Volcans
La diminution de l'activité solaire a également contribué à l'affaiblissement de la magnétosphère, ce qui signifie (entre autres choses) que davantage de rayons cosmiques traversent sans entrave les couches supérieures de notre atmosphère, ce qui entraîne une augmentation de la couverture nuageuse. Mais ce n'est pas tout, n'oublions pas que l'accumulation de particules de cendres et de poussières volcaniques et cométaires participe à la formation des nuages et favorise les précipitations, de sorte que nous avons un mélange parfait pour des précipitations pluvieuses et des inondations sans précédent.
Si l'on ajoute à cela la baisse des températures dans les couches supérieures de l'atmosphère, les chutes d'énormes grêlons et de neige hors saison prennent tout leur sens. En outre, le courant-jet poursuit ses « méandres » inhabituels, notamment en créant un « double flux » qui provoque des poches de chaleur.
Comme nous le soulignons depuis un certain temps, nous entrons dans un schéma météorologique global qui laisse présager un refroidissement planétaire ou une ère glaciaire.

Cette photo prise le 24 juillet 2022 à partir des images en direct de la caméra de surveillance de l'Agence météorologique japonaise montre le Sakurajima après l'éruption dans la préfecture de Kagoshima.
L'agence météorologique japonaise a émis ce dimanche une alerte de niveau maximal après l'éruption du volcan Sakurajima, dans la ville de Kagoshima située dans le sud du pays, obligeant des dizaines d'habitants de la zone montagneuse à évacuer.
Des chutes de neige quasi estivales et sans précédent ont affecté le centre de l'Afghanistan, l'Inde et le Pakistan, provoquant des accumulations historiques dans la province de Samangan, qui ont entraîné la mort de nombreux cheptels et endommagé les cultures saisonnières.
En Afghanistan, 1 000 personnes sont mortes et 1 500 ont été blessées après un tremblement de terre de magnitude 5,9 qui a frappé l'est du pays, aggravant la situation des Afghans déjà touchés par une crise alimentaire.
Un tremblement de terre peu profond de magnitude 6,1 s'est produit dans la province chinoise du Sichuan entraînant la mort d'au moins 4 personnes et des blessures pour 14 autres.
Lors de ce mois de juin, des tempêtes extrêmes, des inondations et des glissements de terrain ont fait des ravages dans le monde entier.
Un demi-million de personnes ont été touchées par la plus violente trombe d'eau des 60 dernières années, qui a provoqué des inondations et des glissements de terrain à Guangdong, en Chine. Cet événement record a entraîné l'évacuation de 177 600 personnes, détruit 1 729 maisons et endommagé des milliers d'hectares de cultures.
Rien n'a épargné le mois de mai 2022 : des vagues de chaleur extrêmes, des déluges mortels, des chutes de neige hors saison et des tornades terrifiantes. Votre gouvernement vous rassure en vous disant que le chaos climatique est « réparable » et « prévisible », mais comment les taxes vertes et les coupures d'électricité vont-elles empêcher les volcans d'entrer en éruption et les météores de tomber ?
Va-t-il être possible, dans un avenir proche, de prévenir les catastrophes liées à des volcans, autrement dit, les éruptions ? Peut-être, à en croire Le Monde, relayant les propos de chercheurs américains de l'université de l'Oregon. Pourquoi ne pas analyser la "musique" des ondes sismiques qui sont enregistrées autour des lacs de lave du volcan Kilauea dans le sud-est de l'île d'Hawaï, se sont-ils demandé.
L'éruption explosive du volcan Bulusan a duré environ 17 minutes ce dimanche. Suffisant pour envoyer un panache gris sur au moins un kilomètre dans la province rurale de Sorsogon, aux Philippines, et déclenché des évacuations.
L'Etna s'est à nouveau manifesté, avec une nouvelle éruption dans l'après-midi du dimanche 22 mai. Une colonne éruptive s'est formée, atteignant 5 000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Hier après-midi, l'Institut national de géophysique et de vulcanologie, l'Observatoire de l'Etna, a publié un communiqué signalant qu'une augmentation progressive de l'activité explosive a été observée sur l'Etna au niveau du cratère sud-est, avec une abondante émission de cendres en direction du sud.
La revue "Nature Communication" publie une étude relayée par l'Observatoire du Piton de la Fournaise, mardi 17 mai. Elle révèle que le flanc Est du Piton de la Fournaise glisse vers la mer. Ce phénomène est inédit sur notre île, mais pas dans le monde.