Cet article porte sur le dernier livre de Laura Knight-Jadczyk. C'est une synthèse des informations de la première partie de l'article du résumé de ce livre. Il est destiné à offrir une vision globale de ce qui est une toute autre approche de l'histoire de l'humanité.

La première partie du volume 2 décrit la fondation des religions monothéistes durant l'Antiquité. Les religions monothéistes actuelles sont en réalité la continuation des cultes sumériens, assyriens et babyloniens du Moyen-Orient. Ce qui permet de le déterminer est l'importance des comètes dans ces traditions.

Chronologie des âges sombres de l’humanité
© InconnuChronologie des âges sombres de l’humanité

La figure de Moïse

Moïse a été un personnage très influent, pourquoi ? Comment se fait-il que le culte monothéiste qu'il a imposé est-il à l'origine de la vision mécaniste du monde en Occident, que ce soit dans la religion ou la science ? Qui donc est Moïse ? Pour le savoir, on ne peut pas se fier à la Bible car il se peut qu'elle soit totalement inventée par ses auteurs (cf. école de Copenhague).
Le dieu Shamash
© InconnuLe dieu Shamash
La Bible répète des légendes qui font référence au même personnage « mythisé ». Ce personnage, sous les traits de Moïse, Abraham, Isaac, ou Jacob, ressemble beaucoup à Akhenaton, qui a été rayé de l'histoire après son règne (période amarnienne). On retrouve dans tous ces personnages les mêmes thèmes : une belle femme (Sarai, Nefertitit) associée à un homme imposant un culte monothéiste, autour duquel s'est formé un gros scandale engendrant la guerre.

Le Dieu de Moïse

Le Dieu de Moïse comme celui des autres personnages comporte des aspects récurrents : une Terre promise, les sacrifices et la circoncision. Ces aspects le relie à d'autres cultes, car Yahweh est un Dieu « sauveur », comme Shamash, et Baal Peor. Il correspond à la même déité principale du Moyen-Orient (le dieu de l'Orage), et c'est simplement une version de ce Dieu qui a été imposée par un groupe babylonien. Nous allons voir que cette déité commune est Saturne, et que Saturne était le nom donné à une comète.

Le dieu Shamash
© InconnuLe dieu Shamash
Fait important, Moïse est revenu voilé une fois de la montagne (rencontrant le « Dieu comète ») et est revenu voilé, il se peut donc qu'il ait été assassiné et remplacé par quelqu'un d'autre. Le Moïse originel qui semblait être un personnage « chamanique », a donc pu subir une attaque et avoir été remplacé.

Les phénomènes cométaires traduits par la mythologie

Les dieux de l'Antiquité étaient un groupe de comètes qui semblaient en lutte dans un ciel où le « nuage » de la lumière zodiacale brillait encore fortement. Ce groupe est la « progéniture » des dieux qu'on retrouve dans les théogonies. Il a pu produire des phénomènes curieux comme des décharges de plasma ou des spirales représentées par des pétroglyphes sibériens.

Les Anciens donnaient des noms
Spirale en Norvège
© InconnuSpirale en Norvège, voir également d’autres observations de spirales.
aux comètes, qu'ils prenaient pour les « dieux ». Ces noms ont plus tard été donnés aux planètes, mais elles ne comptaient pas à l'époque. Cela a donné naissance par la suite à l'astrologie, qui à la base était liée à la crainte du retour des comètes (survenant dans certaines « zones » du ciel, ou constellations). Plus tard, l'astrologie est devenue l'idée que les planètes ont une influence. Mais c'était autrefois l'influence bien réelle des comètes.

Avec le rationalisme politique grec, ces connaissances sur les âges de l'humanité ont été détruites, et les élites ont tout fait pour calmer les craintes du peuple relatives aux comètes (car autrefois, l'activité cométaire était intense et causait toute sorte de cataclysmes fréquents :
Représentation de Tungunska, 1908
© InconnuReprésentation de Tungunska, 1908
tsunamis, explosions de type Tungunska, assombrissement du ciel, refroidissement climatique, pestes, séismes, feux de forêt, etc.)

Les migrations des peuples du Nord

L'apparition de l'empire hittite et mycénien fait suite au déclin des cultures vers 2 300, dû aux frappes cométaires. Les langues des hittites, des mycéniens, et le sanskrit ancien sont des langues indo-européennes, ce qui montre que des peuples nomades sont descendus du nord, s'installant parmi les peuples non-indo-européens.

L'empire du Mitanni (Syrie du Nord) est la source du Rig Veda indien. Cet empire a été colonisé par un peuple venu du Nord qui a remplacé sa hiérarchie et lui a donné sa culture. Les peuples du Mitanni (hurriens) n'étaient à l'origine pas indo-européens, de même que les Hatti (ils avaient des langues caucasiennes et non indo-européennes).

