
L'huile d'olive, qui contient des oméga-3, ne possède définitivement que des avantages ! © aftouch-cuisine.com
La maladie d'Alzheimer n'a pas de cause unique mais serait issue d'un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux, qui sont de mieux en mieux identifiés. Certaines formes précoces de la maladie sont notamment dues à des mutations au niveau du gène APP, le précurseur du peptide amyloïde qui forme les fameuses plaques amyloïdes (plaques séniles) dans le cerveau.
Une autre protéine a également pu être mise en relation avec la maladie d'Alzheimer. Il s'agit de l'apolipoprotéine E (APOE), dont la fonction normale est d'assurer la dégradation des lipoprotéines riches en triglycérides. Situé sur le chromosome 19, le gène APOE peut prendre trois formes alléliques différentes, caractérisées par des mutations ponctuelles qui ne modifient la séquence de la protéine qu'au niveau d'un ou deux acides aminés, sur un total de 317.
Alors qu'APOE3 est considérée comme la forme « normale » portée par la majorité de la population, les formes APOE2 et APOE4 ne peuvent plus jouer correctement leur rôle. Si APOE2 favorise alors principalement l'apparition de maladies cardiovasculaires (athérosclérose), c'est APOE4 qui est fortement impliquée dans la maladie d'Alzheimer. En effet, les individus porteurs des deux allèles APOE4 ont dix à trente fois plus de chances de déclarer la maladie après 75 ans, car l'apolipoprotéine ne parvient pas à éliminer efficacement les plaques amyloïdes qui s'accumulent dans le cerveau.