Les météorologues pensent que le changement climatique anthropique a renforcé La Niña, et déclenché ce qu'ils appellent le Greenland Block, une large zone de haute pression centrée sur le Pacifique nord associée à une zone de pression atmosphérique plus faible que d'habitude centrée sur le Pacifique occidental. Ils avancent même qu'il s'agit là du principal facteur qui expliquerait les records de froid glacial dans l'hémisphère nord cet hiver. Et pourtant, nous avons aujourd'hui les connaissances qui expliquent ces phénomènes : le Soleil façonne le climat, et la tendance d'un froid global pourrait s'intensifier dans les toutes prochaines années.
Les partisans du réchauffement climatique ont également souligné que la glace de mer de l'Antarctique a atteint son étendue la plus faible jamais enregistrée à la fin du mois de décembre. Pourtant, lorsque l'on regarde sur le long terme, la glace de mer de l'Antarctique affiche toujours une tendance à la hausse. En outre, la couverture neigeuse globale dans l'hémisphère nord est la deuxième plus élevée de ces 17 dernières années.
Dans sa critique de ce livre, le philosophe Eric Werner a souligné l'aspect le plus inquiétant de la guerre au XXIe siècle : son irruption dans l'espace intérieur des sociétés, sa transformation en une guerre du « tous contre tous », sans limites et sans règles. En tant qu'historien et stratège, Wicht « ne se contente pas de décrire les transformations en question, mais les relie à l'évolution globale de nos sociétés, montrant qu'elles sont la conséquence de bouleversements plus profonds. »
Nous sommes aujourd'hui les témoins directs de ces bouleversements profonds, au quotidien. Depuis la publication de son livre, des événements aux proportions tectoniques se sont produits. Il nous a semblé utile de faire le point sur l'esprit et les modalités de l'autodéfense à l'heure du retour de la guerre « conventionnelle » entre forces armées. [Cet entretien est réalisé par Laurent Schang, qui dirige la maison d'édition Éditions Polémarque, à Nancy, France, et Slobodan Despot, basé en Suisse, qui publie le magazine Antipresse.] Un grand merci à Arnaud Imatz et Jean-Cyrille Godefroy, qui ont rendu tout cela possible.
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la couverture neigeuse dans l'hémisphère nord qui s'étend du Minnesota aux États-Unis à la Sibérie est la deuxième plus importante enregistrée au cours des 17 dernières années pour un mois de novembre. Une importante couverture neigeuse au début de la saison froide n'est pas un bon signe, sachant que les masses d'air peuvent se renforcer au cours des mois suivants. Jusqu'à présent, la tendance est à la persistance d'un hiver froid et rigoureux.
Mais peut-être que les pathocrates au pouvoir ne se soucient plus de ce que pensent les « petites gens ». Qu'est-ce qui a fait reculer les gouvernements au moment où ils étaient sur le point d'imposer physiquement la « vaccination » obligatoire en 2022 : des preuves croissantes que les « injections vaccinales » n'avaient aucun effet sur la réduction de la transmission du Covid-19 ou sur le nombre des hospitalisations ? L'inquiétude face au mécontentement croissant et généralisé ? Ou l'annonce par Vladimir Poutine, fin février, que la Russie ne resterait plus les bras croisés pendant qu'un régime fantoche installé par les États-Unis en Ukraine y attaquait les Russes ethniques ?
La plupart des gens ne le sont pas, pour une raison ou une autre.
Certaines personnes détestent le fait qu'il y ait une guerre là-bas, tandis que d'autres l'aiment mais détestent le fait qu'elle n'a pas encore été gagnée, d'un côté ou de l'autre.
Les évènements sont coupés de leurs causes et de leurs effets, si bien qu'on ne peut pas les comprendre et, d'ailleurs, ça n'a pas d'importance. La question du pourquoi a été rayée de la langue française, car probablement trop dangereuse pour les pouvoirs en place. Les élèves sont promenés à travers l'histoire, la géographie, les auteurs, un peu comme des touristes dans un bus. Le bus s'arrête, les touristes descendent, prennent des photos tout en écoutant distraitement le guide et remontent. Ils ne viennent pas découvrir un pays, une langue, une culture, ni faire connaissance avec ses habitants, et ils seraient le plus souvent même incapables de placer sur une carte l'endroit où ils sont. Leur seul but est de prendre des photos qu'ils pourront fièrement exhiber à leur retour, tels des diplômes arrachés haut la main, en se vantant du nombre de pays qu'ils ont fait : Moi, l'année dernière j'ai fait le Zimbabwe, l'année prochaine, je ferai la Corée du nord.
Pour l'enseignant d'histoire, de géographie, de français ou même de science, c'est à peu près la même chose. La seule chose qui lui importe, c'est de boucler le programme à la fois utopique, démesuré et superficiel imposé par sa hiérarchie pédagogiste, sans y laisser sa peau.
L'époque contemporaine présente une reconstitution renforcée du système de contradictions qui caractérise le système capitaliste depuis sa création. Le problème structurel associé au mode de production capitaliste est son caractère "exponentiel croissant monotone", c'est-à-dire sa tendance intrinsèque à alimenter des processus de "rétroaction positive", d'"intérêts composés" et de croissance illimitée. Dit autrement : le mécanisme du capital, vivant de sa propre augmentation, tend à pousser tous les facteurs de production constamment dans la même direction, créant ainsi un déséquilibre systématique. Le système pousse donc au sommet la croissance indéfinie de la production, la croissance indéfinie de l'accumulation du capital, la croissance indéfinie de l'exploitation des personnes, la croissance indéfinie de l'exploitation de la nature.
Kousoumna Libaa, spécialiste du climat, a déclaré :
Les précipitations de cette année 2022 sont tout à fait exceptionnelles. Depuis le début de la saison de la mousson, le volume de la pluviométrie a été particulièrement élevé ; il a plu sans discontinuer durant les mois d'août et septembre et il a continué de pleuvoir au mois d'octobre.Le Nigeria a connu ses pires inondations depuis dix ans avec 18 des 36 États touchés : au moins 600 personnes sont mortes et des dizaines de milliers de têtes de bétail ont péri dans les eaux et les maladies hydriques.
Au Cameroun, les eaux de crue ont causé d'importants dégâts dans la région du nord, détruit des cultures et des maisons, et le gouvernement tchadien a déclaré l'état d'urgence en raison des inondations qui ont affecté plus d'un million de personnes.
Commentaire: Vous pouvez lire la seconde partie ici