Traduction : SOTT

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Nous sommes le matin de Noël, en l'an 2010 de la dispensation chrétienne, et j'ai bien du mal à trouver des occasions de me réjouir. Si vous voulez lire quelque chose de joyeux et d'euphorisant à propos de Noël, interrompez la lecture de cet article et changez de site.

Oui, je suis plus que reconnaissante d'avoir une famille et des amis merveilleux, et de passer des moments extraordinaires avec eux, et je suis consciente d'avoir une chance énorme et inespérée, d'être comblée au-delà de toutes mes attentes. Mais en un sens, c'est la raison pour laquelle je suis incapable d'être « joyeuse » à propos de Noël.

Vous voyez, au sein de mon cercle d'amis et de ma famille, nous partageons des valeurs et des buts communs fondés sur l'amour, la compréhension et le partage ; or nous évoluons dans un monde au sein duquel ces valeurs ont été dégradées et corrompues jusqu'à en être méconnaissables, ou à en avoir disparu. Cela fait mal, d'autant plus que nous savons que ce que pourrait être le monde est tellement différent de ce « qui est » actuellement, et que ce « qui est » nous affectera inévitablement à titre personnel.

Lorsque l'on fait partie d'un groupe uni d'individus aimants, créatifs et intelligents, et qu'on se rend compte que ce groupe est cerné de toutes parts par des créatures chez qui la loi de la jungle prévaut - les forts dominant les faibles, les conflits et la loi des malfrats étant à l'ordre du jour - on a bien du mal à se sentir Joyeux.

La situation est si grave que je ne vois aucun espoir pour l'humanité dans son ensemble. L'extinction de notre espèce est l'issue inévitable, et je ne suis plus la seule à penser ainsi ; mêmes plusieurs scientifiques et experts académiques l'affirment. Même s'ils semblent incapables de mettre le doigt sur le nœud du problème, ayant tendance à blâmer les effets au lieu des causes, ils sentent leurs cheveux se dresser sur leur tête et les loups nous encercler dans les ténèbres.

Le problème, c'est le mal au niveau personnel. Et dans notre monde, le mal personnel se manifeste toujours par la pathologie, qu'il s'agisse d'une maladie du corps ou de l'esprit, du corps social ou politique, ou du corps de notre mère : la planète Terre. Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.

De même que les germes sont inconscients du fait qu'ils seront brûlés vifs ou enterrés profondément avec le corps humain qu'ils entraînent vers la mort, les psychopathes dirigeant actuellement l'humanité ne se rendent pas compte - car ils en sont incapables - que, sous leur domination, l'unique issue pour tous (y compris pour eux-mêmes) est la mort.

Naturellement, les psychopathes qui tirent les ficelles du monde ne pensent pas que c'est ce qui va se passer. La renarde qui traque et dévore le seul lapin vivant n'a aucune idée qu'elle et ses petits mourront bientôt de faim parce qu'il n'y a rien d'autre à manger ; elle ne ressent que sa faim du moment et sa détermination à manger ici et maintenant, sa « peur » (si l'on peut utiliser ce terme) d'avoir faim.

Mais nous ne parlons pas de renards ni de lapins ici, nous parlons d'êtres humains et d'autres êtres à l'apparence humaine - d'un prédateur inter-espèce extraordinairement rusé qui a évolué dans le creuset de l'intelligence humaine afin d'apprendre à contrer avec efficacité ce mécanisme de défense intrinsèquement humain qu'est la créativité fertile et intelligente.

Nous avons vu des exemples extraordinaires de cette évolution l'année passée, dans les ruses du prédateur humain. Et me revient à la mémoire des extraits de ce passage remarquable de Matthieu 24 :
Prenez garde que personne ne vous séduise.
Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.
Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.
Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom.
Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres.
Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens.
Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. [...]
Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais.
Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.
Si quelqu'un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas.
Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus.
N'ayez crainte, je ne vais pas vous faire un prêche, même si, comme je l'ai déjà dit, en tant qu'œuvre littéraire, la Bible mérite un examen attentif et minutieux, en raison des nombreux éléments que l'on peut y déceler si on sait lire entre les lignes et voir au-delà du vernis ; sans parler de ce que l'on peut dénicher en discernant les couches plus anciennes cachées sous le vernis. Le passage ci-dessus est un exemple typique. Quiconque l'a écrit (selon Anatoly Fomenko, arguments solides à l'appui, il fut écrit au Moyen Âge) possédait une certaine connaissance et vivait certaines expériences dans sa réalité, une réalité qui pourrait bien être celle décrite par Mike Baillie dans Nouvelle lumière sur la peste noire : à savoir la quasi-destruction de l'Europe et la décimation de sa population durant les Âges sombres et médiévaux. J'ai évoqué ce sujet dans ma série d'articles sur les catastrophes cométaires, ainsi que dans l'article plus récent Witches, Comets and Planetary Cataclysms [Sorcières, Comètes et Cataclysmes planétaires].

