Comme la plupart des analystes et des commentateurs politiques occidentaux, j'ignorais l'existence des néo-nazis ukrainiens jusqu'en 2014. Lors du renversement du président élu, je vivais alors en Syrie, j'ai cru qu'il s'agissait de groupuscules violents ayant fait irruption sur la scène publique pour prêter main-forte aux éléments pro-Européens. Cependant, depuis l'intervention militaire russe, j'ai découvert progressivement quantité de documents et d'informations sur ce mouvement politique qui représentait, en 2021, un tiers des forces armées ukrainiennes. Cet article en présente une synthèse.
Robert Kennedy Jr. résume le dossier dans son livre American Values [1]:
[JFK] a obstinément refusé d'envoyer des troupes de combat au Vietnam, ce qui lui a valu l'antipathie des libéraux et des conservateurs, qui lui ont reproché d'avoir « jeté l'éponge » dans la lutte contre le communisme international. [...] Lorsque Johnson s'est rendu au Vietnam en mai 1961 à la demande de Jack [John], il est revenu fermement convaincu qu'il était insuffisant d'envoyer des conseillers militaires et du matériel : la victoire exigeait des troupes de combat américaines capables d'une action indépendante contre les combattants de la guérilla.Entre 1965 et 1968 seulement, 643 000 tonnes de bombes ont été larguées, soit trois fois plus que pendant la Seconde Guerre mondiale, sur un pays majoritairement rural. La guerre du Vietnam a considérablement renforcé le déjà monstrueux « complexe militaro-industriel », au sujet duquel Eisenhower avait mis en garde les Américains dans son discours d'adieu.
Pratiquement tous les conseillers de Jack étaient d'accord, mais le Président a fermement résisté, affirmant que nous pouvions soutenir les Sud-Vietnamiens mais que nous ne pouvions pas lutter pour eux. En y repensant plus tard, [Maxwell] Taylor [chef des états-majors] observa : « Je ne me souviens de personne qui était fortement contre [l'envoi de troupes de combat au Vietnam], à l'exception d'un homme, et c'était le Président. Le Président ne voulait tout simplement pas être convaincu que c'était la bonne chose à faire. C'était vraiment la conviction personnelle du Président que les troupes terrestres américaines ne devraient pas entrer. »
Le 11 octobre 1963, cinq semaines avant sa mort, JFK a contourné son propre Conseil de sécurité nationale et a publié le mémorandum d'action de sécurité nationale 263, officialisant le retrait du Vietnam de « 1 000 militaires américains d'ici la fin de 1963 » et « la majeure partie du personnel américain d'ici la fin de 1965 ». Le 20 novembre 1963, deux jours avant son voyage à Dallas, Jack a annoncé lors d'une conférence de presse un plan pour évaluer « comment nous pouvons sortir les Américains de là-bas. Maintenant, c'est notre objectif, ramener les Américains à la maison ». Le lendemain matin, il passa en revue une liste de victimes pour le Vietnam indiquant que soixante-treize Américains y étaient morts à ce jour. Ébranlé et en colère, Jack déclara à son attaché de presse adjoint, Malcolm Kilduff : « Après mon retour du Texas, cela va changer. Il n'y a aucune raison pour que nous perdions un autre homme là-bas. Le Vietnam ne vaut pas une autre vie américaine. » Le 24 novembre 1963, deux jours après la mort de Jack, Lyndon Johnson a rencontré l'ambassadeur américain au Vietnam, Henry Cabot Lodge, que Jack avait été sur le point de renvoyer pour insubordination. LBJ déclara à Lodge : « Je ne serai pas le président qui a vu l'Asie du Sud-Est suivre le même chemin que la Chine. » En fin de compte, 500 000 Américains [...] sont entrés dans les rizières du Vietnam et 58 000 ne sont jamais revenus.
Des trombes d'eau et des inondations record continuent de faire des ravages dans le monde entier et les activités volcaniques et sismiques de la ceinture de feu ont concomitamment atteint un pic en septembre.
- Séisme de magnitude 6,9 dans la partie centrale de la dorsale médio-atlantique le 4 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,6 dans la région de la Nouvelle-Guinée orientale le 10 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,0 au sud-est des îles Loyauté le 14 septembre ;
- Séisme de magnitude 6,9 à Taïwan le 18 septembre ;
- Séisme de magnitude 7,6 à Michoacan, Mexique le 19 septembre.
Le 19 septembre 2017, un séisme de magnitude 7,1 a frappé Puebla, tuant 369 personnes dans plusieurs États, principalement à Mexico.
Et cette année, un séisme de magnitude 7,6 a frappé Mexico... le même jour que les années susmentionnées.
De même que Mikhaïl Gorbatchev avait vu dans la catastrophe de Tchernobyl la dislocation inévitable de l'URSS, de même nous pensons que le sabotage des gazoducs Nord Stream marque le début de la chute économique de l'Union européenne.