Ces peuples sont arrivées avec une connaissance des cycles cosmiques qui ressemble beaucoup à celle de la Mésopotamie (Homère s'est inspiré de la poésie babylonienne). Ces peuples sont peu connus car ils avaient une civilisation qui n'était pas basée sur l'agriculture, et leur système social était donc moins hiérarchique que les peuples du sud.
Les comètes causant le chaos social
© IincLes comètes causant le chaos social
Cela explique le haut statut des femmes et l'absence de système économique, chez par exemple, les Troyens décrits par Homère. Homère décrivait des sociétés asiatiques ou nordiques (et l'on peut penser aux Peuples de la Mer). La Guerre de Troie était donc plutôt céleste (destructions cométaires) qu'humaine. Homère évoque un traumatisme qui a pu se dérouler en -1,140 selon l'étude des cernes des arbres par Baillie.

Les légendes, les dieux et les comètes

Durant l'âge de Bronze, il y a eu plusieurs épisodes de destruction. Le premier correspond au déluge biblique (-2350) qui a donné lieu aux légendes de Gilgamesh (allusion aux comètes), le second correspond à « l'Exode » (-1625), le troisième à la Guerre de Troie (-1150), qui marque un âge sombre avant la reconstruction de la civilisation grecque des philosophes.

Les premières légendes de Gilgamesh sont datées de -2,000. Gilgamesh représentait une comète. De même, le personnage celtique de Cúchulainn représente une comète, il est décrit avec les mêmes caractéristiques que pour une comète. Même chose pour la légende arthurienne, Arthur étant comparable à Lugh et en lien avec une comète.
Gilgamesh s’en prend au gardien des cèdres, Humbaba
© InconnuGilgamesh s’en prend au gardien des cèdres, Humbaba
La présence de lances (ou flèches) est propre à ces mythes. De même le Saint Graal serait une comète.

Les dieux de la fertilité qui s'absentent et causent famine et destruction sont comparables également aux comètes (ex : Télipinu, Perséphone). Les comètes, très présentes dans l'Antiquité, sont décrites comme des dragons au souffle brûlant, dont le hurlement fait penser aux phénomènes sonores liés aux comètes (décharges électriques). On retrouve dans la mythologie le thème du héros qui aide les dieux à tuer un serpent céleste. Ce serpent est aussi le dragon, qu'on représente dans un étang (le ciel est l'étang/la mer). Même chose en Amérique où les indiens parlaient dans leur légendes d'un oiseau-tonnerre luttant contre des serpents.

Les dieux de la Théogonie d'Hésiode semblent être les mêmes que les dieux hittites (Hattuša), mais la version grecque semblent être plus ancienne du fait de la présence de Gaia, alors que la théogonie hittite commence avec un dieu masculin. Si les dieux sont des comètes, Gaia serait la comète mère dont le souvenir n'était plus présent chez les hittites. La progéniture des dieux représente le bataille céleste entre des fragments d'une comète dissociée. Ces mythes n'offrent pas d'enseignement moral, mais représentent des faits dont les populations détruites ont gardé le souvenir.

Comets asteroids
© Lubienietski, 1681
Les comètes sont également représentées par les déités solaires, les « fils du soleil » (les comètes étaient presque aussi brillantes que le soleil dans le ciel). La déesse Hatti est aussi décrite comme une comète. Les dieux ayant une chevelure ou un certain rayonnement font tous penser à des comètes, comme la colonne Djed égyptienne ou l'arbre Yggdrasil, qui fait le lien entre le ciel et la terre (ses branches sont les queues d'une comète).

Il y a aussi un lien ténu entre les divinités solaires et les divinités de la fertilité. On retrouve une déesse associée à un dieu de l'Orage colérique, représenté avec une hache et la foudre. C'était le grand dieu des peuples antiques de Haute Mésopotamie, de Syrie et d'Anatolie : Taru, Teshub, Adad (Mésopotamie), Addu (Amorrites), Hadad/Baal (Canaan), Tarhu (Hittites) ou encore Teisheba (Urartu). C'est le même Dieu que Yahweh et Zeus.

Le Dieu des peuples antiques est le Dieu Saturne qu'on retrouve dans le judaïsme et l'islam

Des symboles comme l'étoile de David, le sceau de Salomon, la Menorah, représentent tous des comètes dans l'Antiquité (étoile à six branches de « Vénus », chandelier à branches/queues, etc).
Adad the storm god
© InconnuAdad, le dieu de la tempête
Le judaïsme et l'islam sont donc la continuation de cultes qui étaient liés aux comètes. Par exemple, le croissant des mosquées est d'origine assyrienne.

