Santé et Bien-êtreS


Stop

Presque toutes les études « scientifiques » de l'industrie du cancer sont impossibles à reproduire

Traduction copyleft de Pétrus Lombard

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Une analyse publiée dans la revue Nature suggère que l'immense majorité des fameuses études scientifiques axées sur la recherche du cancer sont imprécises et potentiellement frauduleuses. Selon la revue, un choquant 88 pour cent des 53 études « historiques » sur le cancer, qui ont été publiés dans des revues renommées au fil des ans, ne peuvent pas être reproduites. Cela signifie que leurs conclusions sont absolument fausses.

C. Glenn Begley, ancien patron de la recherche mondiale sur le cancer chez le géant pharmaceutique Amgen et auteur de l'analyse, a été incapable de retrouver les résultats de 47 des 53 études qu'il a examinées. Il semble que les chercheurs ont tout simplement inventé des découvertes et des gros titres qui attireront l'attention, au lieu de publier ce qu'ils ont réellement constaté, ce qui leur permet d'entretenir un flux régulier de subventions, mais trompe le public.

« Ce sont les études de l'industrie pharmaceutique qui comptent identifier de nouveaux objectifs de développement de médicaments », a déclaré Begley à propos des études bidons. « Mais si vous êtes prêt à parier un, deux ou cinq millions de dollars sur une observation, vous devez être sûr de sa réalité. Tandis que nous essayions de reproduire [ce que décrivent] ces documents, nous sommes devenus convaincus que nous ne pouvions rien prendre au pied de la lettre. »

Heart

Une alimentation riche en protéines serait bonne pour la santé

Une alimentation riche en protéines serait meilleure pour la santé.
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La popularisation des régimes riches en protéines a soulevé des inquiétudes : ce mode d'alimentation est-il bon pour la santé ? De nombreuses études se sont penchées sur la question et les résultats semblent contradictoires mais une alimentation riche en protéines serait favorable à la perte de poids.

Pour essayer d'éclaircir encore un peu la question des chercheurs Canadiens ont passé en revue la littérature médicale. Ils ont identifié 74 études contrôlées ayant comparé une alimentation riche en protéines avec une alimentation pauvre en protéines et ont combiné les résultats. Les chercheurs constatent alors qu'une alimentation riche en protéines est favorable au maintien d'un bon indice de masse corporelle, d'une taille fine, d'une tension artérielle plus faible, d'un taux plus élevé de bon cholestérol et d'un taux plus bas de triglycérides, autant de marqueurs positifs de la santé cardiovasculaire.

Health

Les champions de l'obésité (et ce n'est pas les Etats-Unis !)

obésité

Les grands-parents des actuels habitants du Qatar étaient quasiment tous Bédouins, peuple guerrier et fier. Un dé à coudre de thé noir et quelques dattes desséchées constituaient souvent leur seule pitance dans les immensités désolées du Moyen-Orient.

Cela n'empêchait pas ces hommes osseux mais musclés de sillonner à pied sans faiblir des montagnes de sable et de cailloux, sous un soleil à rôtir les scorpions.

La vie a bien changé, aujourd'hui, au Qatar.

Les cours du pétrole, qui n'en finissent pas de monter, ont provoqué un déluge de dollars sur ce pays de la taille du Nord-Pas-de-Calais, qui borde le Golfe Persique.

De maigres et secs, les habitants du Qatar sont d'abord devenus bien-portants, puis costauds, et maintenant... obèses, dans une proportion supérieure à celle du pays qu'on croyait imbattable, les Etats-Unis.


Malformations à la naissance

Selon de nouvelles études, environ la moitié des Qataris et un tiers des enfants sont obèses. (1) C'est deux fois plus qu'aux Etats-Unis, où 16 % des enfants sont obèses. (2)

Ce chiffre est dramatique. Car l'obésité acquise pendant l'enfance (avant l'âge de cinq ans) est en général définitive.

Le Qatar a également des taux très élevés de malformations à la naissance et de problèmes génétiques, des problèmes qui se sont aggravés ces dernières décennies, liés à la consanguinité.

