Dolines
Non, il ne s'agit pas d'un « réchauffement climatique anthropique », comme le prétendent les médias, ni d'un « climat modifié par les élites », comme le prétendent certains médias alternatifs. Le climat mondial est en train de « s'effondrer », en partie parce que l'atmosphère même de la planète change.
Les conditions météorologiques extrêmes n'ont fait qu'aggraver l'exode des Californiens au cours de la dernière décennie. Environ cinq millions d'entre eux ont quitté l'État pour une perte nette de population de plus d'un million de personnes. L'État du Colorado a également été frappé le mois dernier par le plus grand incendie de son histoire. L'incendie de Pine Gulch a brûlé 57 000 hectares entraînant la perte partielle voir totale de pâturage pour le bétail qui suscite des inquiétudes à long terme pour les éleveurs.
En Algérie, plus de mille deux cents incendies ont dévoré près de 9 000 hectares de forêts. Le pays d'Afrique du Nord a ces dernières années connu des incendies de forêt plus fréquents, mais les causes en restent floues. Négligence ? Trafic de charbon ? Augmentation des impacts de foudre ? Qui sait, mais le fait est qu'il se passe là aussi quelque chose d'inhabituel.
Des précipitations diluviennes, qui se traduisent généralement par de fortes inondations, des glissements de terrain et des averses d'énormes grêlons ont continué en ce mois d'août à détruire des maisons, des infrastructures de base et des cultures dans le monde entier, et ont lourdement affecté la vie de dizaines de millions de personnes. Rien qu'en Asie du Sud, on estime que près de dix-huit millions d'entre elles ont subi les conséquences d'inondations records dues à la mousson. Près de sept cents personnes sont mortes et des milliers ont été déplacées. La Chine, le Bangladesh et l'Inde continuent d'être les plus touchés.
Depuis plus de deux mois, la Corée du Sud a inhabituellement été frappée par des pluies diluviennes, marquant la plus longue et la pire saison de mousson jamais enregistrée dans le pays. Tout récemment [le 7 septembre], le typhon le plus puissant de l'année a balayé la péninsule coréenne, si bien que le déluge ne devrait pas s'atténuer de sitôt.
La Chine continue de lutter contre les pires inondations depuis des décennies. Le niveau d'eau de 433 rivières est supérieur à la ligne de démarcation des inondations, et 33 d'entre elles ont atteint des niveaux records. Des pluies diluviennes ont frappé 27 des 31 provinces du pays, et ont affecté plus de 37 millions de personnes et entraîné jusqu'à présent la mort ou la disparition de 141 personnes.
La Corée du Sud continue de subir la mousson la plus humide de son histoire récente, au moins 15 personnes sont mortes et plus de 1 500 autres ont été évacuées. Environ 1 300 maisons auraient été submergées ou enterrées lors de glissements de terrain dans tout le pays, et 1 000 routes et ponts ont été détruits ou endommagés.
Des pluies torrentielles et des inondations ont depuis le mois de mai continué de ravager l'Assam, en Inde, entraînant la mort de plus de 100 personnes, affectant 2 à 3 millions de personnes dans 27 districts et détruisant des récoltes. Plus de 2 400 villages ont été submergés.
Au Yémen, et après deux semaines de pluies abondantes, des inondations soudaines ont emporté des maisons, des fermes, des routes, des lignes électriques et des conduites d'eau. Au moins 14 personnes sont mortes et des milliers d'autres se sont retrouvées sans abri.
L'incroyable quantité de précipitations au cours des derniers mois s'explique par la proportion croissante de particules chargées dans les couches supérieures de l'atmosphère.
Lorsque des météores et des météorites traversent notre basse atmosphère, ou lorsque notre planète passe à travers un courant de poussière de comète, des particules chargées s'accumulent entre l'ionosphère et la surface terrestre, ce qui provoque une intensification des tempêtes, la formation de nuages et une augmentation des précipitations pluvieuses. Les feux de forêt et les éruptions volcaniques, par exemple, contribuent également à cette accumulation de particules.
La pluie peut de façon simultanée conduire la charge électrique accumulée depuis l'ionosphère vers le sol, ce qui augmente l'occurrence d'autres phénomènes électriques, comme les tornades, les ouragans et les formations de plasma.
Mais la diminution de l'activité solaire n'est pas le seul aspect à souligner, puisque le Soleil a déclenché le 29 mai la plus grande éruption depuis 2017. Un phénomène qui peut se révéler particulièrement dangereux pour les satellites et autres dispositifs technologiques si notre magnétosphère continue de s'affaiblir.
Curieusement, les protestations et les émeutes autour de George Floyd ont coïncidé avec cette éruption solaire... s'agit-il d'une connexion entre l'humain et le cosmique ?
Certaines parties de l'hémisphère nord ont renoué avec l'hiver... à un mois de l'été, tandis que les premiers records de neige et de froid ont été battus dans l'hémisphère sud alors que l'hiver n'a pas encore « officiellement » commencé.
Avril 2020 nous a apporté quelques surprises glaciales liées aux changements climatiques, en passant par des chutes de neige en quantité record pour la saison dans certaines parties des États-Unis et de l'Europe, jusqu'à de la grêle en Asie et au Moyen-Orient.
