Comètes
Souvenez-vous, c'était il y a un an. Les astronomes du monde entier attendaient avec fébrilité l'arrivée de deux comètes potentiellement très brillantes, à savoir C/2011 L4 PanSTARRS et C/2012 S1 ISON, ce qui avait valu à l'année 2013 d'être baptisée « Année des Comètes ».
Las, la maxime de David Levy voulant que « les comètes sont comme sont les chats : elles ont une queue, et font absolument ce qu'elles veulent » n'a jamais été aussi vraie que cette année, puisque le double spectacle tant annoncé n'a franchement pas été à la hauteur. La comète PanSTARRS, perdue dans les lueurs crépusculaires, a souffert de conditions d'observation totalement apocalyptiques, tout du moins en Europe.
Quant à ISON, l'activité de son noyau a d'abord eu beaucoup de mal à se mettre en route. Malgré une hausse spectaculaire de son éclat à la mi-novembre, cette célèbre boule de neige sale n'a pas survécu à son passage au plus près du Soleil.
Fin novembre, ISON a honoré son unique et fatal rendez-vous avec notre astre. La comète est née dans le nuage d'Oort, vaste sphère composée de blocs de glace entourant le Système solaire. À l'époque où il n'y avait même pas une bactérie sur la jeune planète Terre, ISON commençait sa lente chute vers le Soleil en gagnant de plus en plus de vitesse. Sa matière porte une marque intacte du milieu interstellaire. Sergueï Boulat, directeur du groupe de cryoastrobiologie de l'Institut de physique nucléaire de Saint-Pétersbourg, explique que c'est pour cela qu'aura lieu une véritable chasse sur Terre.
« Lorsque la comète a volé vers le Soleil, il y avait déjà une trainée de gaz et de poussière derrière elle. Maintenant, à la mi-janvier, la Terre va rentrer dans cette trainée, qui existait déjà avant son approche du Soleil. Notre objectif est de rassembler les restes de cette poussière qui n'auront pas été trop soumis à la chaleur. Elle a quatre milliards d'années et des poussières. Il s'agit surtout de microparticules de poussière ne mesurant pas plus que quelques microns. Pourquoi ? Ces particules, en rentrant dans l'atmosphère terrestre, même à une grande vitesse, n'ont pas été suffisamment chauffées pour que toute la matière organique qu'elles pourraient contenir disparaisse totalement. »
Le 31 décembre 2011, j'écrivais un court article prédisant que le monde n'allait pas prendre fin en 2012 comme tant de personnes le voulaient. Je faisais remarquer que beaucoup de « Fins du Monde » avaient été prédites au cours de l'histoire et que l'épouvantail 2012 n'était pas tellement différent. En fait, vous pouvez presque parier que si quelqu'un prédit quelque chose, cela n'arrivera pas parce que dès qu'une prédiction est faite, les gens se mettent à agir différemment, ce qui change l'issue. Pensez simplement à Jonas qui avait prophétisé la destruction de Ninive et à quel point il fut furieux quand Dieu changea soi-disant d'avis car les gens avaient jeûné et s'étaient repentis de leurs méfaits, quels qu'ils fussent.
D'un autre côté, il semble y avoir quelque chose dans cette affaire de prédiction mais peu de personnes comprennent correctement. Pensez simplement à la secte fondamentaliste qui prédit la fin du monde pour mi-mars 2011. Dans l'ensemble, le monde n'a pas pris fin, évidemment, mais la vie telle qu'ils la connaissaient a bien cessé pour beaucoup de personnes au Japon, grâce à un séisme impressionnant et un tsunami.
Donc, nous avons survécu à 2012 et maintenant nous avons une année supplémentaire à notre tableau de chasse : nous avons survécu à 2013 et le monde n'a toujours pas pris fin. Ou l'a-t-il fait ?
Je proposerai que le Monde Tel Que Nous Le Connaissions a pris fin le 11 septembre 2001, il y a plus de douze ans. Nous ne vivons plus dans la même réalité (au cas où vous n'auriez pas remarqué). Et ceci était mentionné dans cet article écrit il y a deux ans aujourd'hui.

