94,4% des sommes débloquées par l'État espagnol au titre de l'aide d'urgence de 2011 ont été consacrées au secteur bancaire, selon un rapport publié par la Comisión Nacional de la Competencia (Commission nationale pour la compétitivité, CNC).
« 84,20 milliards d'euros ont été utilisés pour couvrir la honte du système bancaire espagnol, soit 7,8% du PIB espagnol de la même année, ce qui signifie que chaque Espagnol a contribué en 2011 à hauteur de 1.781,33 euros pour sauver le secteur bancaire.

D'autre part, les principales victimes de la crise économique, les citoyens et les entreprises, n'ont perçu que 4,5 milliards d'euros pour atténuer les effets dévastateurs de la crise à venir, ce qui montre bien où sont les priorités dans ce pays ».
Selon Mike "Mish" Shedlock, ce pourcentage peut facilement être étendu à d'autres pays, et en particulier aux Etats-Unis.
« Ce qui est surprenant, c'est l'admission implicite de vol du gouvernement, explicitement pour porter secours aux banques, au détriment des travailleurs et des autres classes », écrit Shedlock.
Quelques aient été les conséquences d'une absence d'intervention pour sauver les banques, nous y aurions tous gagné si ces plans de secours n'avaient pas eu lieu, conclut-il.

Sources : Express.be / GlobalEconomicAnalysis / Le JDS