Un système météorologique arctique a plongé le Canada, le Midwest, le Nord-Est et le Sud des États-Unis dans le froid, entraînant des pannes de courant au Manitoba et dans le Maine qui ont privé des centaines de milliers de personnes d'électricité. Des records de chute de neige ont été battus dans le Colorado avec 76 cm de cumul, dans le Dakota du Sud avec 38 cm et dans l'Iowa avec 28 cm.
La neige est également tombée à Douchanbé, au Tadjikistan, pour la première fois depuis 26 ans... et au printemps !
La production alimentaire mondiale n'a pas seulement été perturbée par la pandémie qui tue l'économie, un froid et un gel intenses ont également détruit des récoltes en Europe et aux États-Unis.
La grêle a également fait des ravages partout dans le monde ce mois-ci, et a entraîné la mort de cinq personnes, ravagé les récoltes et endommagé six mille maisons au Vietnam. Les tempêtes de grêle ont également laissé quatre mille personnes sans abri à Tripura en Inde, et ont recouvert d'un manteau épais les sols de certaines parties de l'Arabie Saoudite, de l'Iran et de la Chine... lequel en fondant a provoqué des inondations.
Un cocktail de fortes précipitations pluvieuses, d'inondations et de glissements de terrain, de froid et de chutes de neige hors saison, a causé une dévastation généralisée dans le monde entier.
Le printemps ? Quel printemps ? Des chutes de neige hors saison ont recouvert certaines régions d'Europe, dont l'Italie et la Suède - un événement peu pratique pour notre chère Greta et ses précepteurs. Les États-Unis ont connu leur lot de températures froides et de neige dans l'Ouest et le Midwest, et même les sommets hawaïens ont été recouverts d'un manteau blanc.
Certaines régions du Moyen-Orient et de l'Asie du Sud ont également été touchées par des températures glaciales. Lahaul, en Inde, a été frappée par 80 centimètres de nouvelle neige !
Après un puissant blizzard dans le sud-est de la Turquie, soixante-dix villages ont été ensevelis sous six mètres de neige. Sans eau ni électricité, les habitants ont dû se battre pour se frayer un chemin jusqu'à l'extérieur. De plus, quarante-et-une personnes ont été tuées par deux avalanches dans la partie orientale du pays, tandis qu'un tremblement de terre de magnitude 5,7 a fait huit victimes dans le sud-est... Ce qui fait beaucoup pour une seule région.
Haji Omeran, une ville située sur la frontière montagneuse entre l'Irak et l'Iran, a fait face à des chutes de neige exceptionnellement abondantes qui ont bloqué des routes et littéralement enseveli des voitures. Avec une chute des températures à -5° C, l'Arabie saoudite a elle aussi enregistré un froid très inhabituel dans ce désert où les températures hivernales avoisinent les 20° C.
La pluie a depuis apporté un certain répit, mais plus de cinquante feux demeurent encore actifs. Et comme si cela ne suffisait pas, les dégâts causés par les incendies en cours ont été aggravés par des crues soudaines, des grêlons géants et des tempêtes de poussière à travers le pays.
Un nombre important d'impressionnantes boules de feu météoriques ont été filmées, et un accroissement des signalements de « boums » ou d'« explosions dans le ciel » a été enregistré, ce qui laisse à penser qu'un plus grand nombre encore de boules de feu météoriques pourraient ne pas être signalées ou passer inaperçues.
Après enquête, la police australienne a conclu que des incendies criminels et la foudre sont à l'origine de ces feux destructeurs... et non les changements climatiques anthropiques.
Au moins cent cinquante maisons ont également été détruites par des incendies de forêt qui se sont propagés à grande vitesse dans la ville chilienne de Valparaíso. Des zones résidentielles brûlaient encore le jour de Noël.
La neige a étendu son manteau sur près de la moitié des 48 États contigus des États-Unis — 46,2 pour cent de la superficie —, soit la plus grande superficie pour un début décembre jamais enregistrée dans les archives de couverture neigeuse mises en place en 2003. La neige a également atteint les régions nord du Mexique.
À l'instar de ces dernières années, les habitudes quotidiennes des habitants de l'hémisphère Nord ont été perturbées par un hiver qui a rapidement pointé le bout de son nez dans de nombreuses régions et provoqué une rupture d'équilibre dans la production alimentaire. L'Europe, l'Asie, le Moyen-Orient et certaines régions d'Afrique ont subi plus tôt que de coutume des chutes de neige exceptionnelles et des températures glaciales, et les États-Unis ont battu de nouveaux records de froid et de chutes de neige sur une grande partie de leur territoire. Tout ceci n'a nullement empêcher les brigades anti-extinction [« Extinction Rebellion » - NdT] de brailler leurs lamentables exigences en faveur de nouvelles réductions des émissions de CO2, propres paraît-il à sauver la planète de la surchauffe.
L'ensemble de nos lecteurs et auditeurs ne sera pas surpris d'apprendre qu'une quantité non négligeable de boules de feu météoriques et d'objets géocroiseurs non détectés ont — ce mois-ci encore — croisé nos cieux, ce qui n'a pas manqué de stupéfier et réjouir de nombreux témoins oculaires, tandis que de nombreux experts affirmant pouvoir suivre tous les objets géocroiseurs potentiellement dangereux se demandent si leur affirmation selon laquelle ils peuvent le faire n'est tout simplement pas « un vœu pieux ».