Une pluviométrie sans précédent a déferlé sur le Brésil, affectant des millions de personnes. Des coulées de boue et des inondations se sont produites dans la ville de Petropolis, entraînant la mort d'au moins 152 personnes. Les rivières en crue dans l'État du Rondônia ont contraint des milliers de personnes à fuir et les routes se sont transformées en rivières dans la ville d'Umuarama.
La République dominicaine et Haïti ont été confrontées à des pluies torrentielles et à des vents violents causés par un front froid. Il a plu pendant 36 heures, et plusieurs rivières sont sorties de leur lit. Près de 3 444 foyers ont été touchés, et 2 500 familles ont été déplacées.
En Équateur, certaines parties de Quito ont été dévastées par les plus intenses précipitations pluvieuses depuis près de 20 ans. Il est tombé 40 fois plus de pluie que prévu par les prévisions. Le déluge a déclenché un glissement de terrain qui a entraîné la mort de 24 personnes, la destruction de plusieurs maisons, et emporté des dizaines de véhicules.

Eugenio Cisterna, détail de la mosaïque La Pentecôte — 1903
Basilique Notre-Dame du Rosaire de Lourdes

Eugenio Cisterna, La Pentecôte — 1903
Mosaïque de la basilique Notre-Dame du Rosaire de Lourdes
Introduction — Ibn 'Arabî et la mystique de l'Islam
Selon le professeur Henry Corbin, l'un des plus prolifiques spécialistes du mysticisme de l'Islam du XXe siècle, Ibn 'Arabî (1165-1240) était
« un génie spirituel qui était non seulement l'un des plus grands maîtres du soufisme dans l'Islam, mais aussi l'un des grands mystiques de tous les temps. »L'Imagination (khayâl), comme l'a montré Corbin, joue un rôle majeur dans les écrits d'Ibn 'Arabî. Dans les Openings [Ouvertures - NT], par exemple, Ibn 'Arabî dit à ce sujet :
« Après la connaissance des noms divins et de la révélation de soi et de son omniprésence, aucun pilier de la connaissance n'est plus complet. »Ibn 'Arabî critique fréquemment les philosophes et les théologiens pour leur incapacité à reconnaître sa signification cognitive. Selon lui, « aql » ou raison, un mot qui dérive de la même racine que « iqâl » ou entrave, ne peut que délimiter, définir et analyser. La raison perçoit la différence et la distinction, et saisit rapidement la transcendance et l'incomparabilité divines.

