Santé et Bien-êtreS


Health

Des doses élevées de vitamine C réduisent l'hypertension

Des doses élevées de vitamine C pourraient être efficaces pour diminuer l'hypertension artérielle, selon une étude publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition.

Edgar Pete R. Miller de l'Université Johns Hopkins et ses collègues ont analysé les données de 29 essais cliniques impliquant un total de 1 400 personnes âgées de 22 à 74 ans. Elles prenaient une dose médiane (la moitié en prenant plus et l'autre en prenant moins) de 500 mg pendant 8 semaines, ce qui représente environ 6 fois la dose actuellement recommandée.

Chez les personnes ayant une tension artérielle élevée, la pression systolique (premier chiffre de la mesure) a baissé de près de 5 points et la pression diastolique (chiffre du bas) de 1,7 points. Cette diminution relativement modeste, commentent les chercheurs, peut représenter la prévention de plusieurs d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) au niveau de la population.

Health

Les 10 produits chimiques en lien avec l'autisme et les troubles neurologiques

Des chercheurs viennent de dresser la liste des produits chimiques impliqués dans la survenue de l'autisme et des troubles neurologiques.

Des chercheurs Américains appellent à mieux identifier les facteurs environnementaux qui interviennent dans la survenue de l'autisme, du trouble déficitaire de l'attention ou d'autres maladies neurologiques et psychiatriques. En effet, si des composantes génétiques ont été identifiées les facteurs de risques externes sont encore mal connus, un véritable problème car il semble que la prévalence de l'autisme soit en constante augmentation.

Pour tenter de faire avancer cette question les chercheurs ont passé en revue la littérature médicale et ont répertorié les 10 candidats les plus susceptibles d'influer le risque de ces maladies. Ces produits chimiques sont présents dans notre environnement et dans des produits de consommation courante, en particulier alimentaires :

Ambulance

Premier cas d'overdose mortelle au Coca-Cola ?

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Une jeune femme de 30 ans, qui buvait huit à dix litres de Coca-Cola par jour, est décédée prématurément d'une crise cardiaque en février 2010. Peut-on parler d'une overdose de Coca-Cola ? Selon le rapport médical, c'est la consommation excessive de cette boisson gazeuse qui aurait « probablement » entraîné sa mort.

Natasha Harris, une australienne de 30 ans vivant en Nouvelle-Zélande, avait une passion déraisonnée pour le Coca-Cola. Cette mère de huit enfants en consommait tout le temps, du matin au soir. Et la quantité absorbée allait de huit à dix litres par jour. Son compagnon, Chris Hodgkinson, est là pour le confirmer : « Elle était accro au Coca-Cola. La première chose qu'elle faisait en se levant, c'était de boire un verre de Coca dans son lit et la dernière chose qu'elle faisait avant de se coucher, c'était d'en boire un. Elle était très fatiguée dans les mois qui ont précédé son décès. Elle souffrait de pression artérielle ». Cette folie a connu un dénouement tragique : la jeune femme a succombé à une crise cardiaque à son domicile en février 2010.

Ce décès prématuré a conduit à l'ouverture d'une enquête, dont les conclusions sont tombées le 19 avril dernier. Bien que Natasha Harris ait eu une mauvaise hygiène de vie générale -dormant peu, mangeant peu et fumant 30 cigarettes par jour-, le docteur Dan Mornin a conclu que la jeune femme a été victime d'hypokaliémie, traduisant une concentration plasmatique de potassium trop faible. Et ce, comme le rapporte The Guardian, « en raison d'une consommation excessive de Coca-Cola qui s'est faite au détriment d'une alimentation normale »... conduisant ainsi à de nombreuses carences.

Heart - Black

Les antidépresseurs font plus de mal que de bien, estiment des chercheurs

Les antidépresseurs semblent faire plus de mal que de bien, selon les auteurs d'une étude canadienne publiée dans la revue Frontiers in Psychology qui examine l'impact de ces médicaments sur l'organisme dans son ensemble.

