Boules de feu
Depuis que l'homme enregistre les données climatiques, il semble que ce typhon (ou ouragan) de catégorie 5 sur l'échelle de Saffir-Simpson, soit le plus puissant à avoir impacté la Terre. Peut-être s'agit-il d'un signe des temps, annonciateur parmi d'autres, du cycle environnemental dans lequel la planète et l'humanité - bien malgré elle - se trouvent à ce jour engagés, un de ces événements cycliques qui voit s'effondrer les empires, alors qu'ils semblent au faîte de leur puissance.
Il semble également que les catastrophes climatiques augmentent non seulement en nombre mais également en intensité. La liste des catastrophes environnementales qui suivent « sonnent » comme des prémices de ce qui attend l'humanité dans son ensemble. Bien que les moyens de communication se soient fortement accrus ces quinze dernières années et qu'ils pourraient expliquer pourquoi nous avons plus d'informations sur les divers et nombreux événements climatiques, les catastrophes environnementales augmentent, avec de fortes fluctuations. Par exemple, le nombre de catastrophes naturelles dans les pays pauvres a plus que triplé depuis 1980 et elles ont déplacé plus de quarante-deux millions de personnes.

Capture d'écran d'une vidéo montrant la chute d'une météorite en Russie, vendredi 1er novembre. | DR
C'est pourtant, entre bien d'autres choses, ce que suggèrent les travaux menés par trois équipes internationales d'astronomes sur la météorite qui explosa, le 15 février au petit matin, dans le ciel de Tcheliabinsk (Fédération de Russie).
Les trois études, à paraître jeudi 7 et vendredi 8 novembre dans les revues Nature et Science mettent en effet à profit, entre autres, les vidéos enregistrées par des milliers d'automobilistes russes au cours de leurs trajets quotidiens, et censées être utilisées en cas d'accident et de litige avec les sociétés d'assurance.
Ses paramètres orbitaux sont les suivants :
a = 63,11 UA
e = 0,983 (excentricité totalement cométaire)
i = 145,3° (inclinaison rétrograde totalement cométaire)
q = 1,079 UA (donc un NEA de type Amor)
Q = 125 U
moid = 0,104 UA (approche à l'orbite terrestre)
H = 12,8 (un diamètre de plusieurs km à coup sûr)

L'astéroïde P/2013 P5, observé avec le télescope spatial Hubble et pris en photo par la Nasa.
Commentaire : Il est fort possible que les comètes et les astéroïdes partagent la même origine.
Chaque jour, ce sont environ 100 tonnes de matières météoritiques qui s'abattent sur Terre. La grande majorité arrive au sol à l'état de poussière et, dans 85% des cas, elles s'échouent dans les océans. Il est donc rare qu'une météorite tombe sur une zone habitée et plus rare encore qu'elle blesse ou tue des individus. Pourtant, le 15 février dernier, une météorite s'est abattue sur la ville de Tcheliabinsk, en Russie.
Faisant plus de 1.500 blessés, l'incident n'a cessé de faire parler de lui depuis et les astronomes ont multiplié les études pour en savoir plus sur le mystérieux astéroïde. Trois nouvelles viennent tout juste d'être publiées. D'après les dernières estimations, la déflagration a émis une énergie équivalente à 500.000 tonnes de TNT lors de l'entrée de l'astéroïde dans l'atmosphère terrestre. C'est la force d'environ 30 bombes identiques à celles tombée à Hiroshima et 30 fois plus brillant que le Soleil à son maximum de luminosité.
Toutefois, l'astéroïde s'est semble t-il fragmenté avant impact, ce qui a déjà considérablement réduit les dégâts qu'il aurait pu causer. Ainsi, c'est davantage l'onde de choc de la désintégration que les fragments eux-mêmes qui ont provoqué des dégâts et fait des blessés.
Tous aux abris. Selon les scientifiques qui étudiaient l'astéroïde qui s'est abattu en février dernier sur la ville russe de Tcheliabinsk, les risques d'une chute seraient dix fois plus importante que ce que prévoyaient leurs derniers calculs. L'étude, publiée mercredi dans les magazines Science et Nature, donne une description détaillée de l'astéroïde de Tcheliabinsk: environ 19 mètres de diamètre pour une masse de 12.000 tonnes, renfermant une énergie équivalente à 500.000 tonnes de TNT à son entrée dans l'atmosphère terrestre.
Les scientifiques estimaient jusqu'à présent qu'un événement de type Tcheliabinsk ne se produirait qu'une fois tous les cent ans. Grâce à ces nouvelles observations, les spécialistes estiment que près de 100 tonnes de matières météoritiques s'abattent sur Terre chaque jour mais la plupart sont déjà réduites à l'état de poussière lorsqu'elles touchent le sol. Et dans 85% des cas, elles finissent leur course dans les océans qui couvrent la majeure partie de la surface terrestre.
L'astéroïde de Tcheliabinsk a fait plus d'un millier de blessés dans l'Oural, mais les dégâts auraient été bien plus importants si elle ne s'était pas fragmentée à plusieurs reprises avant de toucher le sol, ont réaffirmé les scientifiques.
Un météore a été vu à Los Angeles le 6 novembre 2013.
Commentaire: pour aller plus loin sur les comètes et l'univers électrique.
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