Boules de feu
Le 26 juillet 2013, un météore a été filmé au-dessus d'Okayama
Que ce soit via ce site ou via la page Facebook de Ciel des Hommes, vous avez été très nombreux à nous faire part de l'observation d'un phénomène lumineux intense dans la nuit du 23 au 24 juillet, en France et en Algérie.
Nous tenons tout d'abord à vous remercier grandement, car Ciel des Hommes a pu recevoir l'exclusivité de vos témoignages, ce qui nous montre votre grand intérêt à la fois pour nous et pour les choses du ciel. Plus d'une journée après les faits, il est temps de tirer un premier bilan, qui n'est pas encore définitif.
La situation était plutôt inhabituelle hier matin dans la section des questions du site : plusieurs témoignages indépendants faisaient part de l'observation dans la nuit écoulée d'un superbe et bref météore extrêmement brillant.
Les premiers témoignages, reçus du Sud-Ouest de la France et du Nord de l'Algérie, laissait même espérer qu'il s'agissait d'un seul et même phénomène, qui aurait alors traversé la Méditerranée. Mais avant de tirer des conclusions trop hâtives, il convenait d'analyser en détail les témoignages reçus pour y voir un peu plus clair. Bien nous en a pris, car finalement, il apparaît clairement qu'il n'y a pas eu un, mais deux bolides indépendants l'un de l'autre !
Une boule de feu a été filmée à Okayama par la Faculté des sciences le 19 juillet 2013.
De belles découvertes célestes sont possibles, même sans disposer de télescopes surpuissants. Gennady Borisov vient d'en faire la démonstration. Cet Ukrainien de 51 ans, qui travaille dans l'optique, a déniché une nouvelle comète dans la constellation du Cocher. Après vérification, l'objet a été officiellement baptisé C/2013 N4 Borisov le 13 juillet 2013.
La boule de feu est visible à la 58e seconde.
La puissance de l'explosion a atteint 460 kilotonnes d'équivalent TNT, les rapports précédents l'estimant entre 100 et 1.500 kilotonnes TNT. Les ondes étaient si fortes qu'elles ont fait deux fois le tour de la Terre par endroits, indique la chaîne se référant à une enquête réalisée par une équipe de scientifiques internationaux et publiée dans le journal Geophysical Research Letters.
Les experts ont basé leur rapport sur les données fournies par le SSI, qui surveille la tenue des tests nucléaires à travers le monde grâce à ses radars. Ces derniers fixent les ondes sonores à basse fréquence dégagés lors des explosions et inaudibles à l'oreille humaine.
Le 13 juin 2013 vers 18h, un météore a illuminé le ciel du sud-est de l'Etat du Queensland et du nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud, entre Ipswich et Port Macquarie.

Le bolide s'est désintégré en plein vol le 15 février dernier.
L'entrée dans l'atmosphère de la météorite de Tcheliabinsk ne fut pas d'une grande discrétion. En traversant le ciel à 72.000 km/h, le gros caillou de 20 mètres de diamètre et 10.000 tonnes s'est désintégré en quelques secondes dans un grand éclair lumineux accompagné de grands bangs supersoniques qui ont provoqué l'explosion immédiate de milliers de vitres dans la ville de l'Oural, faisant des centaines de blessés. La Nasa a estimé que la météorite avait dissipé en quelques secondes dans le ciel russe une énergie équivalente à 35 fois la bombe d'Hiroshima, soit 440 kilotonnes de TNT environ.
Le 31 mai dernier, l'astéroïde 1998 QE2 frôlait la Terre, croisant à 5,8 millions de kilomètres de notre planète, soit plus de 15 fois et demie la distance Terre-Lune. Une occasion que les astronomes, qui ne redoutaient aucun danger, ont saisie pour étudier l'objet céleste en détail, notamment avec le radiotélescope de Goldstone en Californie. D'autant que 1998 QE2 ne devrait pas repasser aussi près de la Terre durant les deux prochains siècles.
Commentaire: Commentaire : Pendant que les Brésiliens se révoltent, un météore les salue