Boules de feu
Sans vraiment pouvoir apporter d'explications, l'équinoxe d'automne dans l'hémisphère nord, essentiellement aux hautes latitudes, s'impose comme la meilleure période pour les aurores boréales.
Ce 20 septembre, au cours d'une escapade dans le nord de la Norvége, dans les fôrets "aux couleurs d'automne" et au pied du Mont Otertinden (1 200 m. d'altitude) où coule "une rivière silencieuse", le photographe Ole C. Salomonsen a capturé les grandes voiles colorées des aurores. "Le ciel était rempli d'impressionnantes aurores aux formes et aux couleurs magnifiques" raconte t'il. "J'ai également vu un(e) magnifique bolide/boule de feu (fireball) bleue. [...] C'était le plus gros bolide que j'ai jamais photographié. Un grand moment photographique pour moi" ! Ce météore qui a fendu l'atmosphère a duré entre 6 et 7 secondes avant de disparaitre derrière cette montagne qu'il admire.

Photo (prise près de Phoenix, Arizona) de la traînée laissée par un fragment de météorite/comète qui a explosé au dessus du sud-ouest des États-Unis le 13 septembre 2012.
Des gens ont contacté les forces de l'ordre dans le nord du Nouveau-Mexique et le sud du Colorado pour signaler « un crash ». Dans le nord du Nouveau-Mexique, un shérif adjoint a déclaré avoir été témoin « d'une explosion » et du fait qu'une partie de l'objet s'était séparée du corps principal. Personne n'a signalé de traînée partant du sol vers le haut, juste un point évoluant très rapidement dans le ciel qui a laissé une traînée très brillante dans la moyenne atmosphère, indiquant ainsi que rien n'avait été lancé à partir du sol.
Une toute nouvelle météorite est tombée au Maroc. C'est ce qu'a révélé hier dimanche 9 septembre le professeur Abderrahman Ibhi, expert marocain en roches extraterrestres et président du club d'astronomie à l'Université Ibn Zohr d'Agadir, rapporte un blog marocain spécialisé en géologie et en sciences. Cette météorite en question a atteri le 20 mai dernier vers les 22h45 dans la zone militaire d'Aousserd près de la ville de Dakhla. La confirmation de la chute de cette nouvelle météorite intervient 14 mois après celle de la météorite martienne, en juillet 2011, dans le petit village de Tissint dans le sud à 500 kilomètres d'Agadir.
Selon Jean-Michel Masson, un passionné de météorites -qui animait la conférence de mercredi après-midi au village-, "on trouve de moins en moins de météorites. En France, 52 pierres étaient retrouvées au XIXe siècle. Au XXe siècle, seulement 10. Avec la fin du travail dans les champs, maintenant, il faut attendre que les météorites viennent s'écraser sur les toits des maisons pour les localiser".
Aperçue à La Bretagne, à Saint-Pierre ou à la Possession, elle a, tour à tour, été décrite par les auditeurs comme "une boule de feu impressionnante", "une étoile filante en plus gros", " un gros flash" ou encore "une météorite".
La couleur de la boule était, d'après les descriptions, rouge et jaune avec une trainée bleue-verte derrière. Les observateurs l'ont ensuite vue tombée en direction de la mer...
C'est la deuxième fois en moins d'un mois qu'un tel phénomène est signalé par les auditeurs de la radio de la rue Jules Auber...
"Le boule de feu : elle est descendue tout droit, comme la foudre ! On a vu comme une étincelle s'enflammer très vite et s'enfoncer très vite dans la terre, sans explosion" explique Julien, un témoin de ce phénomène.
Durant la nuit du lundi 27 au mardi 28 août, Julien et l'un de ses ami circulaient sur la quatre-voies en direction du Tampon. Un étrange phénomène s'est alors produit sous leurs yeux. Après avoir été surpris par la vision d'une boule de feu, les deux dalons se sont immédiatement arrêtés afin de prévenir les secours, ils craignaient le pire au moment des faits. "Sur le coup, on croyait que cela allait faire une explosion, un cratère, quelque chose de grave... Et puis on a pensé à un avion ou une météorite avec du recul (...) C'était impressionnant" explique Julien qui n'en revient toujours pas.
Alertés, les sapeurs pompiers ont immédiatement effectué une reconnaissance des lieux mais aucun départ de feu n'a été repéré. Toutefois, Julien affirme qu'une llueur serait restée visible plus de 20 minutes depuis la quatre-voies.
La dépression est d'environ 25 km de largeur. Elle est située dans la partie nord-ouest de Victoria Island, qui est au nord du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, près du passage du nord-ouest.
Brian Pratt, géologue à l'Université de Saskatchewan, et Keith Dewing, de la Commission géologique du Canada, travaillent à faire le mappage du cratère depuis qu'ils l'ont découvert, il y a deux ans, alors qu'ils étaient à bord d'un hélicoptère. Ils avaient observé à l'époque des cônes de choc, signes géologiques indiquant qu'un météorite était tombé sur Terre.
Les chercheurs ne sont pas en mesure d'indiquer l'endroit exact de l'impact, mais des indices leur laissent croire que la météorite s'est écrasée il y a entre 130 millions et 350 millions d'années.
«C'est une autre pièce du casse-tête cosmique de la Terre, a illustré Brian Pratt. Les cratères d'impacts comme celui-ci nous donnent des indications à propos de la reformation de la croûte terrestre et de la vitesse de l'érosion. Ce cratère peut aussi être un des éléments ayant mené à l'extinction d'espèces d'animaux.»
Agence QMI
Que faire ? On se pose gentiment sur le caillou et on lui explose la tronche à grands coups de charges nucléaires ! Hélas, si un tel scénario se présentait, les scientifiques sont formels, Armageddon ne nous sera d'aucune aide.
Les physiciens de l'Université de Leicester, Royaume-Uni, ont calculé qu'il faudrait une bombe un milliard de fois plus puissante que la plus violente ayant explosé sur la Terre.
L'équipe a dévoilé la décharge énergétique nécessaire pour éradiquer la menace d'un astéroïde. Ils prennent en compte que le bolide est suffisamment impressionnant pour détruire notre chère petite et fragile planète bleue.
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