Ce que je veux souligner, dans ce passage de Matthieu, c'est le niveau et l'étendue de la tromperie, qui est tel que « s'il était possible, [ils] séduir[ont] même les élus. »

Il y a quelques jours, j'ai appelé une vieille amie pour lui souhaiter de bonnes vacances de Noël et prendre de ses nouvelles. Au cours de la conversation, elle a fait remarquer qu'elle avait du mal à se sentir Joyeuse, à cause des « terroristes musulmans ». Oh là ! Ne me branche pas là dessus ! Je lui ai écrit le lendemain de notre conversation : « Ton commentaire d'hier sur les terroristes musulmans m'a quelque peu alarmée... » J'ai alors entrepris de lui expliquer que la menace du terrorisme islamique n'était que de la pure propagande. Ensuite, j'en suis arrivée à l'argument que la croyance en des mensonges peut affecter le cerveau au point que ce comportement devient une habitude et s'étend à tous les domaines de la vie. Il est clair que lorsque cela arrive, l'individu est dans une position précaire, car - en raison de cette habitude - il est susceptible de croire un jour à un mensonge qui lui sera fatal, à lui ou à l'un de ses proches. J'ai inclus dans mon email une « note » que j'ai postée sur mon mur Facebook il y a environ une semaine et que j'ai intitulée « Est-ce que mentir et croire en des mensonges endommage le cerveau ? ». Voilà ce qu'on pouvait y lire :
Parmi les nombreuses choses intéressantes qu'on peut lire dans l'ouvrage majeur du psychologue Andrew Lobaczewski Ponérologie Politique, sa remarque selon laquelle « le première critère de ponérogenèse » serait l'atrophie des facultés critiques a particulièrement attiré mon attention.
Un phénomène que tous les groupes et associations ponérogéniques ont en commun est le fait que leurs membres perdent (ou ont déjà perdu) la faculté de percevoir comme tels les individus atteints de pathologies, et voient leurs comportements comme fascinants, héroïques, ou mélodramatiques. Les opinions, idées et jugements d'individus affectés de certaines déficiences psychologiques prennent une valeur au moins égale à celle qui est accordée aux individus exceptionnels parmi les gens normaux. 


L'atrophie de la faculté critique naturelle envers les individus pathologiques devient une invite à leurs activités et, simultanément, un critère permettant de reconnaître l'association en question comme ponérogénique. Nous appellerons ceci le premier critère de ponérogenèse.

Dès lors, lorsque nous remarquons qu'un membre d'un groupe est traité sans distance critique bien qu'il présente l'un ou l'autre des anomalies psychologiques qui nous sont familières, et que ses opinions sont considérées comme au moins égales à celles de gens normaux bien qu'elles se fondent sur un point de vue particulièrement différent concernant les affaires humaines, il nous faut en conclure que ce groupe est engagé dans un processus ponérogénique, et en l'absence de mesures, le processus se poursuivra jusqu'à sa conclusion logique. Nous traiterons cela en accord avec le premier critère de ponérologie décrit plus haut, qui conserve sa validité quels que soient les caractéristiques qualitatives ou quantitatives d'une telle union : L'atrophie de la faculté critique naturelle envers les individus pathologiques devient une invite à leurs activités et, simultanément, un critère permettant de reconnaître l'association en question comme ponérogénique. [...]

