerveau par l'alcool. Des expériences sur des souris prouvent que l'alcool redéfinit les circuits du cerveau rendant le consommateur d'alcool moins à même de se remettre de l'anxiété après un traumatisme.

Heart - Black

Meilleur du Web: Les 5 mythes les plus rabâchés sur la santé que les médecins n'ont aucune intention d'abandonner

Traduit par Hélios

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Il y a aujourd'hui plus de mythes de santé propagés par les médias et la médecine conventionnelle qu'il n'y en a eu tout au long de l'histoire. Cela est dû en grande partie au manque d'éducation du public et à l'élargissement du pouvoir des sociétés qui font la promotion de ces mythes pour atteindre des buts particuliers et malveillants, tous au nom du profit.

Mythe n° 1
La médecine conventionnelle et le système des soins de santé aident les malades.

Peut-être le plus grand mythe aujourd'hui est-il la fausse idée que se font les gens sur la médecine dominante et le système des soins de santé qui aideraient les malades. Rien ne pourrait être aussi éloigné de la vérité.

La liberté des gens à choisir des soins naturels, une médecine alternative et des méthodes de prévention pourrait bientôt être menacée par les lobbys corporatifs qui feront n'importe quoi pour protéger leur richesse aux dépens de votre santé.

Les incitateurs à la médecine conventionnelle prétendent que toutes les études sur les médicaments, les autorisations de mise sur le marché, les traitements chirurgicaux, sont basées sur une preuve scientifique. Mais est-ce réellement une science ? Ce qui passe pour de la ''science'' aujourd'hui est une collection de mythes de santé, de demi-vérités, de malhonnêtetés intellectuelles et de rapports frauduleux qui servent d'autres intérêts. La science n'est plus vraiment de la science. 90 % de toutes les maladies (cancer, diabète, dépression, maladies cardiaques, etc.) sont facilement évitables par une hygiène alimentaire, un régime, l'exposition au soleil et l'exercice. Aucune de ces solutions n'est jamais mise en avant par la médecine conventionnelle parce qu'elles ne rapportent pas d'argent.

Health

Ebola : 30 nouveaux cas en deux semaines et 14 morts au Congo

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© Inconnu
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus Ebola a provoqué trente nouveaux cas de fièvre hémoraggique qui ont fait 14 morts en deux semaines dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). C'est trois fois plus de cas qu'à la mi-août.

Commentaire: Lire également:

Congo: Le virus Ebola tue à nouveau


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Du riz OGM américain testé sur des enfants chinois

L' American Journal of Clinical Nutrition révélait au mois d'août que du riz génétiquement modifié (GM) "Golden Rice" ou "riz doré" a été testé sur un groupe d'enfants âgés de 6 à 8 ans de la province chinoise du Hunan, dans le cadre d'une étude soutenue par le US Department of Agriculture (USDA).
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De 2008 à aujourd'hui ... rien n'a changé !

Fin juin 2008, Greenpeace avait découvert que l'institut national américain de la santé (NIH) avait approuvé des tests menés par l'université américaine de Tufts.

Ce riz, baptisé "riz doré" à cause de sa couleur jaune, est un riz génétiquement modifié pour augmenter sa teneur en béta carotène, précurseur de la vitamine A, dont la carence chez de nombreux habitants des pays pauvres est responsable de cécité chez des millions de personnes. Mais l'importation ou la consommation de ce riz ne sont autorisées dans aucun pays du monde. Si, selon ses promoteurs, il permettrait d'augmenter les apports en vitamine A, son innocuité, comme celle de nombreux OGM, n'est absolument pas démontrée.

Health

Les haltères réduisent le risque de diabète

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C'est la première fois que l'on démontre l'utilité de simples exercices de résistance, alors que cela est prouvé depuis longtemps pour des efforts d'endurance.
De simples efforts de musculation sont efficaces pour tenter d'éviter la maladie, selon une étude américaine.

Les petits haltères, une arme de poids pour réduire son risque de devenir diabétique. Une étude américaine vient de montrer que faire deux heures et demie d'haltères chaque semaine réduisait d'un tiers le risque de développer un diabète de type 2 (non insulinodépendant).

C'est la première fois que l'on démontre un tel bénéfice avec de simples efforts de résistance (musculation), alors que cela est prouvé depuis plusieurs années pour des efforts d'endurance (aérobie) tels que la marche à pied, le jogging, la natation, le cyclisme ou le golf. Des activités souvent jugées trop contraignantes sur la durée.

Cheeseburger

La maladie d'Alzheimer serait un dérivé du diabète de type 2

La « junk food » ne fait pas seulement grossir, elle pourrait aussi provoquer la maladie d'Alzheimer, selon l'étude publiée dans le New scientist magazine, paru cette semaine. Des résultats qui pourraient accélérer la recherche de nouveaux traitements.

Si on savait déjà qu'une mauvaise alimentation était mauvaise pour le cerveau à cause d'une pression sanguine plus forte et de la présence trop importante de cholestérol, qui diminue l'irrigation du cerveau, on ignorait en revanche qu'elle pouvait provoquer la maladie d'Alzeihmer. C'est en effet ce que révèle une étude parue dans le New scientist magazine cette semaine.

Key

Pourquoi les cancers se développent-ils ?

Traductrice: Carla Lavaste

Mina Bissell est venue partager ses 35 ans recherche sur le cancer, 35 années de travail autour d'une même question : qu'est-ce qui fait que les cancers se développent ? Sa réponse : leurs interactions avec leur micro-environnement. Elle n'a pas été la première à en avoir l'intuition mais la première à le prouver. A la conférence TEDGlobal, elle a raconté son expérimentation.

D'une cellule unique, nous nous développons pour en former entre 10 et 70 milliards, « chacune avec la même information génétique ». La théorie dominante en cancérologie veut qu' « il suffit d'un oncogène (gène mutant, cancérigène) dans une seule cellule pour déclencher un cancer ». Selon Mina Bissel, cette explication n'a jamais tenu debout. Si c'était exact, chaque cellule maligne de notre corps se transformerait en tumeur et « nous serions tous de gros amas cancéreux ».

Pour sa démonstration, Mina Bissel est partie d'une tumeur maligne affectant les poulets. Les chercheurs tracent son origine à un seul gène, transmis par le premier virus à avoir été identifié comme oncogène, en 1911. Les scientifiques de son laboratoire ont marqué ce gène et constaté que lorsqu'il était injecté dans des poulets sains, ceux-ci développaient un cancer, mais s'il était injecté dans des embryons, le cancer ne se développait pas. Pourquoi cette différence ? Pour Mina Bissell, cette découverte prouve que « le micro-environnement dans lequel se développe le cancer domine le gène cancérigène lui-même ».