Vader

La (malfaisante) industrie du cancer dévoilée par des médecins

Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour AlterInfo

L'Organisation mondiale de la Santé a admis ceci : « Le cancer est une cause majeure de décès dans le monde. » Depuis près de 40 ans, la Zunie a dépensé 200 milliards de dollars à « essayer » sans succès de trouver un remède. Mais, la plupart des médecins ne sont même pas capables de vous dire pourquoi la médecine (du cancer) est un pareil fiasco. (Suggestion : il y a un dessein caché.)

Vérités sur le business médical de l'industrie du cancer

Saviez-vous que le coût moyen du traitement conventionnel pour le cancer dépasse 300.000 dollars ? Or, les remèdes anti-cancer les plus naturels coûtent quelques milliers de dollars ou moins. Dans ces conditions, si les patients cancéreux peuvent être soignés efficacement à un prix bien moindre, pourquoi ne le font-ils pas ?

Le Dr Robert Atkins, l'un des pionniers en médecine douce en Zunie, disait autrefois : « Il n'y a pas un, mais de nombreux remèdes anti-cancer disponibles, mais ils sont tous systématiquement étouffés par l'American Chemical Society (ACS), le National Cancer Institute (NCI) et les grands centres d'oncologie. Ils ont beaucoup trop d'intérêt dans le statu quo. »

Info

La marche serait efficace contre les symptômes de dépression

La marche aiderait à traiter les symptômes de la dépression, selon une étude publiée dans la revue Mental Health and Physical Activity. Des études avaient déjà montré que l'activité physique modérément intense pouvait réduire les symptômes de dépression. Les chercheurs ont vérifié spécifiquement si la marche offre le même bénéfice.

Roma Robertson et ses collègues des universités de Stirling et Edinburgh (Écosse) ont réalisé une revue systématique des essais cliniques portant sur l'efficacité de la marche pour le traitement de la dépression.

Ils ont relevé 8 études dans lesquelles un programme structuré ou semi-structuré de marche (de 20 à 50 minutes) était comparé à aucun traitement ou aux soins habituels ou encore dans lesquelles les marcheurs et non marcheurs recevaient aussi un autre traitement commun (tel que des antidépresseurs). Ces études impliquaient un total de 341 participants.

Sun

La vitamine D bénéfique contre le cancer de la prostate

La vitamine D bénéfique contre le cancer de la prostate.

Un grand nombre d'études ont montré un lien entre les taux de vitamine D et le risque de cancers. Toutefois les études d'intervention, pendant lesquelles on observe directement l'impact d'une supplémentation en vitamine D sur la maladie, manquent encore.

Des chercheurs Américains ont donc décidé d'administrer de la vitamine D pendant un an à des hommes atteints d'un cancer de la prostate à faible risque et d'observer l'évolution du cancer au fil du temps via la mesure de certains paramètres (score de Gleason, marqueur PSA et biopsies). 44 hommes ont donc reçu 4 000 UI par jour de vitamine D3, une dose dix fois supérieure aux apports journaliers recommandés en France (400 UI) mais sans risque selon les experts.

Au bout d'un an, aucun effet secondaire n'a été recensé lié à la supplémentation en vitamine D. 60% des personnes ont vu leur cancer de la prostate s'améliorer, tel qu'indiqué par le score de Gleason et par les prélèvements. Pour les 40% restants la vitamine D n'a pas eu d'effet remarquable. Toutefois les auteurs constatent que le groupe qui a le mieux répondu à la supplémentation en vitamine D est également celui dont les réserves de vitamine D étaient les plus élevées au début de l'étude, un point qui pourrait laisser penser que les doses de vitamine D utilisées étaient encore trop faibles pour un certain nombre de participants.

Cookie

Le bonbon au titanium

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Voilà une nouvelle qui risque de plomber l'ambiance chez les fabricants de confiseries. Selon les chercheurs de l'Université d'Arizona, dont la trouvaille a été publiée dans la revue de la société américaine de chimie, les enfants qui se goinfrent de bonbons, chewing-gums et autres guimauves ne risquent pas seulement d'avoir les dents gâtées à cause du sucre, ils font aussi le plein de dioxyde de titane, un additif classé « cancérigène possible pour l'homme ».

Le TiO2 de son petit nom, est un nano-ingrédient (pour mémoire, un nano, c'est un millionième de millimètre) dont les industriels de l'alimentation raffolent parce qu'il permet par exemple aux bonbons d'être particulièrement chatoyants. Prenez les fameux M&M's. Une fois que vous avez badigeonné de sucre votre cacahuète grillée, il suffit de l'enrober de dioxyde de titane pour être certain que le colorant va briller de tous ses feux, et ne pas baver.

