Boules de feu
Selon Jean-Michel Masson, un passionné de météorites -qui animait la conférence de mercredi après-midi au village-, "on trouve de moins en moins de météorites. En France, 52 pierres étaient retrouvées au XIXe siècle. Au XXe siècle, seulement 10. Avec la fin du travail dans les champs, maintenant, il faut attendre que les météorites viennent s'écraser sur les toits des maisons pour les localiser".
Aperçue à La Bretagne, à Saint-Pierre ou à la Possession, elle a, tour à tour, été décrite par les auditeurs comme "une boule de feu impressionnante", "une étoile filante en plus gros", " un gros flash" ou encore "une météorite".
La couleur de la boule était, d'après les descriptions, rouge et jaune avec une trainée bleue-verte derrière. Les observateurs l'ont ensuite vue tombée en direction de la mer...
C'est la deuxième fois en moins d'un mois qu'un tel phénomène est signalé par les auditeurs de la radio de la rue Jules Auber...
"Le boule de feu : elle est descendue tout droit, comme la foudre ! On a vu comme une étincelle s'enflammer très vite et s'enfoncer très vite dans la terre, sans explosion" explique Julien, un témoin de ce phénomène.
Durant la nuit du lundi 27 au mardi 28 août, Julien et l'un de ses ami circulaient sur la quatre-voies en direction du Tampon. Un étrange phénomène s'est alors produit sous leurs yeux. Après avoir été surpris par la vision d'une boule de feu, les deux dalons se sont immédiatement arrêtés afin de prévenir les secours, ils craignaient le pire au moment des faits. "Sur le coup, on croyait que cela allait faire une explosion, un cratère, quelque chose de grave... Et puis on a pensé à un avion ou une météorite avec du recul (...) C'était impressionnant" explique Julien qui n'en revient toujours pas.
Alertés, les sapeurs pompiers ont immédiatement effectué une reconnaissance des lieux mais aucun départ de feu n'a été repéré. Toutefois, Julien affirme qu'une llueur serait restée visible plus de 20 minutes depuis la quatre-voies.
La dépression est d'environ 25 km de largeur. Elle est située dans la partie nord-ouest de Victoria Island, qui est au nord du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest, près du passage du nord-ouest.
Brian Pratt, géologue à l'Université de Saskatchewan, et Keith Dewing, de la Commission géologique du Canada, travaillent à faire le mappage du cratère depuis qu'ils l'ont découvert, il y a deux ans, alors qu'ils étaient à bord d'un hélicoptère. Ils avaient observé à l'époque des cônes de choc, signes géologiques indiquant qu'un météorite était tombé sur Terre.
Les chercheurs ne sont pas en mesure d'indiquer l'endroit exact de l'impact, mais des indices leur laissent croire que la météorite s'est écrasée il y a entre 130 millions et 350 millions d'années.
«C'est une autre pièce du casse-tête cosmique de la Terre, a illustré Brian Pratt. Les cratères d'impacts comme celui-ci nous donnent des indications à propos de la reformation de la croûte terrestre et de la vitesse de l'érosion. Ce cratère peut aussi être un des éléments ayant mené à l'extinction d'espèces d'animaux.»
Agence QMI
Que faire ? On se pose gentiment sur le caillou et on lui explose la tronche à grands coups de charges nucléaires ! Hélas, si un tel scénario se présentait, les scientifiques sont formels, Armageddon ne nous sera d'aucune aide.
Les physiciens de l'Université de Leicester, Royaume-Uni, ont calculé qu'il faudrait une bombe un milliard de fois plus puissante que la plus violente ayant explosé sur la Terre.
L'équipe a dévoilé la décharge énergétique nécessaire pour éradiquer la menace d'un astéroïde. Ils prennent en compte que le bolide est suffisamment impressionnant pour détruire notre chère petite et fragile planète bleue.
Un homme du New Jersey affirme avoir failli être touché par une petite météorite alors qu'il quittait un terrain de baseball à pied dimanche soir.
C'est arrivé vers 22 h 24 à Votee Park sur Palisade Ave., à Teaneck, N.J.
Pedro Dominguez raconte qu'il était en train de ramasser des plots lorsqu'il a vu quelque chose impacter le sol à une distance de 60 à 90 cm devant lui.
Il dit que le petit morceau de roche, légèrement plus gros qu'un galet, voyageait à une vitesse assez grande.
Au début, il a pensé que quelqu'un dans son équipe lui avait peut-être lancé quelque chose, mais après avoir réalisé que les membres de l'équipe étaient en réunion et n'avaient rien à voir là-dedans, il est revenu sur ses pas et a trouvé le caillou.
Dominguez pensait que le caillou serait chaud, mais il était en fait froid au toucher, même si les température étaient chaudes ce soir-là.
Il est revenu chez lui et après avoir fait quelques recherches, a découvert que certains météores contenaient beaucoup de fer et attiraient les aimants.
Le caillou découvert n'était pas très magnétique, mais en y appliquant un aimant, celui-ci est resté collé dessus.
Dominguez dit qu'il aurait pu être blessé si le morceau de roche l'avait touché.
Des amis lui ont conseillé de le vendre, mais Dominguez ne sait pas encore ce qu'il va faire de ce rocher de l'espace présumé.
Pour trouver un plus gros cratère, il faudra aller sur la Lune. Ou sur Mars. Un nouveau point d'impact de météorite a été découvert dans le Groenland, et c'est le plus massif et le plus ancien jamais décelé sur la Terre.
Un astéroïde de 30 kilomètres, tombé sur notre planète il y a trois milliards d'années, aurait créé cet énorme cratère de 25 kilomètres de profondeur et de 600 km de largeur. Il bat le record détenu jusque là par le cratère de Vredefort, en Afrique du Sud, qui date de deux milliards d'années et avoisine les 300 kilomètres.
Commentaire: Reportage vidéo ici.