Tout groupe humain affecté par le processus ici décrit est caractérisé par la régression croissante du bon sens naturel et de la faculté de percevoir la réalité psychologique. Quelqu'un qui analyserait le phénomène sous l'angle de catégories traditionnelles pourrait considérer que les membres dudit groupe sont atteints d'une crise de « débilité mentale » ou voient leurs capacités intellectuelles et leurs valeurs morales dégénérer.
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Ce qui est triste à propos de Lobaczewski, c'est que, en dépit du fait qu'il soit parvenu à assembler les travaux de nombreux experts ayant officié en des temps et en des lieux qui, à bien des égards, étaient assez similaires à ceux qui, selon toute probabilité, donnèrent naissance au texte de Matthieu cité plus haut ; en dépit de son intellect supérieur et de son expérience, lui-même fut aussi dupé par des mensonges, en ce qu'il succomba aux croyances selon lesquelles les États-Unis étaient une véritable démocratie et le « dernier espoir pour le monde », et le christianisme une religion fondée sur un homme appelé Jésus qui fut crucifié et ressuscita il y a 2000 ans. Ces deux mensonges furent la cause de son incapacité à discerner certaines choses à propos des États-Unis ou du christianisme, des choses qui pour certains se voient comme le nez au milieu de la figure. Sur ces sujets, il est clair que son raisonnement était celui d'un « débile mental ». Je pense que cela l'empêcha de percevoir le danger dans certains domaines cruciaux, ce qui entraîna sa mort.

Mes amis chercheurs et journalistes de SOTT et moi-même avons observé ces crises de « débilité mentale » à de multiples reprises chez bien des gens. C'est quelque chose ! Dès l'instant où un individu prend la décision de croire à un mensonge, c'est comme s'il perdait sa capacité à raisonner de façon pertinente sur n'importe quel sujet - pas seulement un sujet de conflit.

Le plus souvent, ce genre de dynamique prend place lors de situations très émotionnelles, lorsque l'individu est fortement impliqué et a tout intérêt à ne pas voir la vérité à propos d'une personne ou d'une situation, et ceci pour X raisons. Il peut être intimement lié à la personne en question, ou bien avoir été élevé dans certaines « croyances » et, en dépit des signes indiquant que sa foi est infondée, refuser d'admettre les faits.

Outre cette citation de Lobaczewski et certains commentaires du même ordre, j'ai également inclus dans mon email le passage suivant, tiré de ma note sur Facebook :
Truth Serum [sérum de vérité]

Utilisation de l'imagerie fonctionnelle par résonance magnétique pour détecter les mensonges en psychologie légale. Impact du mensonge sur l'activité du cerveau.

De Kaja Perina

Le mensonge génère une activité cérébrale unique qui peut être mesurée par l'IRM fonctionnelle (IRMf), des scanners cérébraux qui pourraient un jour devenir un outil d'expertise médico-légale bien plus puissant que le lacunaire test polygraphique.

Des chercheurs ont distribué des cartes à jouer à 18 sujets, une carte par sujet, puis, contre rétribution, leur ont demandé de mentir à un ordinateur à propos de ladite carte tandis que leur cerveau subissait une IRMf. En cas de mensonge, les scans des sujets ont révélé une activité accrue dans plusieurs régions du cerveau, dont le cortex cingulaire antérieur, qui est impliqué dans la gestion des conflits, l'inhibition de l'attention et de la réponse. Selon Daniel Langleben, M.D., professeur de psychiatrie à l'université de Pennsylvanie et responsable du projet, cela confirme que la réaction « par défaut » du cerveau est de dire la vérité. « Aucune zone du cerveau n'a plus de difficultés à dire la vérité qu'à mentir », selon Langleben. ...
Pour ma note Facebook, j'avais approfondi mes recherchées et inclus le lien suivant, en y ajoutant quelques pistes :

Anterior Cingulate Gyrus Dysfunction and Selective Attention Deficits in Schizophrenia: [15O]H2O PET Study During Single-Trial Stroop Task Performance [Dysfonctionnement du cortex cingulaire antérieur et déficit de l'attention sélective chez les schizophrènes : [15O]H2O PET étude sur la performance au test de Stroop]

Dans cette étude, les auteurs ont exploré la fonction du cortex cingulaire antérieur (CCA) mentionné ci-haut dans l'article sur le mensonge, et ont découvert que les patients schizophrènes présentent une activation du cortex cingulaire antérieur extrêmement plus faible lorsqu'ils mentent. C'est-à-dire que mentir sans provoquer l'activation du CCA signifie que l'on a sombré dans la folie.

