Commentaire : Les populations sont mises en danger par les mesures prises pour les sauver d'un éventuel Covid19. Les remèdes pourraient donc bien s'avérer pires que la maladie. L'enfer est pavé de bonnes intentions, n'est-ce pas ?
Bien qu'il n'ait pas prononcé le mot, Emmanuel Macron a annoncé, lundi 16 mars au soir, une période de confinement de quinze jours minimum afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. Quelles peuvent être les répercussions psychologiques dans la population ?
Je constate tout d'abord que le président de la République a fait attention aux termes employés. Il a également annoncé une période relativement courte, contrairement à ce qui a été décidé dans d'autres pays européens et contrairement à ce que préconisait le conseil scientifique. Quinze jours est une durée compréhensible pour les Français mais elle est aussi renouvelable.
Commentaire : Deux jours plus tard, on parle déjà d'un mois, voire de six semaines...
Pourquoi, d'après-vous, le chef de l'État n'a-t-il pas prononcé le mot « confinement » ? Est-ce une façon de ne pas angoisser la population ?
Le mot confinement est un mot très anxiogène. Généralement, on confine les gens qui sont malades, qui risquent de mourir... Donc c'est un mot angoissant. On constate néanmoins qu'Emmanuel Macron a utilisé, à plusieurs reprises, la phrase : « Nous sommes en guerre », qui n'en est pas moins anxiogène. On remarquera également que plusieurs ministres ont, eux, en revanche bien employé le mot « confinement ». L'intention est quoi qu'il en soit la même : celle de dire aux Français de rester chez eux.
Commentaire : Oui, et d'épargner à Macron d'avoir à dire lui-même le mot confinement : ainsi, il devient apparemment moins autoritaire. Mais pour le mot guerre, c'est son rôle, il est Chef d'État et des Armées, il déclare donc la guerre au Covid-19...
N'est-ce pas étrange d'entendre nos gouvernants devenir tout soudainement inquiets pour les faibles et les démunis, au point qu'ils demandent aux hôteliers de bien vouloir accueillir les SDF dans leurs établissements, maintenant vides ? Devrait-on croire que, du jour au lendemain, ils ont à cœur le bien de chaque individu ? Coronavirus : les hôteliers mis à contribution pour accueillir des SDF
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