OF THE
TIMES
- Jusqu'à l'avènement des médicaments psychiatriques de Big Pharma, la plupart des gens qui souffraient d'un épisode psychotique (schizophrénie) guérissaient.Ce sont des faits abasourdissants, mais ils sont tous fidèlement et minutieusement confirmés dans le brillant ouvrage de Robert Whitaker, Anatomy of an Epidemic [Anatomie d'une épidémie] (1), ainsi que dans plusieurs livres du docteur Peter Breggin. Ce problème me touche directement. Il m'a été difficile d'écrire sur ce sujet, car la personne atteinte n'est pas moi, mais quelqu'un bien-aimé, qui a été changé par Big Pharma, la psychiatrie et la médecine moderne.
- Jusqu'à l'arrivée du Lithium, le trouble maniacodépressif était si rare qu'à peine une personne sur cinq à dix mille en était atteinte, et presque toutes se rétablissaient. De nos jours, un Zunien sur 20 à 50 est diagnostiqué de cela et drogué pour. C'est désormais considéré comme une affection permanente.
- En 2007, le nombre d'enfants handicapés mentaux était 35 fois plus élevé que le nombre de 1990.
- Jusqu'à ce que les gens soient drogués pour la schizophrénie, leur espérance de vie était identique à celle des autres. De nos jours, toute personne diagnostiquée peut s'attendre à voir son espérance de vie réduite de 25 ans. Cela signifie qu'un homme qui aurait pu espérer avoir une durée de vie typique, aujourd'hui de 78 ans en Zunie, est susceptible de vivre seulement 53 ans s'il est traité avec des antipsychotiques.
Commentaire: "Nos aïeux étaient de bien meilleurs parents que nous ne le sommes aujourd'hui", affirme la très controversée [controversée = qui ne va pas dans le sen de la "science" officielle - NdE] psychologue américaine Darcia Narvaez après ses trois essais consacrés à la comparaison entre les parents d'aujourd'hui et ceux de la préhistoire.
Les enfants parqués ça et là
"Nos ancêtres avaient une bien meilleure idée de ce qu'est être parent que ce que nous en avons au 21e siècle. Nos pratiques actuelles, de laisser les bébés pleurer, de les caser dans des poussettes ou des sièges auto et de ne pas les faire promener ont engendré une brisure dans le coeur de générations entières", argumente Darcia Narvaez.
Epidémie de crainte
"Nos jeunes sont envahis par une épidémie de peurs. Ils ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin, ils manquent d'affection, deviennent égoïstes. Ils témoignent moins d'empathie que ceux qui avaient jadis grandi dans des familles avec une vraie chaleur humaine".
Plus de câlins
"Dans les groupes de chasseurs ou de cueilleurs d'autrefois, les enfants restaient dans les bras et portés où que soient les parents, ils étaient donc immédiatement réconfortés en cas de chagrin, profitaient de l'allaitement maternel des années durant et passaient le plus clair de leur temps à l'extérieur. Sans compter les bons soins prodigués par la famille élargie, la communauté, soit d'autres papas et mamans qui s'occupaient de l'enfant, et avaient une bonne influence sur la conscience parentale. Les enfants n'étaient jamais battus, mais soutenus et cajolés grâce à l'entourage de la maman".
Moralité
"Notre sens moral est formé depuis l'enfance. Mais les parents du 21e siècle gâchent cela pour assouvir leurs envies, répondre à leur bien-être, atteindre leurs buts. La chaleur humaine qu'offraient nos aïeux à leurs enfants avaient le mérite d'apaiser l'esprit du bébé au moment où sa personnalité et son appréhension du monde se forment".
Hyperactifs
"Des études démontrent maintenant que les enfants qui ne jouent pas assez à l'extérieur développent des problèmes d'hyperactivité et mentaux. Le bien-être de l'enfant a dégringolé aux Etats-Unis ces cinquante dernières années", explique encore la psychologue.
Source : 7sur7.be