Des nanoparticules, on nous en met un peu partout : pour épaissir le ketchup, blanchir la sauce vinaigrette, éradiquer le grumeau dans les préparations industrielles pour desserts... Le seul souci, c'est qu'on ignore comment elles se comportent dans notre organisme. Les seules études concernent les ouvriers dont les poumons se font dézinguer par les nanoparticules qu'ils inhalent dans les usines

Red Flag

L'énigme des pubertés précoces

Fillettes réglées à 8 ans ou malformations génitales chez les garçons : le Pr Charles Sultan met en cause certains polluants et sonne l'alarme

Elles ont 6 ou 7 ans et leurs seins apparaissent. Des fillettes comme elles, le Pr Charles Sultan en reçoit presque chaque jour au CHU de Montpellier, où il dirige les départements d'endocrinologie pédiatrie et d'hormonologie. C'est "trois à cinq fois plus" qu'il y a dix ans. Récemment, ce médecin a même publié dans la revue Gynecological Endocrinology une étude portant sur une fillette française âgée de 4 mois qui présentait des seins volumineux et des saignements vaginaux. Un cas extrême, rarissime. Mais tous les praticiens le constatent : les entrées en puberté se font de plus en plus tôt. Au CHU de Toulouse, l'endocrinologue Catherine Pienkowski confie ainsi établir "une dizaine de bilans de puberté précoce par semaine". Nos horloges biologiques sont-elles détraquées?

Une puberté est qualifiée de précoce lorsque le premier signe, le développement mammaire, survient avant 8 ans. Aujourd'hui, en France, la fréquence à 8 ans serait de 10 pour 10.000 filles. Le taux tombe à 2,5 à 6 ans, et à 0,5 avant 4 ans. Mais l'écart séparant la normalité de l'anormalité semble se rétrécir. Ainsi, une étude danoise a montré que le développement des seins débute un an plus tôt chez les fillettes nées en 2006 que chez celles nées en 1991. Et près d'une Américaine sur six voit désormais son corps se modifier dès l'âge de 7 ans, selon une étude parue dans Pediatrics. Curieusement, l'âge moyen des premières règles n'a guère varié, autour de 12 ans et demi.

Cheeseburger

La présence de McDonald's dans les hôpitaux sévèrement critiquée

Plusieurs professionnels de santé ainsi que des ONG s'élèvent contre la présence de restaurants McDonald's dans certains centres hospitaliers américains.

2.000 médecins et personnels de santé ont choisi de s'élever contre une vingtaine de grands hôpitaux américains qui ont autorisé des centres de restauration fast food McDonalds outre-Atlantique. Ils s'allient ainsi à l'ONG Corporate Accountability International, basée à Boston.

Selon le Comité de médecins pour une médecine responsable (PCRM), certains hôpitaux hébergent jusqu'à cinq fast foods dans leurs établissements. Selon une enquête remontant à 2011, les cinq établissements (sur 100) qui avaient "le pire environnement hospitalier" hébergeaient tous, au moins, un fast-food.

Syringe

Grippe: la fausse bonne nouvelle du vaccin en spray pour enfants

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Déjà utilisé outre-Atlantique, le Fluenz fait partie des nouvelles recommandations 2012-2013.

Les enfants à risque âgés de 2 à 17 ans pourront être vaccinés contre la grippe, dès la saison 2013, par un simple spray. Fluenz, c'est le nom de ce vaccin administré par le nez, fait son entrée dans le nouveau calendrier des vaccinations 2012, rendu public ce mardi. Ce spray est destiné aux enfants présentant des risques de complications s'ils attrapent la grippe, en raison d'une autre maladie (respiratoire, cardiaque, immunitaire, neurologique, musculaire...). Présenté ainsi, tout paraît simple, ce n'est pourtant pas le cas.

D'abord parce qu'il s'agit d'un vaccin vivant atténué alors que les autres vaccinations contre la grippe sont réalisées avec des vaccins inactivés, c'est-à-dire du virus tué. Or, lorsque la force d'un virus est juste atténuée pour en faire un vaccin (BCG, fièvre jaune, ROR, varicelle), il reste trop dangereux de l'utiliser chez les enfants immunodéprimés.