Un article de Wikipedia sur le sujet apporte des indices intéressants quant à la possibilité que le mensonge et la croyance en des mensonges endommage le cerveau :
La partie dorsale du CCA est connectée avec le cortex préfrontal et le cortex pariétal ainsi que les aires motrices et l'aire motrice oculaire frontale ce qui en fait une station centrale de traitement pour des stimuli montants et descendants et d'affectation de contrôle vers d'autres zones du cerveau. [...] Le CCA semble être particulièrement impliqué lorsqu'un effort est nécessaire pour mener à bien une tâche, comme dans l'apprentissage et la résolution de problèmes. De nombreuses études lui attribuent des fonctions telles que la détection d'erreur, l'anticipation des tâches, la motivation et la modulation des réactions émotionnelles.

L'activité du CCA dans des expériences sur l'effet Stroop (conçues pour mesurer la conformité à des chemins décisionnels séquentiels) reste relativement élevée chez les sujets humains moyens lorsque le choix de la spontanéité est abandonné. La répétition d'une tâche que l'on fait de manière spontanée, des réponses originales à des productions rigides, des réponses stéréotypées provoquent une diminution de la réponse du CCA.

Alors que la plupart des recherches se sont concentrées sur des tâches limitées - souvent pour diagnostiquer subjectivement un trouble du déficit de l'attention - des recherches récentes sur des singes ont révélé que l'activité accrue du CCA (généralement associée à une réduction de l'utilisation de dopamine) réduisait la capacité d'apprendre à utiliser des indices visuels pour l'anticipation de récompenses. [...]

Les preuves selon lesquelles le CCA possède une fonction de détection d'erreur sont issues d'observations consistantes de la présence d'une négativité d'erreur (ERN, ou Error Related Negativity) uniquement générée dans le CCA en cas d'erreur. [...]

L'étude des effets des dégâts causés au CCA offre un aperçu du type de fonction qu'il occupe dans un cerveau intact. Les comportements associés aux lésions du CCA incluent : incapacité à détecter les erreurs, difficulté conséquente à résoudre les conflits de stimuli... instabilité émotionnelle, inattention, et mutisme akinétique.

Selon les indices recueillis, les patients atteints de schizophrénie présentent un CCA endommagé, des études ayant montré que ces patients avaient des difficultés à gérer des lieux spatiaux contradictoires lors de tests de Stroop et présentaient des ERNs anormales. Les participants souffrant d'un trouble de l'attention présentaient une activation moindre de la région dorsale du CCA lorsqu'ils exécutaient une tâche de Stroop. Ces découvertes corroborent les résultats obtenus sur la variété des fonctions attribuées au CCA dans le cadre d'études utilisant l'imagerie électrique.

Helen S. Mayberg... a identifié l'aire 25 de Brodmann comme conduit-clé de la circulation neuronale entre le cortex frontal « pensant » et la zone limbique centrale phylogéniquement plus ancienne qui donne lieu aux émotions. Mayberg a ensuite découvert que l'aire 25 semblait suractivée chez ces personnes dépressives - « comme une porte laissée ouverte qui permettrait aux émotions négatives de submerger les processus de raisonnement ainsi que l'humeur », explique-t-elle...

La région CCA du cerveau est associée à de nombreuses fonctions qui requièrent une expérience consciente de la part du sujet. Des niveaux supérieurs d'activation du CCA ont été observés chez des participants de sexe féminin plus conscients émotionnellement parlant, lorsqu'on leur montrait de courts extraits de vidéos « émotionnelles ». Une meilleure conscience émotionnelle est associée à une reconnaissance supérieure de signaux ou de cibles émotionnels, reconnaissance reflétée par l'activation du CCA.

L'idée que la prise de conscience est associée au CCA est étayée par le fait que lorsque les réponses données par le sujet ne correspondent pas aux vraies réponses, une ERN plus importante est générée.

