Boules de feu
De belles découvertes célestes sont possibles, même sans disposer de télescopes surpuissants. Gennady Borisov vient d'en faire la démonstration. Cet Ukrainien de 51 ans, qui travaille dans l'optique, a déniché une nouvelle comète dans la constellation du Cocher. Après vérification, l'objet a été officiellement baptisé C/2013 N4 Borisov le 13 juillet 2013.
La boule de feu est visible à la 58e seconde.
La puissance de l'explosion a atteint 460 kilotonnes d'équivalent TNT, les rapports précédents l'estimant entre 100 et 1.500 kilotonnes TNT. Les ondes étaient si fortes qu'elles ont fait deux fois le tour de la Terre par endroits, indique la chaîne se référant à une enquête réalisée par une équipe de scientifiques internationaux et publiée dans le journal Geophysical Research Letters.
Les experts ont basé leur rapport sur les données fournies par le SSI, qui surveille la tenue des tests nucléaires à travers le monde grâce à ses radars. Ces derniers fixent les ondes sonores à basse fréquence dégagés lors des explosions et inaudibles à l'oreille humaine.
Le 13 juin 2013 vers 18h, un météore a illuminé le ciel du sud-est de l'Etat du Queensland et du nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud, entre Ipswich et Port Macquarie.

Le bolide s'est désintégré en plein vol le 15 février dernier.
L'entrée dans l'atmosphère de la météorite de Tcheliabinsk ne fut pas d'une grande discrétion. En traversant le ciel à 72.000 km/h, le gros caillou de 20 mètres de diamètre et 10.000 tonnes s'est désintégré en quelques secondes dans un grand éclair lumineux accompagné de grands bangs supersoniques qui ont provoqué l'explosion immédiate de milliers de vitres dans la ville de l'Oural, faisant des centaines de blessés. La Nasa a estimé que la météorite avait dissipé en quelques secondes dans le ciel russe une énergie équivalente à 35 fois la bombe d'Hiroshima, soit 440 kilotonnes de TNT environ.
Le 31 mai dernier, l'astéroïde 1998 QE2 frôlait la Terre, croisant à 5,8 millions de kilomètres de notre planète, soit plus de 15 fois et demie la distance Terre-Lune. Une occasion que les astronomes, qui ne redoutaient aucun danger, ont saisie pour étudier l'objet céleste en détail, notamment avec le radiotélescope de Goldstone en Californie. D'autant que 1998 QE2 ne devrait pas repasser aussi près de la Terre durant les deux prochains siècles.
Un astéroïde de la taille d'un petit camion est passé samedi au large de la Terre, à une altitude quatre fois moins élevée que l'orbite de la Lune, rapporte la Nasa.
L'agence spatiale américaine a enregistré le point le plus proche de la surface du globe à 5h42 l'astéroïde 2013 LR6, long de dix mètres, se trouvait alors à 105.000 km à la verticale de la Tasmanie, dans l'océan Pacifique.
Une semaine plus tôt, QE2, un autre astéroïde d'une dimension bien plus conséquente (2,7 km de diamètre) était passé dans les parages de la Terre, mais à une distance beaucoup plus lointaine aussi (5,8 millions de km).
La collision est intervenue juste après le décollage du vol CA4307 de Chengdou à destination de Canton. L'avion était déjà à une altitude de 8000 mètres. Les pilotes ont entendu le bruit du choc mais n'ont pas aperçu l'objet qu'ils ont heurté. Ne voulant pas prendre de risque, ils ont fait demi-tour pour se reposer à l'aéroport Shuangliu de Chengdu.
Au sol, pilotes et agents de maintenance ont constaté les dégâts, une grosse malformation dans le nez du B757-200. Ici les photos qu'ils ont postées sur Internet.
Les images ont été prises avec un nouvel appareil photo optique à grand champ du télescope WIYN, à l'Observatoire National de Kitt Peak, en Arizona (Etats-Unis).
Commentaire: Commentaire : Pendant que les Brésiliens se révoltent, un météore les salue