"Nous devrions être beaucoup plus prudents en ce qui concerne l'utilisation répandue de ces médicaments", dit le biologiste évolutionniste Paul Andrews de l'Université McMaster (Hamilton, Ontario).

Les antidépresseurs visent à soulager les symptômes de la dépression en augmentant les niveaux du neurotransmetteur sérotonine dans le cerveau où il régule l'humeur. Mais, soulignent les chercheurs, la plus grande proportion de sérotonine produite par l'organisme est utilisée à d'autres fins, dont la digestion, la formation de caillots sanguins dans les sites des plaies, la reproduction et le développement.

Health

La vitamine D protègerait de la maladie d'Alzheimer

Avoir de bons apports en vitamine D pourrait protéger de la maladie d'Alzheimer.

De plus en plus de recherches mettent en évidence un lien entre la consommation de poisson et le risque de développer la maladie d'Alzheimer. L'explication de ce lien pourrait être l'apport en oméga-3, aux nombreuses vertus, en particulier sur le cerveau. Mais il pourrait également s'agir de la vitamine D, bien présentes dans les poissons gras. Pour répondre à cette question des chercheurs de l'université d'Angers, en France, ont décidé d'examiner le lien entre l'apport alimentaire en vitamine D et le risque de développer la maladie d'Alzheimer.

Dans une étude Toulousaine intitulée EPIDOS, des femmes âgées de 79,8 ans en moyenne ont été suivies pendant 7 ans. Leurs habitudes alimentaires et leur état de santé ont été observés et les données repertoriées. Les habitudes d'expositions au soleil ont également été prises en compte.

Les résultats révèlent que les personnes qui ont les plus gros apports en vitamine D ont 4 fois moins de risque de développer la maladie d'Alzheimer que les autres. Un lien renforcé chez les personnes qui s'exposent régulièrement au soleil à la mi-journée avec un risque de développer la maladie diminué de moitié. En revanche, ni la vitamine D d'origine alimentaire ni l'exposition au soleil ne semblent influencer le risque de démence sénile.

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Royaume-Uni : La pollution de l'air tue prématurément des milliers de personnes par an

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Cathédrale de Saint-Paul surplombant le nuage de pollution, Londres, Avril 2011 © AFP PHOTO / LEON NEAL
Ce sont 13,000 personnes qui meurent chaque année à cause de la pollution de l'air au Royaume-Uni, selon une étude du Massachusetts Institute of Technology. Une majeure partie de cette pollution est domestique puisqu'environ 60% de l'air pollué provient d'activités qui prennent place au Royaume-Uni.

Cette étude, rapportée par The Guardian, a permis aussi de situer les lieux les plus touchés : 2,200 morts par an dans le Grand Londres, 630 à la fois dans les Midlands de l'Ouest et dans le Grand Manchester et plus de 1,000 morts à travers le Yorkshire et l'Humberside.

Cette étude est embarrassante pour le gouvernement qui est sur le devant de la scène internationale à l'approche des jeux olympiques. A Londres, la pollution de l'air a atteint des records durant la vague de chaleur.

Health

Une boisson sucrée par jour augmente de 20 % le risque d'infarctus

Il a été montré que la consommation de boissons sucrées (BS) est associée à une prise de poids et un risque accru de diabète de type 2. Peu d'études ont exploré l'association des BS avec les maladies coronariennes (MC). Le rôle des boissons « light » (BL) reste aussi à clarifier dans ce domaine.

L'objectif de cette étude de cohorte prospective incluant 42 883 hommes (Health Professionals Follow-up study ) sans antécédents coronariens est d'évaluer l'association entre consommation de BS ou de BL et incidence des accidents coronariens (AC). Une BS (ou BL) équivaut à une canette de 350 ml.