Cette photographie de la comète de Halley a été prise le 13 Janvier 1986 par James W. Young, astronome résident de Table Mountain Observatoire du JPL dans les montagnes de San Bernardino, à l'aide du télescope de réflexion de 24 pouces.
Credit: NASA/JPL
Un morceau de la célèbre comète de Halley a probablement percuté la Terre en l'an 536, l'explosion a créé tellement de poussière dans l'atmosphère que la planète s'est refroidie considérablement, suggère une nouvelle étude. Ce changement climatique dramatique est lié à la sécheresse et la famine dans le monde, ce qui peut avoir eu par conséquence que l'humanité ait été plus sensible aux «pestes de Justinien» dans les années 541-542 - la première apparition enregistrée de la peste noire en Europe.
Les nouveaux résultats proviennent d'une analyse de la glace du Groenland qui a été établi entre l'an 533 et 540. Les carottes de glace ont enregistré de grandes quantités de poussières atmosphériques au cours de cette période de sept ans, pas toutes originaires de la Terre.
" J'ai tout ce matériel extraterrestre dans ma carotte de glace ", a déclaré le responsable de l'étude de Dallas Abbott, du Lamont-Doherty Earth Observatory de l'Université de Columbia, à LiveScience la semaine dernière lors de la réunion annuelle de l'American Geophysical Union.
Il est désormais acquis que la comète ISON ne fera jamais le « show » du siècle... Aux dernières nouvelles communiquées par les chercheurs qui la suivent depuis des mois, elle est en piteux état, pour ne pas dire morte. Le Soleil a eu raison de ce petit corps pétri de glace et de poussières, âgé de plus de 4,5 milliards d'années.
Commentaire : Pourquoi la comète ISON n'a-t-elle pas fondu au soleil ? Comment la NASA et la science officielle ont (encore) tout faux
Toutefois, même si avec elle se sont envolé les espoirs d'une observation spectaculaire, il en est une autre qui console les amateurs : C/2013 R1 (Lovejoy).
Surgit elle aussi du lointain nuage de Oort qu'elle aurait quitté il y a environ 7 000 ans, elle ne fut découvert qu'il y a un petit plus de trois mois (8 septembre 2013) par l'astronome australien Terry Lovejoy (on lui doit aussi la mémorable C/2011 W3 laquelle, souvenez-vous, s'était aventurée très prés du Soleil et lui avait survécu quelques jours).
Lovejoy est actuellement observable dans le ciel de l'aube, entre Véga et Arcturus, dans la constellation d'Hercule.

La comète ISON le 15 novembre 2013. Le champ de vision est de 2,5°, cinq fois la largeur de la pleine lune.
Commentaire : Note des Éditeurs
Cet article se base sur un extrait d'un livre à paraître, aux éditions Red Pill Press, qui s'appuie sur le concept d'« Univers Électrique », la théorie de l'information, l'astronomie, la paléogéologie - et bien davantage - pour présenter une cosmologie étendue reliant le soi-disant « changement climatique » et les « bouleversements terrestres » avec le rôle de l'humanité au sein du plus grand environnement cosmique.
L'article qui suit, écrit par Pierre Lescaudron, rédacteur et chercheur pour SOTT.net, offre une explication au comportement « bizarre » et « inattendu » de la comète ISON jusqu'à ce jour, particulièrement au sujet de sa survie imprévue lors de sa rencontre avec le Soleil le 28 novembre 2013.
Comètes ou astéroïdes ?

Classification des comètes, astéroïdes, météores et météorites – selon la science conventionnelle.
Ce matin, une armada d'engins spatiaux ont été témoins d'un événement que beaucoup d'experts pensaient impossible. La comète Lovejoy a traversé l'atmosphère chaude du Soleil et en est ressortie intacte. « C'est absolument stupéfiant, » déclare Karl Battams du laboratoire de recherche navale de Washington DC. « Je ne pensais pas que le noyau glacé de la comète était assez gros pour survivre à un plongeon dans les plusieurs millions de degrés de la couronne solaire pendant près d'une heure, mais la comète Lovejoy est encore parmi nous. »
Commentaire: Retrouvez la première partie de novembre 2013 ici : Vidéo - Météorologies extrêmes, boules de feu et ovnis - Novembre 2013 - Première partie
Mise à jour 30 novembre à 09h54 : Disons le tout net, les choses ne se passent pas bien du tout pour ISON en ce moment. En effet, sa brillance a rapidement chuté dans la nuit de samedi à dimanche.
A l'heure actuelle, la magnitude de ISON est actuellement estimée à 5 (la magnitude est une échelle numérique qui évalue la brillance d'un objet céleste : les valeurs négatives désignent une luminosité élevée à l'inverse des valeurs positives), alors qu'elle était aux alentours de 2 hier soir (une valeur de 2 indiquant donc une brillance plus élevée qu'une valeur de 5, conformément à la définition donnée ci-dessus).
La comète Ison n'a apparemment pas survécu jeudi à son passage rapproché de la surface du soleil, ont conclu des astronomes en examinant les images transmises par plusieurs satellites d'observation solaire. "Il semble bien que la comète Ison n'a probablement pas survécu à son périple", a conclu Karl Battams, un cométologue au Naval Research Laboratory à Washington lors d'une table ronde organisée par la télévision de la Nasa. "Je viens de regarder les dernières images des satellites et ne je vois rien ressortir derrière le disque solaire et cela pourrait être le dernier clou dans le cercueil", a-t-il ajouté.
Commentaire: pour aller plus loin sur les comètes et l'univers électrique.
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