Boules de feu
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Russie : les hôpitaux dépassés après le passage de la météorite

A Cheliabinsk, une ville industrielle à 1500 km de Moscou, les hôpitaux regorgent de blessés. Pour l'instant, aucune victime n'est à déplorer mais les blessures provoquées par les vitres qui ont explosé dans toute la ville sont nombreuses et parfois sévères.

Le personnel médical est dépassé. Vladimir Basmannikov, chirurgien à l'hôpital de Chelyabinsk, témoigne : « Les blessures des gens que nous recevons sont essentiellement des coupures et des contusions, toutes dues aux vitres et fragments de vitres qui ont volé en éclat. Et vous voyez le résultat - combien de personnes sont ici. Nous avons déjà traité 60 à 70 personnes et le couloir est encore plein. »


Les autorités de la ville ont demandé aux gens de rester chez eux, à moins qu'ils n'aient des enfants à aller récupérer à l'école ou à la crèche. L'explosion aurait été entendue à 10 000 mètres d'altitude, probablement au moment où la météorite est entrée dans l'atmosphère.

Il s'agit d'un phénomène très rare. En 1908, un « météore/fragment de comète » avait dévasté une zone de 2 000 mètres carrés en Sibérie. [Il s'agit de l'événement de la Toungouska - Ndrl]

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Explosion de météores dans l'Oural : sept avions patrouillent la région

Météore dans l'Oural 15.02.2013
© Evgeniy Ileckiy

Sept avions patrouillent la région de Tcheliabinsk (Oural méridional) frappée vendredi matin par les fragments d'une météorite, a appris l'agence RIA Novosti auprès du service de presse du ministère russe des Situations d'urgence.

« Sept avions ont été engagés dans une mission de reconnaissance », a indiqué la source.

Les fragments d'un important corps céleste qui s'est désintégré au-dessus de l'Oural se sont abattus vendredi sur la région de Tcheliabinsk faisant au moins 400 blessés. Selon les autorités locales, la météorite est tombée dans un lac, près de la ville de Tchebarkoul.

Le MSU a indiqué avoir mobilisé 20 000 hommes pour inspecter les territoires et appelé la population à ne pas céder à la panique. Selon l'antenne régionale du MSU, le niveau de radioactivité reste dans la norme.

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La météorite de Tcheliabinsk : plusieurs dizaines de kilotonnes d'équivalent TNT

La puissance de l'explosion de la météorite dans le ciel de l'Oural aurait atteint plusieurs dizaines de kilotonnes d'équivalent TNT, a annoncé vendredi à RIA Novosti le spécialiste des météorites Andreï Olkhovatov.

"Selon des données provisoires, l'énergie dégagée par l'explosion aurait atteint plusieurs dizaines de kilotonnes d'équivalent TNT", a fait savoir l'expert.

Des fragments de la météorite sont tombés vendredi sur la région de Tcheliabinsk (1.500 kilomètres à l'est de Moscou), faisant, selon le bilan actualisé, plus de 500 blessés, dont une vingtaine ont dû être hospitalisés.

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Russie : une pluie de météorites sur l'Oural fait plus de 1 000 blessés

Trace dans le ciel de l'explosion météorite Russie
© Oleg Kargopolov/74.ru/AFPTchelyabinsk (Russie), vendredi matin. La trace d'une des météorites est restée visible dans le ciel après qu'elle se soit écrasée, semant la panique et causant de gros dégâts.

Mise à jour

Une pluie de météorites accompagnée d'éclairs incandescents s'est produite vendredi au-dessus de l'Oural et a fait près de 1 000 blessés, dont plusieurs grièvement, selon le dernier bilan officiel. « Le nombre de blessés est d'environ 950 », a déclaré le gouverneur de la région de Tcheliabinsk, Mikhaïl Iourevitch, cité par l'agence publique Ria Novosti.

Le bilan précédent faisait état de plus de 500 blessés dans la région. Les victimes ont pour la plupart été touchées par des éclats de verre, mais certains souffrent de traumatismes crâniens.

Cet événement exceptionnel, causé par la destruction d'un gros météorite et accompagné de violentes explosions, a soufflé les fenêtres dans plusieurs localités et semé la panique, selon des témoins cité par les autorités et les agences locales. Les écoles ont été fermées dans toute la région.

