Volcans
Les autorités ne savent absolument pas quand l'incendie pourra être maîtrisé car les flammes sont attisées par de fortes rafales de vent. Les pompiers déversent par hélicoptère de l'eau sur les points les plus critiques dans l'espoir de protéger la forêt qui renferme - entre autres - des espèces rares d'araignées, chauves-souris, chenilles carnivores en voie de disparition et que l'on trouve uniquement à Hawaii.
Quelques heures après le tremblement de terre magnitude 8,9 qui a frappé le Japon, le volcan Karangetang est entré en éruption en Indonésie, crachant de la lave et des nuages de gaz. Le volcan, qui culmine à 1.784 mètres, est situé à Siau sur l'île des Célèbes, dans l'est de l'Indonésie. Sa dernière éruption en août dernier avait fait quatre morts.
Comme je l'indiquais précédemment, une secousse a été enregistrée à proximité du Mont Fuji, mais rien ne prouve qu'elle a une origine volcanique. La sismicité reste encore très élevée au Japon avec de très nombreuses répliques, de sorte qu'il est quasiment impossible de faire la distinction entre ce qui est d'origine tectonique et les événements volcano-tectoniques.
Le 13 mars, le Kirishima a connu une brève phase éruptive avec des panaches de cendre montant jusqu'à 6 km de hauteur. Des habitants ont été évacués à proximité du volcan et des fenêtres ont été brisées jusqu'à 6 km de distance. Là encore, il est très difficile d'établir un lien avec le séisme qui a secoué le nord de l'île de Honshu.
Le Sakura-jima continue à émettre des panaches de cendre jusqu'à 2 ou 3 km d'altitude. Rien ne montre que son activité a changé ces derniers jours.
Près de 600 personnes vivent dans trois villages situés à 4 km du sommet ouest du volcan, qui continue de déverser de la lave, a déclaré le vulcanologue du gouvernement, Kristianto, à l'AFP. "Le processus pour évacuer 582 villageois est terminé. Ils sont tous dans des abris et personne n'a été blessé", a-t-il ajouté. "Le volcan est toujours en phase d'éruption. Nous avons détecté une coulée de lave jusqu'à 1.800 mètres". Le Karangetan, qui culmine à 1.784 mètres, est situé sur l'île de Siau, dans la province de Sulawesi. En août dernier, quatre personnes avaient été tuées lors d'une de ses éruptions.
L'archipel indonésien est situé sur le "cercle de feu" du Pacifique, où l'activité volcanique et sismique est très élevée, et compte des dizaines de volcans en activité. Son volcan le plus actif, le mont Merapi, au centre de l'île de Java, a tué plus de 350 personnes lors d'une série de violentes éruptions qui ont commencé à la fin du mois d'octobre. (MJN)
La hauteur de l'éruption a atteint 70 mètres de hauteur, du jamais vu de mémoire d'homme.
Le ministère des Situations d'urgence et des ressources naturelles ont confirmé une très forte activité des volcans Dashgil et Ayrantoken situés dans la région d'Alat Garadagh de Bakou.
Les éruptions qui continuent ce matin sont à l'origine de l'inquiétude de la population de Shikhzayirli qui se trouve à 700 mètres des cratères. Les feux des laves observées montent actuellement jusqu'à deux mètres de hauteur ce qui est totalement inhabituelles relatent les habitants.
Les récents événements nous procurent une excellente étude de cas des forces cosmiques qui peuvent se trouver derrière les grandes tempêtes comme les cyclones, les ouragans, les blizzards et bien d'autres. Les récents événements dont je parle comprennent le blizzard majeur qui a balayé les Etats-Unis dans le Midwest et l'Est, ainsi que le cyclone Yasi qui a infligé une correction à l'est de l'Australie au début de la semaine dernière. Ces deux tempêtes ont augmenté jusqu'à des tailles énormes pendant une période qui a coïncidé avec une tempête solaire qui a frappé la Terre juste après la nouvelle Lune. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce n'est pas la première fois que des alignements célestes réunis à l'activité solaire ont stimulé ce genre d'événements. Si une corrélation existe entre ces facteurs comme nous le soupçonnons, alors cela renverse beaucoup de ce que nous croyons communément sur le climat de la Terre, comme nous le verrons, et même la géologie.
