Le dégel progressif des Grands Lacs américains, après un hiver exceptionnellement froid et neigeux, a des conséquences spectaculaires Poussés par les vents et l'eau, des milliers de blocs de glace s'amassent sur les rives des lacs américains : d'immenses piles de glace sont alors poussées sur les terres, envahissant les côtes, parfois jusqu'aux habitations.
Certaines de ces piles s'élèvent jusqu'à une dizaine de mètres de hauteur et menacent les résidences côtières des lacs Michigan, Superior et Winnebago. Il y a un mois encore, 90% de la surface des lacs américains était gelée, sachant que la normale pour la même époque se situe autour de 40%. Actuellement, c'est encore 39% de la surface des lacs qui est toujours prisonnière de la glace. La faute à un hiver historique marqué par une succession inédite de tempêtes de neige accompagnées d'un froid glacial et durable.
Ce dégel tardif et lent n'est pas sans conséquence sur les activités humaines et la faune : retard dans les transports de marchandises et activités nautiques printanières des lacs, retard dans la migration des oiseaux, hécatombe de poissons et de canards qui s'en nourrissent.
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