Commentaire : A la lumière de ce que l'on sait sur les virus, le coronavirus ne serait-il pas en fait nécessaire à notre évolution ? Ne ferait-il pas partie des mécanismes utilisés par la nature pour transmettre de l'information ? Au final ne nous serait-il pas d'une grande aide en apportant des briques à notre ADN ? On a tendance à considérer que les virus sont uniquement des grands méchants. L'article qui suit montre que ce n'est pas si simple et qu'ils sont peut-être à l'origine de la vie. Si les virus ont « inventé » l'ADN, avoir une peur panique d'un virus finalement très faiblement létal sauf pour les gens affaiblis, est peut-être juste une folie.
Depuis leur découverte, les virus sont restés exclus de l'arbre de l'évolution. Aujourd'hui, de nombreux biologistes discutent ce fait, et donnent aux virus un rôle primordial dans les changements subis par nos cellules ancestrales.
Les virus posent un problème de fond aux biologistes : comment les situer dans l'ensemble du monde vivant ? Sont-ils seulement en vie ? D'après la théorie cellulaire élaborée au XIXe siècle, tout être vivant est constitué de cellules, ce qui n'est pas le cas des virus. Au milieu du XXe siècle, l'observation des cellules au microscope électronique a conduit à diviser le monde du vivant entre les cellules eucaryotes, qui possèdent un noyau entouré d'une membrane, et les cellules procaryotes, qui en sont dépourvues.
Les virus ont été arbitrairement rattachés à l'une de ces deux catégories en fonction de leurs hôtes. Les virus « procaryotes » étaient clairement opposés aux virus « eucaryotes ». On supposait alors que les virus avaient dû se former à partir de fragments d'acides nucléiques issus d'organismes cellulaires procaryotes ou eucaryotes, devenus par la suite autonomes et infectieux.
Modèles expérimentaux simples pour les pionniers de la biologie moléculaire, objets d'étude privilégiés pour la microbiologie médicale, les virus n'intéressaient généralement pas les évolutionnistes. Cette situation est en train d'évoluer. En effet, nous connaissons de mieux en mieux les virus grâce au séquençage de leurs génomes, et à l'analyse structurale de leurs protéines. Ces travaux ont montré que les virus forment un monde à part, qui coévolue depuis les temps les plus anciens avec le monde cellulaire.
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