Salomon et David n'étaient pas palestiniens, les sacrifices en haut de montagnes laissent à penser qu'ils montaient en fait sur des ziggourats, qui étaient des postes d'observations dédiées aux comètes, où se déroulaient des sacrifices pour « apaiser les dieux ». Yahweh est donc un avatar de Saturne/Šalim, ce qui se retrouve dans l'étymologie de Jérusalem (« ville de Šalim »). Šalim a donné Salomon. Le temple de Jérusalem était dédié à Salim. Le lien s'explique par le fait que le culte de Yahweh s'est formé à Babylone, et que les adeptes de ce culte ont colonisé la Palestine, ont pris Jérusalem, et ont inventé alors une histoire d'Israël qui ne correspond pas bien sûr à la réalité.
Teshub
© InconnuTeshub
On peut en déduire que « David et Solomon » auraient voulu imposer le culte de Saturne aux premiers hébreux, vers 1645-1600 av. J.-C.

Ninurta/Ningirsu était Saturne, et les mythes de Ninurta font référence à une frappe cométaire (déluge provoqué par Enlil). Ninurta construit un mur de pierre protecteur (comme les murs cyclopéens Mycéniens). Sanchoniathon, historien phénicien (c'est-à-dire cananéen : les juifs et arabes originels), est peut-être l'inspirateur des auteurs de l'Ancien Testament. Sanchoniathon s'est inspiré des adeptes du culte de Yahweh (donc a repris leur fausse histoire des juifs), et a développé une théogonie où figurait Kronos/Elos, c'est-à-dire l'étoile de Kronos (Saturne). Saturne était aussi le dieu phénicien El, qui aurait introduit la pratique de la circoncision.

Autre élément commun, le fait que Ninurta ou Mithra sont représentés avec une faux/faucille. C'est une allusion aux moissons et au dieu de la fertilité. Et dans la Bible, la peste qu'a choisi David tue 70,000 personnes lors des moissons. La présence du taureau (et de la tauroctonie) sont aussi un élément commun.

On peut se demander si le temple de Baalbek était le temple de Salomon. C'est El qui aurait fondé Byblos en l'entourant d'un mur protecteur (à nouveau cette histoire du mur). Il y avait des sacrifices d'enfants à Byblos consacrés à Saturne. Le temple aurait été hexagonal et noir. On retrouve ces aspects dans la Kaaba, dont la pierre noire était auparavant associé au dieu Hubal (auquel on faisait des sacrifices d'enfants). Le saint des saints du temple de Salomon est aussi décrit comme cubique avec des rideaux noirs.

On retrouve dans les différentes versions de ce même culte (ainsi que dans le judaïsme et l'islam) un puits ou un cours d'eau.
Le char de Saturne
© InconnuLe char de Saturne
C'est en lien avec la légende d'une pierre qui empêche une source d'inonder la Terre (le déluge stoppé par des météorites ?). Une déesse était associée au puits d'eaux guérisseuses, dans un temple où on retrouve l'idée ce culte à un corps céleste, comme pour la météorite à Tyre (Bethel, maison d'El). La pierre fait partie du corps de dieu, et doit être vénérée comme une représentation visible du dieu céleste. Une pierre se trouvait également dans le Dome du Rocher, et avait la même fonction qu'à la Kaaba. D'ailleurs, Mohammed est allé consulter les prêtres juifs pour élaborer son propre culte. Allah est Šelim, qui est aussi El.

La théorie de l'univers électrique et la cosmologie du plasma

La théorie de l'univers électrique est un excellent modèle de compréhension, déjà envisagé au 19e siècle, mais notre science a été corrompue par Einstein. La science actuelle mécaniste croit en un « Big Bang » et donc une vision linéaire et matérialiste des choses. Or, c'est l'électromagnétique qui est la force la plus puissance et non la gravité. C'est elle qui détermine la formation des galaxies dans le plasma, et les soleils sont alimentés par ces mêmes forces.

Notre système solaire peut traverser des changements macroscopiques quantiques tout comme les électrons d'un atome peuvent changer d'orbite. Et dans notre système solaire, ce sont des forces électromagnétiques qui produisent ces changements. Ces forces agissent par les courants de Birkeland, qui font le lien entre les corps célestes.
Détail de décor d’une amphore phénicienne – v.550
© InconnuDétail de décor d’une amphore phénicienne – v.550
Les corps célestes sont comme des condensateurs entourés d'une « gaine de Langmuir ». Des décharges ont lieu, notamment entre le Soleil et les planètes.