Sur les 22 ans de suivi, 3 683 accidents coronariens ont été enregistrés. Après ajustement aux différentes variables (âge, tabac, activité physique, IMC...), les participants consommant plus de 4,5 BS/semaine avaient une augmentation de 20 % du risque d'AC par rapport à ceux qui n'en consommaient aucune (RR [Risque relatif] = 1,20 ; p < 0,01). La consommation des BL par contre n'est pas significativement associée aux AC (RR = 1,02 ; p = 0,28)

Cow Skull

Pérou: près de 900 dauphins morts depuis le début de l'année

Près de 900 dauphins morts pour des raisons encore inconnues ont été retrouvés sur les plages du nord du Pérou depuis le début de l'année, a annoncé lundi soir une radio locale.

Selon l'Institut péruvien de la mer, les mammifères marins échoués continuent encore à être découverts échoués sur la côte longue de 170 km, certains se trouvant là depuis 2 à 4 mois, d'autres étant morts il y a quelques jours.

Les biologistes supposent que la mort des dauphins pourrait être provoquée par des toxines ou des métaux lourds dissous dans l'eau de mer, dont la cause reste inconnue, plusieurs experts attirant toutefois l'attention sur les travaux de prospection géologique qui sont menés à 200 km de là par la société américaine BPZ.

Attention

Alimentation : une agence britannique signale un possible produit cancérogène

Le suspect s'appelle l'acrylamide. Des entreprises de l'industrie agroalimentaire ont été alertées sur la présence de cette molécule, qui peut provoquer des cancers, dans plusieurs produits de consommation courante, des chips au café instantané, signale le journal britannique Daily Mail, vendredi 20 avril 2012. Des taux élevés d'acrylamide ont été identifiés par l'Agence des normes alimentaires britannique (Food standards agency, FSA, responsable de la sécurité alimentaire) dans treize produits, notamment les chips, les frites, les biscuits ou encore le café soluble, rapporte une étude.

L'agence préconise encore de ne pas trop faire griller ses tartines de pain. En effet, la substance, encore étudiée par les scientifiques, peut se former lors de la cuisson d'aliments à plus de 120 °C. La FSA met donc la pression sur des entreprises pour qu'elles réduisent leur niveau d'acrylamide, car la consommation fréquente de la substance peut augmenter le risque de cancer. Mais l'agence précise bien qu'il n'est pas nécessaire de modifier son régime alimentaire.

Cheeseburger

Le sucre «toxique» ?

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Trop de sucre n'est pas bon pour la santé; un fait qui est généralement accepté. Mais le docteur Lustig, un endocrinologue de l'Université de Californie, va bien plus loin que cela. Pour lui, le sucre est la cause principale de l'obésité, du diabète, des maladies cardiaques et même de certains cancers.

Récemment, dans le cadre d'une émission de 60 minutes, l'émission d'information de CBS, le docteur Lustig déclarait que le sucre était une substance «toxique» et ne devrait pas être traité différemment de l'alcool ou du tabac. Le docteur Lustig condamne le sucre sous toutes ses formes; qu'il s'agisse de sucre de canne, de betterave, de sucre brun ou du sirop de maïs à haute teneur en fructose (HFCS). Dans ce sens, le docteur Lustig va plus loin que d'autres critiques qui pointent surtout du doigt les HFCS, la forme de sucre ajoutée la plus utilisée par l'industrie. Pour le docteur Lustig, les HFCS ne sont pas plus mauvais que les autres formes de sucre. Comme il le dit: tous les sucres sont mauvais et, surtout, ils sont tous «toxiques».

Les arguments du docteur Lustig ne reposent pas sur le sucre comme source de calories sans autres éléments nutritifs, des «calories vides». Pour lui, c'est le fructose du sucre ou des HFCS qui est la cause des problèmes associés à leur utilisation. Bien que le fructose soit «isocalorique» avec le glucose, la molécule de base de l'amidon, il n'est pas «isométabolique». Alors que le glucose est métabolisé par les cellules du corps, pour le fructose, c'est le foie qui remplit cette fonction. Chez les animaux de laboratoire tout au moins, il est clair que, quand le fructose agit sur le foie en grande quantité et trop rapidement, cela a pour conséquence de promouvoir la résistance à l'insuline, un problème associé à l'obésité, au diabète de type II et aux maladies cardiovasculaires.