Stepan Bandera (au centre) portant la Croix du Mérite allemand 2e classe avec épées. Il ne se prétendait pas nazi, juste « nationaliste » ukrainien. Dès 1935, Bandera prône la violence politique. Il fait assassiner une soixantaine de personnalités dont deux ministres polonais. Durant la Seconde Guerre mondiale, il organise l’extermination des intellectuels juifs et slaves. Le nouveau régime ukrainien a élevé des monuments à sa gloire dont un à Lviv, ville où il supervisa un massacre.
Lucien Cerise : En Ukraine, les ennuis ont commencé en 2013, avec le lancement de la deuxième révolution colorée dans ce pays, nommée dans les médias « EuroMaïdan », formé à partir du surnom « Maïdan » de la place centrale de Kiev. Le but de cette insurrection était de faire tomber le président de la république en exercice, accusé d'être pro-russe, puis de purger l'État, l'administration et les médias de tout ce qui restait de fonctionnaires, d'intellectuels ou de journalistes favorables à la Russie.
Ceci dans la perspective de faire adhérer l'Ukraine à l'Union européenne, ce que Moscou peut supporter, et à l'OTAN, ce qui représente en revanche un danger mortel pour l'intégrité de la Russie. Sur le site de l'OTAN, la chronologie de toutes les étapes de l'intégration de l'Ukraine dans l'OTAN est récapitulée. Un extrait :
« En septembre 2020, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a approuvé la nouvelle stratégie de sécurité nationale de l'Ukraine, qui prévoit le développement du Partenariat spécifique OTAN-Ukraine en vue d'une adhésion du pays à l'Organisation. » [1]À noter, le site de l'OTAN est en quatre langues : l'anglais et le français - les deux langues diplomatiques - le russe, pour s'adresser à l'ennemi et, on se demande bien pourquoi, l'ukrainien ! Deux régions ukrainiennes ont désapprouvé en 2014 la révolution EuroMaïdan et l'avenir euro-atlantiste qu'elle promettait au pays : la Crimée, qui a rejoint la Russie, et le Donbass, que la Russie n'a pas accepté d'intégrer, ce qui a lancé une guerre civile entre l'État central de Kiev et cette région rebelle, devenue une sorte de nouvelle Vendée slave.
La perception exacte, le langage précis et l'objectivité sont les premières victimes des guerres et des conflits. Et pour cause. L'émotion éclipse la raison. Le prisme « nous/ils » réfracte et déforme nos pensées. L'individu est emporté par l'humeur collective. La frénésie gronde juste sous la surface.
Les expériences de guerre et de conflit ne sont cependant pas uniformes. Elles varient. Quel sang est versé, en quelle quantité ? Sommes-nous les protagonistes directs ou simplement les partisans empathiques de certains combattants ? Dans quelle mesure et pourquoi nous identifions-nous à un camp ? À quel point haïssons-nous l'autre camp ? Notre moi collectif est-il vulnérable ou confiant ? Quel est le niveau d'anxiété préexistant ?
L'un des principaux thèmes sous-jacents de la matrice Russie/Ukraine/OTAN est que l'Empire du mensonge (copyright Poutine) a été ébranlé jusque dans ses tréfonds par la capacité combinée des missiles hypersoniques russes et d'un bouclier défensif capable de bloquer les missiles nucléaires provenant de l'Ouest, mettant ainsi fin à la destruction mutuelle assurée (DMA).
Cela a conduit les Étatsuniens à presque risquer une guerre chaude pour pouvoir placer des missiles hypersoniques qu'ils n'ont toujours pas à la frontière occidentale de l'Ukraine, et être ainsi à trois minutes de Moscou. Pour cela, ils ont bien sûr besoin de l'Ukraine, ainsi que de la Pologne et de la Roumanie en Europe de l'Est.
En Ukraine, les Étatsuniens sont déterminés à se battre jusqu'à la dernière âme européenne — s'ils doivent pour réussir en passer par là. Il s'agit peut-être du dernier coup de dé (nucléaire). Et donc de l'avant-dernière tentative de contraindre la Russie à se soumettre en utilisant la dernière arme étatsunienne de destruction massive encore utilisable : SWIFT.
L'enquête déconstruit l'image lisse d'un mouvement qui a inspiré le public occidental, alors que trois mouvements néonazis étaient présents aux côtés des manifestants à Kiev fin 2013 et début 2014. De là, ils ont infiltré les institutions gouvernementales en Ukraine et, avec une aide militaire, financière et technologique considérable des forces de l'OTAN et des agences de renseignement occidentales, ont progressivement pris le contrôle des forces militaires du pays et les ont dirigées pour lancer une « opération anti-terroriste » qui visait les Russes ethniques opposés à la révolution de Kiev.
Commentaire : À la lumière de la guerre de libération/dénazification et démilitarisation menée par la Russie en Ukraine, le monumental article qui suit, bien que datant de 2018 et relatif à l'infrastructure mondiale massive de laboratoires d'armes biologiques que les États-Unis maintiennent dans le monde — mais aussi en Ukraine et en Géorgie — laisse à penser que la démilitarisation de l'Ukraine par la Russie ne concernerait pas uniquement les armes dites conventionnels, mais également les armes biologiques (même si ces dernières font certainement l'objet d'attentions particulières, au vue de leurs natures).
Nous avions publié en 2017 un article qui évoquait, au conditionnel, les laboratoires militaires américains en Ukraine :
— Les États-Unis seraient en train de transformer l'Ukraine en « bombe biologique », nous avons aujourd'hui un certain nombre de réponses...
et un autre en 2018 qui présentait celui que nous publions aujourd'hui :
— Enquête journalistique: les États-Unis développent des armes biologiques dans les laboratoires à travers le monde
En ce qui concerne l'accusation de la Chine qui pointe du doigt depuis le début de la « crise Covid-19 » un certain laboratoire biologique installé de longue date dans le Maryland aux États-Unis, Fort Detrick pour le nommer, comme étant une source possible du Sras-CoV-2/Covid-19, voir notre article :
— Les preuves irréfutables de l'origine humaine du Sras-Cov-2
L'armée américaine produit régulièrement des virus, bactéries et toxines mortels en violation directe de la Convention des Nations Unies sur l'interdiction des armes biologiques. Des centaines de milliers de personnes involontaires sont systématiquement exposées à des agents pathogènes dangereux et à d'autres maladies incurables. Des scientifiques de la guerre biologique utilisant la couverture diplomatique testent des virus artificiels dans les laboratoires biologiques du Pentagone dans 25 pays à travers le monde. Ces laboratoires bilogoqies américains sont financés par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA [« Agence de réduction des menaces de la Défense »]) dans le cadre d'un programme militaire de 2,1 milliards de dollars — Cooperative Biological Engagement Program (CBEP [« Programme coopératif d'engagement biologique »]) — et sont situés dans des pays de l'ex-Union soviétique tels que la Géorgie et l'Ukraine, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et en Afrique.
Tout au long du mois, des blizzards jamais vus ont frappé une grande partie de la côte Est et des États du centre des États-Unis et ont paralysé des villes entières et privé d'électricité des millions de personnes.
Cette situation survient près d'un an après les dommages causés pendant plusieurs jours au réseau électrique du Texas par un gel catastrophique qui avait privé d'électricité des millions de personnes et provoqué des centaines de décès. Ce fut l'une des pires coupures du réseau électrique de l'histoire des États-Unis.
Les États de la partie supérieure de la côte Est sont déjà confrontés à des pénuries alimentaires, sans perspective de réapprovisionnement à ce jour. Certains de ces États comptent sur le Canada pour leurs importations alimentaires, mais cette situation pourrait n'être que temporaire puisque les chaînes d'approvisionnement et de distribution du Canada sont désormais interrompues.
C'est ce qui se passe lorsqu'une bande de hyènes, de chacals et de petits rongeurs en haillons titillent l'ours : un nouvel ordre géopolitique voit le jour à une vitesse vertigineuse.
D'une réunion dramatique du Conseil de sécurité russe à une leçon d'histoire de l'ONU donnée par le président russe Vladimir Poutine, en passant par la naissance des Bébés Jumeaux - les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk - jusqu'à l'appel lancé par les républiques séparatistes à Poutine pour qu'il intervienne militairement afin d'expulser du Donbass les forces ukrainiennes de bombardement et de pilonnage soutenues par l'OTAN, tout s'est déroulé sans heurts, à la vitesse de la lumière.
Commentaire: Oui, la Russie en a assez de l'élite occidentale à deux visages, pour qui le droit international est un bâton avec lequel on peut frapper les autres pays sans le respecter soi-même, parce que l'élite occidentale se considère comme exceptionnelle. La Russie va maintenant montrer que les lignes rouges sont des lignes rouges et qu'elles seront renforcées si les efforts diplomatiques normaux restent vains.
Voir aussi en anglais :