Un tremblement de terre dévastateur d'une magnitude de 7,8 a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie dans la matinée du 6 février. Un second séisme de magnitude 7,5 a frappé la région 9 heures plus tard, provoquant davantage de dévastation et de destruction de bâtiments. Le 20 février, un tremblement de terre d'une magnitude de 6,4 a frappé Hatay, et le 27 février, un autre d'une magnitude de 5,6 centré sur Malatya a également provoqué l'effondrement de nombreux bâtiments déjà endommagés par les précédents séismes, alourdissant le bilan des victimes. Plus de 150 répliques ont également été enregistrées.
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46 000 personnes ont perdu la vie en Turquie et 6 000 en Syrie, et au moins 1,5 million de personnes sont désormais sans abri. Plus de 160 000 bâtiments se sont effondrés ou ont été gravement endommagés. À ce jour, il est difficile de connaître le nombre exact de victimes qui pourrait être nettement plus élevé.
Les dommages immédiats ont été estimés à 34 milliards de dollars, soit environ 4 % de la production économique annuelle du pays. Mais les coûts indirects des séismes pourraient être plus considérables, et la reconstruction ne sera ni facile ni rapide.
Pour mémoire, un modèle de prévision basé sur la géométrie des corps célestes liée à l'activité sismique (SSGEOS) a mis en évidence un risque de tremblement de terre majeur dans le centre de la Turquie quelques jours avant la catastrophe en question :