Traduction : SOTT Avertissement au lecteur : Rien dans cet article d'investigation ne devrait être interprété comme une preuve que Sott.net approuve les activités manipulatoires d'organisations telles que la scientologie ou toute autre organisation qui profite de la fragilité humaine. Non seulement nous reconnaissons la nécessité de protéger les personnes vulnérables, au sein de la société, de ce genre d'escrocs « New Age », mais en outre, depuis ces 10 dernières années, nous nous efforçons sans relâche de démasquer ces prédateurs. Ce sont d'ailleurs les escrocs New Age que nous avons démasqués qui ont commencé à nous calomnier en nous affublant de l'étiquette « secte ». Le problème s'avère toutefois que les groupes financés par l'État et prétendument créés dans le but de protéger les citoyens des « manipulations mentales » ont leurs propres motivations ; des motivations qui, au final, sont tout aussi pernicieuses que celles des groupes promoteurs de charlatans qu'ils prétendent combattre. Preuve en est le fait que la MIVILUDES n'a opéré qu'une attaque symbolique contre la scientologie ; les scientologues n'ont jamais subi de descente de police ni d'interrogatoire (au contraire de nombreux groupes inoffensifs) et, à l'issue d'un procès hyper-médiatisé, ont été condamnés à une amende de seulement 600 000 €, ce qui, pour une organisation aussi riche, équivaut à une petite tape sur les doigts. Pendant ce temps-là, et à plusieurs occasions, le président Sarkozy faisait ami-ami avec le représentant de la scientologie, Tom Cruise. En bref, les actions menées par la MIVILUDES contre la scientologie ne sont rien d'autre que de l'esbroufe.
Depuis les années 1970, les gouvernements français qui se sont succédés ont utilisé à outrance et exagéré le danger posé par les groupes New Age, dans le but d'imposer au peuple français un conformisme oppressif en matière de croyance : il s'agit de croire en l'État lui-même. Il s'agit ni plus ni moins que de remplacer une idéologie destructrice et manipulatrice par une autre. Comme l'a déclaré la principale organisation anti-secte en France - la MIVILUDES :
« Une répression de la part de l'Etat est donc nécessaire si un certain nombre de critères doivent être satisfaits :
- Une ou plusieurs personnes commencent à croire en certaines idées qui s'écartent de celles généralement acceptées par la société. »
C'est-à-dire, lorsque des personnes ordinaires commencent à adopter des idées qui pourraient, de façon générale, menacer le contrôle qu'exercent les psychopathes au pouvoir sur la masse des êtres humains normaux [1].
L'inquiétant état des lieux que nous exposons dans les paragraphes qui suivent ne concerne toutefois pas que le peuple français. Le phénomène est mondial, et ses racines remontent aux années 1960 et 1970, période marquée par les tentatives des « agences de renseignement » occidentales et de certains éléments au sein des gouvernements occidentaux de récupérer et de discréditer le
« Mouvement du potentiel humain » et son rejeton - le mouvement New Age - et d'imposer un conformisme de pensée et de croyance à des centaines de millions de personnes.
À l'origine, cette stratégie impliquait l'infiltration et le détournement de tout groupe qui commençait à distinguer (et à évoquer) les problèmes inhérents aux gouvernements et grosses sociétés qui dominaient (et détruisaient) le monde. Il s'agissait - et c'est toujours le cas - de contrôler la population - mentalement, physiquement et spirituellement - de tout pays donné. Mais l'objectif ne se limitait pas à infiltrer ces groupes. Après tout, garder constamment à l'œil chaque nouveau groupe et tenter de le corrompre via l'infiltration nécessiterait beaucoup d'efforts et d'effectifs. L'idéal était donc de pouvoir diaboliser automatiquement tout groupe qui « déviait » des normes sociales ou proposait des idées qui étaient contraires aux plans des gros gouvernements et des grosses sociétés. En gangrénant ces groupes, la réponse logique fut trouvée.
Une fois qu'un groupe avait été infiltré (ou créé de toutes pièces par une agence de renseignement), il était facile de faire passer ses membres pour des malades. Les groupes qui ont perdu pied avec la réalité finissent par recourir à des mesures extrêmes, comme le suicide - du moins c'est le raisonnement. Quel meilleur moyen de diaboliser l'idée même de « modes de vie alternatifs » que de médiatiser quelques cas où de tels groupes commettent un « suicide collectif » ?
Mais les individus impliqués dans ce genre de subterfuge sont toujours à l'affut d'une opportunité pour maximiser leurs profits en un minimum d'efforts. Les groupes sélectionnés pour se voir transformer en « secte » ne sont au final que des atouts sacrifiables, et ces atouts des agences de renseignement servent traditionnellement de couverture aux activités illégales de certains responsables politiques ou dirigeants de grosses sociétés.
Si des individus influents bénéficiant de certaines relations veulent s'engager dans des activités lucratives illégales, ils s'organiseront en secret et tenteront de garantir pour eux-mêmes la possibilité d'un démenti. S'ils veulent s'engager dans des activités HAUTEMENT illégales (comme la vente d'armes prohibée par le droit international, le blanchiment d'argent, le renversement de gouvernements, les fausses attaques terroristes, les réseaux pédophiles, etc.), ils s'organiseront sous le couvert d'une organisation qui pourra, si nécessaire, être dénoncée comme « secte apocalyptique ». Après tout, les « suicidés collectifs » ne risquent pas de parler, et on s'interroge peu sur leurs motivations : ce sont juste des malades, point final.
En outre, ces « suicides sectaires » établissent de manière très efficace la « réalité » des sectes dangereuses dans l'esprit du public, et cette « réalité » peut alors être utilisée pour diffamer, menacer et, si possible, détruire tout groupe qui menace le statu quo, à savoir les psychopathes au pouvoir qui utilisent la population comme esclaves.
La « secte » et le « suicide collectif » de Jonestown (qui étaient manifestement une
opération de la CIA) illustrent cette stratégie, mais il y a eu beaucoup d'autres opérations similaires, qui, ensemble, ont donné naissance au
mème « sectaire » dans la société moderne. Mais à notre époque moderne, c'est en France - où l'adhésion et l'admiration pour les « normes » culturelles françaises sont vues comme la quintessence de l'équilibre mental et de la raison - que le mème « sectaire » a été utilisé avec le plus de succès.
Commentaire: [1] Au sens où l'entend le psychiatre A. Lobaczewski, à savoir les individus non psychopathiques.