Une étude a observé la présence d'une ERN même lorsque les sujets n'étaient pas conscients de leur erreur. La conscience ne semble pas être nécessaire pour provoquer une ERN, mais elle pourrait influer sur l'effet de l'ampleur de l'ERN feed-back. À rapprocher de la théorie de l'apprentissage fondée sur la récompense, la conscience pourrait moduler les violations des attentes. Une conscience accrue pourrait résulter en une diminution des violations des attentes, tandis qu'une conscience diminuée pourrait générer l'effet inverse. ...
Les indices semblent tous pointer vers l'idée que mentir, s'accrocher à un mensonge, même s'il ne s'agit que d'un mensonge à soi-même, et croire à des mensonges, endommage cette zone du cerveau. Il est dit que toute lésion du tissu cérébral provoque un certain relâchement du raisonnement pertinent et que, en conséquence, cela peut affecter la personnalité. Lobaczewski fait remarquer que les personnes qui n'aiment pas penser, se focaliser, ou parler de sujets dérangeants lorsque ces éléments dérangeants les environnent, doivent recourir à des sortes d'œillères les rendant inaptes à voir à la vérité. Ils agissent avant tout ainsi parce que, s'ils affrontaient la vérité sans ciller, s'ils sentaient en eux comme un principe interne, ils devraient faire des changements souvent inconfortables ou malvenus dans leur vie. Par exemple, une femme qui se ment à elle-même sur les infidélités de son mari volage adopte ce comportement parce que, si elle affronte la vérité, elle devra faire un choix, décider quoi faire : divorcer et changer complètement de vie (c'est-à-dire celle à laquelle elle est habituée - « un danger connu est préférable à un danger inconnu ») ou accepter la situation, auquel cas elle devra s'autocensurer - ou censurer ses amis et sa famille. Bien sûr, certaines femmes s'en sortent en projetant une attitude de je-m'en-foutisme, clamant qu'elles ont une relation « libre ». Dans certains cas, c'est peut-être vrai, mais la plupart du temps, elle ne font que se mentir à elles-mêmes, à un autre niveau. Et n'est-ce pas justement de cela que je parle ? La limite étant bientôt atteinte, les gens ont de plus en plus recours aux illusions auto-générées afin d'éviter de faire face à la cruelle vérité, à la vérité sans fards.

En tous les cas, ce processus revient à éliminer consciemment ou inconsciemment des informations de son champ de vision. Cela peut devenir une habitude. Mais il y a un prix à payer. Tout processus de pensée fondé sur des informations incomplètes et où, à un certain niveau, le Moi sait qu'elles ont été ignorées ou éliminées afin - par désir ou besoin - d'arriver à une conclusion plus plaisante, plus acceptable socialement parlant, relève du raisonnement psychopathique. Et que se passe-t-il lorsqu'on prend l'habitude de raisonner comme un psychopathe, même si l'on en est pas un soi-même, génétiquement parlant ? Cela conduit le cerveau à la psychopathologie ; et une fois que ce seuil a été franchi, il est très dur de faire demi-tour.

Bref, j'ai partagé nombre de ces points avec mon amie, qui m'a répondu en des termes encore plus alarmants :
Merci pour toutes ces infos. Oui, je pense que j'ai appris à penser par moi-même (:-0). En fait, je t'accorde que la plupart des Américains sont en pleine confusion. Tenter de trouver son chemin dans ce bourbier d'intrigues, de cupidité personnelle et d'arrogance de la part de ceux qui sont au pouvoir (et le pouvoir est un grand corrupteur) est au-dessus des capacités de bien des gens ; d'abord, en raison de la complicité des réseaux médiatiques, etc. j'ai tendance à rechercher des preuves concrètes. Les photos de musulmans priant dans les rues de New York et bloquant la circulation, de femmes qui veulent apparaître voilées sur les photos de leurs permis de conduire, et de foules de gens en colère brandissant des pancartes dans les rues de Londres sont pour moi des signes de ce qui se passe. Surtout quand on considère que ces gens se comportent comme des moutons de Panurge eu égard au fondamentalisme de leurs chefs religieux. Et puis, il y a la place secondaire de la femme chez eux. Ceux qui émigrent vers d'autres pays ne le font pas pour permettre à leurs femmes d'échapper à leurs restrictions (ou du moins, à quelques-unes d'entre elles). Ce genre de migration n'est-il pas une façon de s'effondrer sur soi-même ? Peut-être que oui, peut-être que non. Bien sûr, il y a toujours des exceptions, mais on ne peut pas se focaliser sur les exceptions pour en tirer des conclusions. Et cela va dans les deux sens, bien sûr.
Nous avons ici un exemple typique de défense du mensonge via la sélection et la substitution inconscientes de données - ou crise de « débilité mentale ». Tout d'abord, elle tombe à côté de la plaque en disant que le pouvoir est le grand corrupteur ; c'est plutôt que le pouvoir attire les individus corrompus - corrompus jusque dans leurs gènes. C'est une réponse cliché. Ensuite, elle dit rechercher les « preuves concrètes » et prétend que les photos sont ces preuves ! Elle palabre ensuite sur ce qui ne va pas dans le monde, et qui est dû au manque d'une bonne éducation « traditionnelle », etc. - divagations typique de petits-bourgeois qui vivent plus ou moins dans la norme et qui ont énormément de mal à discerner ce qui ne va pas ; parce qu'ils ressentent tout de même bien que quelque chose ne va pas. C'est juste qu'il y a toute une propagande destinée à cette classe de gens à l'intellect supérieur.

