Par la tromperie, la guerre tu mèneras.
Lorsque le MH370 de Malaysia Airlines s'est volatilisé dans les airs le 8 mars dernier, une mission internationale de secours a passé au peigne fin deux océans, a examiné de près les images satellites et les images radars, et a consulté les relais de transmission automatiques entre les différentes parties de l'avion et leurs fabricants, qui surveillent le fonctionnement du système aérien en temps réel. Malgré ces multiples couches de systèmes de surveillance haute technologie, on n'a toujours retrouvé aucune trace du Boeing 777-200ER porté disparu. Du moins, c'est ce qu'on nous dit. La totalité des 239 passagers et de l'équipage sont officiellement portés disparus et présumés morts. Des avions ont déjà littéralement disparu dans le passé, mais jamais avec autant de passagers à bord.
Comme si cela n'était pas assez extraordinaire en soi, 4 mois plus tard, voilà qu'un deuxième Boeing 777-200ER de Malaysia Airlines est « mis hors jeu », avec ses passagers et son équipage - certes, de façon plus facilement discernable cette fois-ci. Pour l'instant, aucun lien direct n'a été établi entre les deux événements, même si seul le plus ardent des matérialistes scientifiques pourrait faire montre d'une totale indifférence face au fait qu'il s'agit du même modèle d'avion issu de la même compagnie aérienne, sans parler de la synchronicité numérique : un Boeing-777, vol MH17, qui s'écrase le 17/07/2014, dix-sept ans jour pour jour après son baptême de l'air le 17/07/1997.
Le premier événement, en apparence aléatoire, a pris les médias de la planète par surprise. Par contre, le second s'est produit à l'épicentre de la« nouvelle guerre froide » qui fait actuellement rage. Comme d'habitude, celui qu'on entend le plus au sujet du crash du vol MH17 est le gouvernement américain, qui a tout de suite « su » exactement ce qui s'était passé, et « qui » avait causé la mort de 298 personnes innocentes : les « terroristes soutenus par la Russie » dans l'est de l'Ukraine ont « abattu le vol MH17 avec un missile sol-air tiré depuis un lance-missile BUK à proximité du lieu du crash, zone contrôlée par les terroristes. » Les « éléments de preuves » venant étayer les allégations du gouvernement américain sont toutefois inexistants, à moins de considérer les « médias sociaux » et le « sens commun » à la sauce américaine comme des preuves.