Pour comprendre comment tout ceci fonctionne, commençons par le Soleil. Le 31 janvier, un trou coronal massif s'est ouvert sur le Soleil, lançant un autre « marteau » de particules chargées en direction de la Terre. Elles devaient nous impacter entre le 2 et le 4 février. Non seulement cela, mais nous sommes passés récemment par une Nouvelle Lune le 2 février. Mais on pourrait se demander pourquoi la Lune est de quelque importance ici ?
Comme l'explique James McCanney dans une interview pour Spectrum Magazine en 2003 :
La [Nouvelle] Lune se déplace devant la Terre, rompt ce flux électrique [entre le Soleil et la Terre] et ensuite s'écarte. Cela nous donne un bombardement énorme après que la Lune s'écarte, le premier et le deuxième jour après la Nouvelle Lune. C'est la condition qui a été identifiée comme étant une des causes majeures du déclenchement des ouragans et des tempêtes de grande taille. Son action est celle-ci : La Lune interagit avec le champ électrique solaire. C'est ce CHANGEMENT qui provoque les tempêtes et pousse l'environnement autour de la Terre à changer et donc affecte le temps la température sur la Terre.Donc l'image que nous décrivons est celle-ci : Le Soleil lance un front de vent solaire massif en direction de la Terre. Lorsque la Lune se déplace hors de la ligne Soleil-Terre, cela crée, en soi, une augmentation significative de particules chargées frappant la Terre. Avec l'excès de particules chargées de cette tempête solaire qui nous frappe presque simultanément, tout cet excès de charge se termine dans les ceintures de radiation entourant la Terre. La Terre trouve ensuite des moyens pour décharger ce déséquilibre comme les deux grandes tempêtes que nous avons vues. Une tempête prend la forme d'un blizzard massif couvrant la moitié des Etats-Unis. L'autre prend la forme d'un cyclone, Yasi, qui martèle la côte est de l'Australie déjà inondée. Une activité volcanique et séismique accrue a aussi été notée cette fois-ci.
KILAUEA, États-Unis - Une faille s'est ouverte sur l'un des volcans les plus actifs au monde, dimanche, expédiant de la lave jusqu'à 25 mètres de hauteur, ont indiqué des chercheurs qui étudient le volcan Kilauea, à Hawaii.
L'Observatoire volcanique d'Hawaii a indiqué que l'éruption avait été remarquée peu de temps après que le plancher du cratère Pu'u O'o se soit effondré vers 17 h, samedi. Elle s'est produite au milieu de la zone de fracture située à l'Est du Kilauea, à environ cinq kilomètres à l'Ouest du Pu'u O'o.
Le Kilauea est en constante éruption depuis le 3 janvier 1983.
Une fois refroidie, on pensait que la chambre magmatique d'un volcan restait des siècles en sommeil avant de pouvoir être ranimée par de la lave fraîche. Les volcanologues imaginaient que lorsque le volcan n'était pas en éruption, cette chambre magmatique se refroidissait en une pâte très visqueuse, jusqu'à ce qu'une nouvelle lave montant des entrailles de la Terre la réveille. La taille importante d'une chambre magmatique (de quelques dixièmes à plusieurs centaines de kilomètres cubes) expliquait pourquoi il fallait plusieurs centaines voire milliers d'années pour que la chaleur se transmette à l'intégralité du réservoir, sortant ainsi le volcan de sa léthargie.
Cette hypothèse est aujourd'hui remise en cause par les travaux d'Alain Burgisser (CNRS/Universités d'Orléans et de Tours) et de son collaborateur américain. Selon leur modèle mathématique, le réchauffement se déroulerait en trois étapes. En remontant des profondeurs jusque sous la chambre magmatique, la lave fraîche et chaude ferait fondre la lave visqueuse qui constitue les racines du réservoir ; elle deviendrait ainsi légère et remonterait à travers la chambre forçant le reste de la pâte visqueuse à se mélanger. Ce processus de mélange permettrait alors à la chaleur de se diffuser cent fois plus vite dans la chambre que les volcanologues ne le prévoyaient. Quelques mois peuvent alors suffire à réveiller la chambre magmatique d'un volcan.