Plus dérangeant, je communique avec cette personne depuis longtemps, lui transmettant des informations ça et là qui auraient dû lui donner matière à réflexion (elle prétend penser par elle-même, mais on constate qu'elle régurgite la propagande destinée à prendre au piège les sociaux-démocrates et les progressistes), et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'ai été consternée par cette apparente « crise de débilité ». Nous parlons ici d'une femme qui possède d'excellentes qualités, des capacités de réflexion supérieures, et qui lit beaucoup - depuis des années.

N'empêche qu'elle s'est fait avoir.

Je me suis quand même dit que je pourrais tenter le coup même si, malgré les signes - le premier critère de ponérisation - je savais qu'il n'y avait pas beaucoup d'espoir. J'ai répondu à ses remarques sur les « preuves concrètes » qu'elle prétendait trouver dans « les photos de musulmans priant dans les rues de New York et bloquant la circulation, les femmes qui veulent apparaître voilées sur les photos de leurs permis de conduire, et les photos de foules de gens en colère brandissant des pancartes dans les rues de Londres, etc ».

Je lui ai répondu :
Le problème, c'est que si tu obtiens ces photos via les médias, elle peuvent être totalement biaisées ; des grands médias se sont déjà fait prendre en flagrant délit de photoshopping. Tu ne peux te fier à rien de ce qu'ils publient sans contexte exhaustif. Voilà pourquoi les membres de notre groupe, dispersés de par le monde, vérifient constamment les infos pour découvrir ce qui se passe vraiment, et les couches de cet oignon de mensonges sont infinies ! Par exemple, la mise en scène du renversement de la statue de Saddam Hussein est un bon exemple à garder en tête dès qu'on voit une photo qui a l'air convaincante.
Mais mon but n'est pas de parler de la propagande anti-musulmane et de son élaboration ; je veux en revenir aux niveaux de tromperie qui sont si subtils qu'ils en « séduisent même les élus ». Dans son livre Evil Genes, Barbara Oakley rapporte la chose suivante :
Une étude IRM récente conduite par le psychologue Drew Westen et ses collègues de l'Emory University fournit la preuve solide de l'existence du raisonnement émotionnel. Juste avant les élections présidentielles Bush-Kerry de 2004, deux groupes de sujets ont été recrutés : 15 fervents démocrates, et 15 fervents républicains. On a présenté à chacun des deux groupes des déclarations contradictoires et apparemment désastreuses concernant leur candidat, mais aussi concernant des cibles plus neutres tel que l'acteur Tom Hanks (un type apparemment apprécié par les gens quel que soit leur bord politique). Sans surprise, lorsqu'on a demandé aux participants de tirer une conclusion logique sur un candidat appartenant au « mauvais » parti politique, les participants ont trouvé le moyen d'arriver à une conclusion qui donnait une mauvaise image au candidat, même si la logique aurait dû mitiger les circonstances particulières et leur permettre d'arriver à une conclusion différente. Voilà où ça devient intéressant.

L'activation de cet « emote control » [contrôle émotionnel] a conduit à la non-activation des zones du cerveau habituellement impliquées dans le raisonnement. À la place, une série d'activations a été déclenchée dans les zones du cerveau impliquant la punition, la douleur et les émotions négatives (c'est-à-dire dans le cortex insulaire, le cortex frontal latéral, et le cortex préfrontal ventromédian). Une fois trouvé le moyen d'ignorer l'information qui ne pouvait être écartée de façon rationnelle, les zones neuronales liées à la punition se sont désactivées, et les circuits impliquant la récompense se sont activés - une expérience semblable à l'euphorie ressentie par un drogué lorsqu'il se fait un fix.