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Une pluie de météorites accompagnée d'éclairs incandescents s'est produite vendredi au-dessus de l'Oural et a fait quelques cinq cent dix sept blessés, dont trois gravement, selon l'administration de la région de Tcheliabinsk citée par l'agence Interfax. Cet événement exceptionnel, causé par la destruction d'un gros météorite et accompagné de violentes explosions, a soufflé les fenêtres dans plusieurs localités et semé la panique, selon des témoins cité par les autorités et les agences locales. Les écoles ont été fermées dans toute la région.

Une boule incandescente accompagnée d'une très vive lumière blanche, se déplaçant à très grande vitesse, est apparue dans le ciel de Tcheliabinsk, une ville de plus d'un million d'habitants, à 9h20 locales, (soit 4h20, heure de paris). « Une météorite s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments du météorite ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk », a précisé l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence dans un communiqué.

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Un météore filmé au-dessus de l'aéroport de Birmingham


Filmé par un conducteur de taxi le 30 janvier 2013 à Birmingham.

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Plus de doute, les dinosaures sont morts à cause d'une météorite

Extinction des dinosaures
© InconnuQu'ont vu les dinosaures ?

C'est bien la chute d'une météorite qui a provoqué la disparition soudaine des dinosaures il y a 66 millions d'années. L'idée n'est certes pas nouvelle : elle a été formulée pour la première fois en 1980 par le géologue américain Walter Alvarez et son père Luis, prix Nobel de physique 1968. Mais le flou subsistant autour de la chronologie exacte des événements entretenait le doute.

Une nouvelle étude publiée dans « Science », sous la signature du géologue américain Paul Renne, devrait achever de convaincre les plus sceptiques. Utilisant de nouvelles méthodes de datation radiométrique ultra-précise, Paul Renne et son équipe ont prouvé que la chute d'une météorite géante sur la péninsule du Yucatan, qui a creusé un cratère de 180 km de large près de Chicxulub a précédé de seulement 33.000 ans l'extinction des dinosaures.

« Nous avons montré que ces événements sont très proches et, de ce fait, que l'impact a clairement joué un rôle majeur dans l'extinction », explique Paul Renne, qui précise toutefois que cet événement n'a pas été le seul facteur : une série d'énormes éruptions volcaniques en Inde avait auparavant commencé à dégrader l'écosystème.

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La chute d'une météorite a bien été fatale aux dinosaures

La chute d'une météorite de près de dix kilomètres de diamètre au Mexique a bien porté un coup fatal aux dinosaures il y a 66 millions d'années, selon une nouvelle étude publiée jeudi 7 février dans la revue américaine Science. S'appuyant sur des techniques de datation radiométriques de haute précision, cette nouvelle étude indique que la météorite se serait écrasée sur Terre il y a 66 038 000 d'années, soit 33 000 ans avant l'extinction des dinosaures.

"Nous avons montré que ces événements sont très proches et de ce fait l'impact a clairement joué un rôle majeur dans l'extinction" des dinosaures, relève Paul Renne, un professeur à l'université Berkeley et principal auteur de cette étude. "Mais, si l'impact a porté le coup fatal aux dinosaures, ça n'a probablement pas été le seul facteur", ajoute-t-il, citant de fortes variations climatiques durant le million d'années avant leur disparition, dont de longues périodes froides, causées notamment par une série d'énormes éruptions volcaniques en Inde.

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La Mort Noire serait d'origine céleste

La Peste Noire est l'un des moments les plus controversé de notre chronologie par les historiens, surtout par le fait de sa vitesse de transmission et par un taux de mortalité, tous deux hors du commun. Ainsi, certains ont suggéré la présence d'autres épidémies (type Ebola, anthrax) pour accompagner la peste, dont les souches antiques ne démontrent pas à ce jour une grande différence symptomatologique avec les pestes modernes.
Le triomphe de la Mort de Pieter Bruegel en 1562
© InconnuLe triomphe de la Mort, Pieter Bruegel - 1562
Mike Baillie, un dendrochronologue a publié plusieurs livres depuis 1999 sur le thème de plusieurs grandes catastrophes historiques, comme conséquence d'impacts de comètes. Ses analyses sur des arbres anciens de Sibérie, d'Europe, et d'Amérique du Nord et du Sud, ont révélé de grandes perturbations dans leur croissances, sous entendant de grandes catastrophes environnementales datées* en l'an -2354 av J.C., -1628, -1159, -208, et l'an 540 ap. J.C.