Lorsqu'une comète s'approche du soleil, qui est un corps chargé, elle forme une queue ionisée. Cela induit la fragmentation des comètes, et protège les planètes des impacts. Mais notre système solaire possède un compagnon sombre, une naine brune, qui serait en train d'arriver, et désactiverait par sa présence cette protection naturelle. C'est donc une période dangereuse que nous traversons.

Les frappes cométaires modifient nos gènes. Leur passage cause des anomalies électriques, des ondes ELF, qui libèrent un potentiel de mutation durant les cataclysmes. Le meilleur de l'humanité comme le pire est alors possible. Le pire est décelable dans les légendes de monstres, de cannibalisme, de gigantisme.
Destructions anciennes explosion météore Terre
© Ancient DestructionDestructions anciennes - source
Le pire, c'est aussi la présence de psychopathes au pouvoir, ce qui est le cas de nos jours.

La culture anti-apocalyptique comme outil de domination des élites

Notre culture est un mensonge, notre vision de la réalité dépend de ce mensonge. Les croyances religieuses ont remplacé une vision objective de la réalité et c'est devenu une « norme » qu'un groupe autoritaire impose à tout le corps social.
Courant Birkeland dans le plasma (gaz ionisé).
© InconnuCourant Birkeland dans le plasma (gaz ionisé).
Ce groupe autoritaire utilise les rituels pour programmer la population (ex: autrefois des rituels religieux qui mettent en transe, maintenant la télé...)

Aujourd'hui, les comètes sont de retour, les observations de météores augmentent drastiquement, et nous avons tous les signes indicateurs d'une période d'activité cométaire. Il y a des trous terrestres (dus au ralentissement de la lithosphère), des nuages noctulescents (poussières de comètes), des arc-en-ciels circulaires, des « chemtrails » (dus aux poussières de comètes) et des bang soniques (explosions atmosphériques).

Ce qui dans l'Antiquité pouvait être le signe de la corruption des élites est donc occulté de nos jours. Ainsi la population pense que l'élite a la situation sous contrôle, et que l'univers est « sûr », et que nous avons peu de chance d'être frappé par une comète. Les élites - qui maintiennent toujours le culte de Saturne - ne sont alors pas visées par la population. Et comme la population est programmée par la religion et la science, c'est-à-dire par le matérialisme mécaniste, elle ne perçoit pas que l'état de la société est une cause possible des cataclysmes. Nous verrons dans la seconde partie que l'univers (« l'esprit cosmique ») semble « répondre » à la corruption des sociétés (« l'esprit collectif humain ») en causant leur chute.
« L'écart entre l'impuissance morale de l'homme et sa puissance dans le domaine de la technique est évident : piétinement sur le plan moral, bonds en avant sur le plan de la technologie. Cet écart grandissant manifeste sur le plan extérieur l'incapacité intérieure de l'homme contemporain à passer du Savoir au Comprendre, à franchir le fossé qui les sépare.

Aussi loin que remonte l'histoire, nous avons le témoignage que la Tradition enseignait à chacun la manière de combler ce fossé par la connaissance de soi et par le travail sur soi. Il est urgent que nous appliquions de toutes nos forces à nous connaître nous-mêmes si nous voulons arriver à une maîtrise de nous-mêmes suffisante pour éviter une catastrophe semblable à celle dont les Ecritures Saintes nous ont conservé le récit. »

~ Mouravieff, Gnôsis, Volume II
« Et il importe de ne pas perdre de vue que, pour accumuler une énergie quantitativement et qualitativement suffisante pour rétablir l'équilibre et l'harmonie qui se trouvent actuellement compromis, il reste peut-être un demi-siècle à peine car la Période de Transition est déjà considérablement avancée.
L'importance et l'urgence du travail ésotérique, individuel et collectif, apparaissent ainsi dans toute leur ampleur. Aujourd'hui, la formule des recherches poursuivies dans le silence des cabinets de travail des hommes de science et des cellules monastiques, recherches progressant lentement, pied à pied et d'une génération à l'autre, est périmée. Pour épargner à l'humanité le Déluge de Feu, il faut désormais recourir à des moyens rapides et mener le travail ésotérique au sein même de notre Mixtus Orbis, qui est en danger de sombrer. »

~ Mouravieff, Gnôsis, Volume III, p.112
« Le manque d'harmonie dont souffre le monde, et qui ne fait que gagner en profondeur sur tous les plans, est une menace grave pour le redressement moral et spirituel de l'humanité et un sérieux risque d'échec pour la dernière étape de la Période de transition, que nous abordons actuellement.

Si ce risque n'est pas écarté, c'est le Déluge de Feu qui nous attend. Immense est l'effort à fournir pour conjurer ce sort, et court le temps qui nous reste pour le mener à bien. »

~ Mouravieff, Gnôsis, Volume III, p.152