En essence, les participants ne voulaient pas laisser les faits interférer dans leur prise de décision sur des sujets brûlants ni entraver la possibilité d'une récompense rapide. « Aucun des circuits impliqués dans le raisonnement conscient n'étaient particulièrement engagés », selon Westen. « En essence, il semble que les partisans triturent le kaléidoscope cognitif dans tous les sens jusqu'à en arriver aux conclusions voulues, lesquelles se voient fortement confortées par l'élimitation des états émotionnels négatifs et l'activation des états positifs. » (...)
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Au final, Westen est ses collègues croient qu'un « raisonnement émotionnellement biaisé mène à la "surimpression" ou au renforcement d'une croyance défensive, associant l'analyse « révisionniste » des informations opérée par le sujet avec des émotions positives, un sentiment de soulagement et l'élimination du stress. « Le résultat est que les croyances du partisan sont comme gelées, et la personne devient alors incapable de tirer profit de nouvelles informations. », selon Westen. L'étude remarquable de Westen a montré qu'un traitement neuronal de l'information lié à ce qu'il appelle un « raisonnement motivé »... semble être qualitativement différent du raisonnement d'une personne qui n'a pas d'enjeu émotionnel fort concernant les conclusions à atteindre.

Cette étude est ainsi la première à décrire les processus neuronaux qui sous-tendent le jugement et la prise de décision politiques, et à décrire les processus impliquant le contrôle émotionnel, la défense psychologique, les biais de confirmation d'hypothèse, et certaines formes de dissonance cognitive. L'importance de ces découvertes va au-delà d'une étude sur la politique : « Tout le monde, des PDGs aux juges, en passant par les scientifiques et les politiques, peut fonder son raisonnement sur des jugements biaisés lorsqu'il a un intérêt particulier à interpréter « les faits » d'une certaine façon, selon Westen.

Ces informations sont cruciales au égard à notre sujet, et j'aimerais souligner que Mme Oakley elle-même a souffert de la chose même qu'elle décrit ; de même que Lobaczewski a pu décrire le premier critère de ponérogénèse et en souffrir lui-même, et que mon amie si libertaire et progressiste a pu néanmoins être abusée par la propagande. Oakley adule Donald Rumfseld ! En bref, elle aussi s'est fait avoir par le type de propagande particulier destinée aux gens de sa « classe ». Comme je l'ai déjà dit maintes et maintes fois : il y a un programme pour chacun d'entre nous !

Cela m'amène au cœur du sujet : la subtilité de la confusion répandue actuellement autour du globe et la façon dont même les « élus » peuvent se faire avoir. C'est parce que la tromperie évolue et change constamment. On peut comparer cela à une danse : ceux qui recherchent la vérité font un pas, et ceux qui cherchent à la dissimuler contrent ce pas ; les enjeux deviennent de plus en plus gros, et les pas de plus en plus subtils. Nous avons récemment vu un exemple mélodramatique de ce processus dans l'affaire Wikileaks et Julian Assange, où une vérité est prise en sandwich entre tant de couches de mensonges que même les plus perspicaces peuvent se faire avoir. Puisque Assange et ses copains prétendent agir au nom de la « résistance aux autorités constituées », ce sont forcément des gentils, non ? Eh bien non.

Et puis, il y a Jim Humble - le Julian Assange de l'industrie de la santé alternative. Puisque, comme tout le monde le sait, il ne faut pas faire confiance à la FDA, Humble doit donc être un type bien, et son produit une vraie bénédiction pour l'humanité, non ? Non.

J'ai finalement écrit ceci à mon amie :
Si tu n'as pas lu le livre du colonel Fletcher Prouty, The Secret Team, fais-le et vite. Les gens ont besoin de savoir ce que ces types font, quelles sont leurs méthodes, et de quelles manières ils façonnent nos impressions de A à Z. Si tu n'es pas toi-même sur le terrain ou que tu ne fais pas partie d'un réseau « live » de personnes qui sont sur place un peu partout et qui peuvent témoigner honnêtement, tu n'as aucun moyen de savoir ce qui se passe vraiment !

