Première partieVoici la deuxième partie du rapport commandé par le département de la Défense du Pentagone, qui envisage pour 2010 un brusque refroidissement du climat. Bien sûr, le Pentagone ne diffuse pas ses rapports sans arrières pensées, notamment sur les solutions qu'il préconise. C'est donc avec un certain recul qu'il faut prendre connaissance de ce document.Un autre scénario pour l'hémisphère sudUne très grande incertitude subsiste à propos du développement du climat dans l'hémisphère sud, principalement parce que nous disposons de moins données paléoclimatologiques que pour l'hémisphère nord. Les modèles de climat dans les régions principales de l'hémisphère sud pourraient imiter ceux de l'hémisphère nord, devenant plus froids, plus secs et plus rudes, en raison de flux de chaleur depuis les tropiques vers l'hémisphère nord qui tentent d'équilibrer thermodynamiquement le système climatique. Ou alors, le refroidissement de l'hémisphère nord pourrait entraîner une augmentation de la chaleur, des précipitations et des tempêtes dans le sud, la chaleur normalement transportée loin des régions équatoriales par les courants océaniques se retrouvant emprisonnée et le réchauffement des gaz à effet de serre continuant à s'accélérer. D'une façon ou d'une autre, il n'est pas invraisemblable que le changement brusque du climat provoquera des conditions atmosphériques extrêmes, touchant en même temps plusieurs des principales régions du monde en terme de population et d'agriculture et mettant à l'épreuve l'approvisionnement en nourriture, en eau et en énergie de la planète.
Les régions : 2010 à 2020Europe. Durement frappée par le changement climatique, avec une moyenne annuelle des températures qui chute de 3,3°C en moins d'une décennie et des écarts plus importants encore le long de la côte nord-ouest. Le climat en Europe du Nord-Ouest est plus froid, plus sec et plus venté, la faisant davantage ressembler à la Sibérie. L'Europe du Sud connaît de moindres changements mais souffre néanmoins par moment de brusques refroidissements et de rapides changements de température. La réduction des précipitations fait de l'appauvrissement des sols un problème dans toute l'Europe, contribuant à la pénurie alimentaire. L'Europe lutte pour contenir l'émigration des nations scandinaves et de l'Europe du nord à la recherche de chaleur, ainsi que pour refouler l'immigration issue des pays gravement touchés en Afrique et ailleurs.
États-Unis. Un temps plus froid, plus venté et plus sec rend les saisons de culture et de récolte plus courtes et moins productives dans tous les États-Unis du Nord-est, plus longues et plus sèches dans le sud-ouest. Les zones désertiques sont exposées à une recrudescence des tempêtes, alors que les zones agricoles souffrent de l'appauvrissement des sols du fait de l'élévation de la vitesse des vents et de la réduction de l'humidité au sol. L'évolution vers un climat plus sec est particulièrement prononcée dans les États du sud. Comme l'élévation du niveau de l'océan continue le long des côtes, les zones littorales qui étaient en péril pendant la période de réchauffement le demeurent. Les États-Unis se replient sur eux-mêmes, investissant leurs ressources pour nourrir leur propre population, renforcer leurs frontières et gérer la tension mondiale croissante.
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