Cette dernière date corrobore justement avec la présence d'ammonium dans des carottes glacières du Groenland, vers cette date. La présence de ce composé chimique est une preuve scientifique de la désintégration d'une comète, puisque celui se forme par l'azote de l'aire et l'hydrogène, dans des conditions de pression et de températures extrêmes qui suivent l'arrivée dans l'atmosphère d'un gros corps. Ces calottes glacières ont démontré de l'ammonium pour l'an 539 ap. J.C., qui correspond avec la dernière date de Mike Baillie et qui est la seconde plus forte présence d'ammonium de l'histoire, l'an 626, l'an 1014, qui est l'année de la plus forte présence d'ammonium dans l'histoire, et de manière plus anecdotique, l'an 1908, qui correspond à la catastrophe de Toungouska.

Dans son livre New Light on the Black Death: The Cosmic Connection, Mike Baillie estime qu'une comète s'est écrasée sur terre en l'an 540, provoquant des millions de morts pour les retombées environnementales et autres catastrophes conséquentes. Il enlève ainsi de l'importance à la peste de Justinien, comme responsable du haut taux de mortalité à ce moment, ce qui va dans le même sens que les analyses symptomatologiques des souches antiques de la Peste Noire, qui ne démontrent pas que cette maladie médiévale composait des symptômes très différents de la peste moderne. En ce qui concerne l'époque médiévale de la Mort Noire, Mike Baillie rassemble un grand nombre d'indices et témoignages historiques qui laissent penser que « l'histoire s'est répétée », c'est à dire qu'une autre comète y aurait commis des ravages, puisqu'il relie ces traces d'ammonium dans la glace à une autre comète, il y a 664 ans, dont il associe l'impact à un tremblement de terre déclaré vers le 13 janvier 1348, provoquant une nouvelle fois de grands dégâts humains et une Grande Peste.

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La toute première météorite de Mercure ?

NWA 7325 n'est pas une météorite comme les autres. Trouvée au Maroc l'année dernière, cet ensemble de petites pierres semble correspondre presque parfaitement géochimiquement à la surface de la planète la plus proche.

Fragment de météorite NWA 7325
© Stefan Ralew / sr-meteorites.dePesant à peine un peu plus de 100 g, c'est le plus grand fragment de la météorite NWA 7325. Notez l'étonnante lumière de couleur verte de sa croûte de fusion - l'une des nombreuses caractéristiques laissant entendre qu'elle pourrait provenir de la planète Mercure. Le cube de droite est de 1 cm de côté.
Lorsque les dynamiciens manipulent les chiffres, il est du moins statistiquement possible que les météorites devraient tomber sur Terre depuis partout dans le Système solaire interne - même de Mercure.

Stimulé par un examen minutieux de l'orbiteur Messenger de la surface de Mercure, la chasse a été de trouver des météorites de la planète la plus proche. Tous les candidats précédents (appelés angrites et aubrites) sont proches mais correspondent imparfaitement à la composition unique trouvée par Messenger sur la surface de Mercure : une roche ignée noire enrichie en magnésium, mais pratiquement exempt de fer.

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SOTT Focus: Thomas Forster, chutes d'empire et phénomènes remarquables

Comet
© Inconnu
Alors que j'avançais dans l'étude des observations atmosphériques de Thomas Forster que nous avons en partie parcourues dans la première partie, « Influence des comètes, phénomènes atmosphériques et pandémies », j'ai commencé à réaliser que l'examen des données anciennes est totalement dépendant de deux choses :
  • la première est la possibilité limitée de découvrir des traces littéraires ou archéologiques plus ou moins dégradées par le temps ;
  • la seconde est la possibilité d'établir un nouveau paradigme en accédant à des informations occultées ou ignorées par le monde scientifique et le public.
  • Ainsi, l'accès à certaines données reste du domaine totalement spéculatif. Cette difficulté, que de nombreux historiens ou autres chercheurs de vérités doivent bien connaître, aurait pu faire l'objet d'un développement plus approfondi, mais, bien qu'il soit d'une importance majeure dans tous types d'enquêtes, j'ai pris le parti de ne pas le développer plus avant ici, lui préférant une brève évocation. De plus, le voyage est loin d'être terminé...

    Les événements célestes et leurs influences sur le vivant que Thomas Forster observe en tant que scientifique avant tout, et précisément comme astronome, naturaliste et médecin d'un XIXe siècle particulièrement foisonnant en comètes et autres événements « cosmiques », devraient être pris pour ce qu'ils sont : un témoignage de premier plan.

    Outre la valeur d'un témoignage direct, lorsque l'on est amené à effectuer des recherches sur un auteur, scientifique notamment, sa psychologie est à prendre en compte quand cela est possible. En bref, rechercher l'objectivité du témoin relatant son expérience.