S'il te plaît, lis SOTT quotidiennement. Nous travaillons très dur pour découvrir ce qui se passe vraiment, voir l'invisible et informer les gens. Je doute que nous soyons à même de le faire encore très longtemps...
Je vais ici mentionner un sujet dont je ne discute pas souvent sur SOTT.net - mes expériences en communication supraluminique - l'expérience cassiopéenne. Je dois souligner qu'ici, à SOTT, nous obtenons beaucoup de pistes de la part des C's concernant les affaires du monde, même si leur aide se résume avant tout à nous suggérer de faire des recherches approfondies - et à nous faire entrevoir une piste ou à fournir des mots-clés... Et les C's ont bien souvent raison. Après tout, comme ils le disent :
La vie est religion. Les expériences de vie reflètent notre façon d'interagir avec Dieu. Ceux qui sont endormis sont ceux de peu de foi en termes de leur interaction avec la création. Certains pensent que le monde existe pour être surmonté, ignoré ou éliminé. Pour ceux-là, les mondes cesseront. Ils deviendront exactement ce qu'ils donnent à la vie. Ils deviendront un simple rêve dans le « passé ». Ceux qui portent une stricte attention à la réalité objective qui les entoure deviendront la réalité du « Futur ».
Tout ce qui est en train d'arriver en ce moment-même sur la planète, ils l'avaient prédit de façon exacte en 1997 - 2000... je ne pense pas que nous serions allés aussi loin si nous n'avions pas bénéficié de leurs conseils. J'ignore si vous, lecteurs, avez lu « L'Onde » et "Adventures With Cassiopaea", même j'ai tout exposé sur Internet dès 1998-1999, et jusque là, ils ont eu raison à de multiples reprises. Alors j'ai tendance à considérer comme une forte probabilité qu'ils aient raison la plupart du temps.

Je ne parle pas d'eux sur SOTT.net parce que ce n'est pas le lieu, et que je ne veux pas rebuter ceux qui n'aiment pas les trucs métaphysiques, mais lorsque nous tombons sur un os, nous n'hésitons pas à les interroger. Et très souvent, on retrouve la guidance des C's dans l'approche et la « ligne » que nous adoptons à SOTT.

Mais revenons à Noël. Grâce à nos recherches, notre réseau et l'assistance des C's, je peux discerner les mensonges, la confusion, les manipulations et distorsions, les myriades de tromperies qui dupent même les plus brillants. Mais sans ce réseau, cette recherche, cette assistance, je serais aussi démunie que bien des individus brillants. Notre réseau s'étend sur toute la planète, connecté grâce à Internet, et maintenant - « grâce », en partie, à Julian Assange - même cet avantage est sérieusement menacé. De la même façon, « grâce » à des gens comme Jim Humble, notre capacité à prendre en charge notre propre santé pourrait bien être également menacée (restés attentifs, ça va arriver !)

Toutefois, je pense que la plupart des membres de notre réseau pratiquent la « vision » depuis suffisamment longtemps de sorte que, même sans connexion physique ou virtuelle, les principes ayant trait à la quête de vérité auront été suffisamment bien établis pour leur permettre de les distinguer nettement à travers les mensonges et les tromperies destinées à séduire même les élus. Mais, sans réseau - et sans assistance - pour apporter un feed-back solide permettant d'exercer les yeux de l'âme, il n'y a aucun moyen d'espérer échapper à ce qui attend l'espèce humaine.

Et ça, finalement, c'est ce qui fait cruellement défaut à mon amie et à tant d'autres gens : un véritable réseau auprès duquel s'engager avec sincérité dans la quête de vérité.

Je suis reconnaissante pour tout cela, en ce jour de Noël, an 2010 de la dispensation chrétienne. Je suis reconnaissante envers ma famille, ma famille élargie, mes amis, mon réseau, et le cadeau des rois mages - le contact cassiopéen.
Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.
Et en dépit du fait que je peux voir ce qui se profile, je me raccroche toujours à l'espoir que « à cause des élus, ces jours seront abrégés. »

Que l'Amour de la Vérité - le véritable Christ intérieur - et la volonté de la chercher - d'être « oints » - nous portent, en ce jour du Christ.
Vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres.