Grèce, Espagne, Italie. Pas un seul jour sans protestation contre les mesures d'austérité imposées partout en Europe.

Hier en Italie, des milliers d'étudiants et lycéens italiens manifestaient dans de nombreuses villes du pays, Rome, Milan, Naples ou Turin, pour protester contre les mesures d'austérité du gouvernement qui touchent tous les secteurs, y compris celui de l'éducation.

Des heurts ont opposé les jeunes aux forces de l'ordre à Rome, à Milan et à Turin.



Jeudi 4 Octobre 2012, plusieurs centaines d'employés grecs d'un chantier naval dénonçant des impayés de salaire ont envahi la cour du ministère de la Défense grec à Athènes jeudi, tandis que des personnels hospitaliers et des agriculteurs en Crète protestaient aussi contre les mesures d'austérité prévues dans le pays.

Au ministère de la Défense, les forces anti-émeutes ont interpellé de nombreux ouvriers du chantier naval Hellenic Shipyards à Skaramangas dans la banlieue industrielle du Pirée, qui avaient fracturé les barrières d'entrée aux cris de « voleurs, voleurs » pour protester contre des impayés de plusieurs mois.

La police a matraqué des manifestants et tiré des gaz irritants pour les repousser, a indiqué un source policière. Devant le refus des protestataires de quitter les lieux, la police a procédé à leur interpellation en groupe.


Toujours en Grèce, le 26 Septembre 2012, entre 50 et 100.000 manifestants manifestaient contre les nouvelles mesures d'économies prévues par le gouvernement pour satisfaire ses créanciers. A Athènes, plus de 50.000 personnes ont marché en direction de la place du Parlement. « Ne plions pas devant la troïka » des bailleurs de fonds et « UE, FMI, dehors ! », scandaient les manifestants. Près de 5.000 policiers, c'est à dire le double des effectifs des précédents mouvements, étaient mobilisés, afin de prévenir tout débordement.

Des manifestants, opérant en petits groupes, ont jeté des cocktails Molotov en direction de la police, qui a riposté par des tirs de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogènes. Les affrontements se sont poursuivis sur la place et vers le ministère des Finances.



Du 25 au 29 Septembre en Espagne, des affrontements éclatèrent à Madrid entre policiers et manifestants du mouvement du 25S des indignés qui s'étaient rassemblés par milliers aux abords du Congrès des députés, sous très haute tension, aux cris de «démission», «dehors».
«Ce sont nos armes», criaient les manifestants, mains levées au ciel, face aux forces anti-émeutes qui tentaient de les disperser, chargeant à coups de matraques et tirant des balles en caoutchouc.



Source : AFP / Le Parisien / RIA / Libération