Le combat des États-Unis pour maintenir leur hégémonie mondiale a franchi sa troisième étape.
Les ravages provoqués par les précipitations et les inondations se sont succédés sans interruption sur un tiers du territoire pakistanais pendant la majeure partie de l'été. Ces pluies de mousson et ces inondations catastrophiques sont d'une ampleur et d'une portée sans précédent. Jusqu'à présent, 33 millions de personnes ont été affectées et toute l'agriculture du pays, un pilier de l'économie pakistanaise, est en péril. Près de la moitié de la récolte de coton a été perdue.
En Afghanistan, plusieurs provinces des régions de l'est, du centre, du sud et de l'ouest ont également été éprouvées par d'importantes précipitations qui ont provoqué des crues soudaines et des glissements de terrain dans lesquels plus de 180 personnes ont trouvé la mort, 8 000 autres au moins ont été déplacées et plus de 3 000 maisons ont été endommagées.
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? N'est-il pas difficile pour vous parfois de porter le nom de Douguine, et donc d'être forcément assimilée à votre papa ?
Daria Douguine : Je suis diplômée de la faculté de philosophie de l'université d'État de Moscou, avec un diplôme en histoire de la philosophie. Mes recherches portaient principalement sur la philosophie politique du néoplatonisme tardif, un sujet d'un intérêt sans fin. La principale ligne de pensée de la philosophie politique des néoplatoniciens tardifs est le développement de l'idée d'une homologie de l'âme et de l'État et de l'existence d'un ordre triple similaire dans les deux. De même qu'il y a trois bases dans l'âme, de même dans l'État (et les platoniciens décrivent le modèle indo-européen, plus tard parfaitement théorisé dans les travaux de Dumezil) il y a aussi trois domaines - ce modèle se manifeste dans l'Antiquité et au Moyen Âge. La compréhension existentielle et psychique de la politique est en fait perdue à bien des égards aujourd'hui, nous sommes habitués à voir la politique uniquement comme une technique, mais le platonisme révèle un lien profond entre les processus politiques et psychiques. Il est urgent aujourd'hui de rétablir une telle vision complète des processus politiques, c'est-à-dire d'examiner la « politique existentielle ».
En 1941, j'avais trois ans et demi lorsque ma famille a été forcée de quitter notre maison en Roumanie et déportée en Ukraine.
La diminution de l'activité solaire a également contribué à l'affaiblissement de la magnétosphère, ce qui signifie (entre autres choses) que davantage de rayons cosmiques traversent sans entrave les couches supérieures de notre atmosphère, ce qui entraîne une augmentation de la couverture nuageuse. Mais ce n'est pas tout, n'oublions pas que l'accumulation de particules de cendres et de poussières volcaniques et cométaires participe à la formation des nuages et favorise les précipitations, de sorte que nous avons un mélange parfait pour des précipitations pluvieuses et des inondations sans précédent.
Si l'on ajoute à cela la baisse des températures dans les couches supérieures de l'atmosphère, les chutes d'énormes grêlons et de neige hors saison prennent tout leur sens. En outre, le courant-jet poursuit ses « méandres » inhabituels, notamment en créant un « double flux » qui provoque des poches de chaleur.
Comme nous le soulignons depuis un certain temps, nous entrons dans un schéma météorologique global qui laisse présager un refroidissement planétaire ou une ère glaciaire.
L'OTAN est connue pour être une structure militaire, chargée de la protection des pays ayant signé le Traité de l'Atlantique nord.
On a vu avec les réseaux stay-behind qu'elle s'est aussi mêlée de politique et de propagande, mais c'était encore discret. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas : l'OTAN dispose d'un « Centre d'excellence de la communication stratégique » (STRATCOM) qui forme les journalistes et leur fournit des outils pour exercer cette nouvelle et étrange forme de « journalisme » qu'est le « fact checking ».
On voyait bien dans les derniers exercices « pandémiques » que les préoccupations étaient de plus en plus focalisées sur le contrôle de l'information pour faire accepter les mesures liberticides variées et permettre la « vaccination ».
L'OMS a été leader dans cette stratégie de propagande et de censure des paroles critiques. Dès le 31 mars 2020 elle alertait sur les « fausses informations » en matière de covid et de traitements.
Commentaire: Toutes les emphases sont de Sott, sauf précision de l'auteur.
Voir aussi :
- « Guerre cognitive » : l'être humain et son cerveau, nouveaux champs de bataille de l'OTAN
- La « guerre cognitive » des armées de l'OTAN est lancée
- « MindSpace » ou les PsyOps et la guerre limbique — Comment gagner la bataille de l'Esprit face aux techniques d'ingénierie sociale et de guerre psychologique
- Totalitarisme et guerre psychologique pour le contrôle des esprits — Comment sortir de la transe hypnotique et de la programmation neurolinguistique
- La propagande de guerre change de forme
Commentaire: Voir aussi :