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© Inconnu
Dans l'euphorie de la Victoire de 1945, nos dirigeants politiques imaginèrent que le combat contre la maladie allait être gagné comme la Guerre. Ils avaient gagné la Guerre en produisant des tanks, des avions, des sous-marins et de bombes à l'échelle industrielle.
De la même façon, ils imaginèrent pouvoir gagner le « combat contre la maladie » en se dotant d'armées de chercheurs, de médecins, d'hôpitaux et d'ambulances, et d'une puissante industrie pharmaceutique.
Le Président américain Richard Nixon déclara la « Guerre contre le Cancer » (War on Cancer) en 1971. En y mettant les moyens, le cancer aurait disparu en 1976, affirmait-il.
Vous connaissez la suite de l'histoire : une explosion des cas de cancer, de maladies cardiaques, de diabète, d'arthrose, de maladie d'Alzheimer, de dépression, etc.


Une vision naïve de la médecine

Cette pandémie de « maladies de civilisation » n'est pas un hasard. Elle est causée essentiellement par l'alimentation, le mode de vie, et l'environnement modernes. La grande majorité des médecins le reconnaissent aujourd'hui. Ils rompent avec la vision naïve de la médecine qu'on leur avait enseignée en Faculté.

Avec les années d'expérience, ils redécouvrent l'importance décisive de l'art de vivre sain et de la relation humaine dans leur pratique médicale. Mais ce retour au réel ne joue qu'au niveau individuel, pas sur les grandes structures de notre système de santé.

Petite visite à l'hôpital...

Vous en mesurez les conséquences quand vous entrez dans un hôpital moderne. Vous avez parfois l'impression d'être « pris en charge » comme une voiture qui serait ramenée à l'usine.

Vous passez entre les mains d'une foule de techniciens apparemment hyper-compétents, en tout cas hyper-spécialisés, qui disposent de moyens matériels colossaux : bâtiments gigantesques, personnels administratifs et d'entretien, machines ultra-sophistiquées dans toutes les pièces...

En revanche, vous réalisez également que votre histoire personnelle intéresse très peu de monde, à part une infirmière, un bénévole, un autre patient croisé au hasard des couloirs...

Ce que le système hospitalier attend de vous, c'est de faire la queue en silence, puis de répondre par oui ou par non aux questions qu'on voudra bien vous poser.

« Comment le savez-vous ?! »

Je me suis récemment cassé l'omoplate en faisant une brutale chute en rollers. Après trois heures d'attente à l'hôpital, un médecin entre dans la pièce. Il me salue et me demande ce que je fais là :

- « Je me suis cassé l'omoplate...»
- « Comment le savez-vous ?! », m'interrompit-il vivement.

Et ce fut la fin du « dialogue ». Je n'avais pas eu le temps de lui expliquer les circonstances, la chute, quand et où l'accident s'était produit, j'en avais déjà trop dit. Sans même prendre le temps de m'ausculter, le médecin m'envoya faire des radios. Après quatre heures de queue et d'attente des résultats, je fus appelé dans son bureau :

- « Vous vous êtes cassé l'omoplate ».
- « Il n'y a rien à faire. Rentrez chez vous et attendez trois ou quatre semaines que ça aille mieux. »


Ce fut la fin de l'histoire.

Bâtiments malsains

Une autre chose qui me frappe dans les hôpitaux est la curieuse conception des bâtiments. Depuis la nuit des temps, on sait que le bon air fait du bien aux malades. Actuellement, les fenêtres sont systématiquement verrouillées, ou ne s'ouvrent que de quelques centimètres. La raison est qu'un règlement impose de bloquer les fenêtres pour empêcher les malades de tomber ou de se suicider (!).

Moyennant quoi, on crée un biotope chaud, humide et malsain dans lequel virus et bactéries prolifèrent. Ils sont ensuite consciencieusement diffusés dans tout l'hôpital grâce aux souffleries de climatisation, qui fonctionnent parfois en circuit fermé. Les seuls patients qui respirent à l'air libre sont ceux qu'on autorise à sortir devant l'hôpital... pour fumer leur cigarette. Bravo.

Et que dire des conditions de vie ?

L'excès de chaleur, de lumière de bruit empêchent de dormir correctement. Les malades vivent entourés de machines électriques en tout genre, dont on sait pourtant qu'elles produisent un rayonnement électromagnétique délétère. Mais le pompon revient à la nourriture : régime à base de pain blanc, céréales ou pommes de terre, sucre et laitage à tous les repas, soit exactement ce qu'il faut pour détraquer le système immunitaire et affaiblir l'organisme par manque d'acides gras essentiels, de vitamines et de minéraux.

Prenez une personne en bonne santé et mettez-là au régime de l'hôpital pendant trois mois, elle a de bonnes chances de terminer malade.

La révolution douce

Il y a dix ans, avec un peu d'expérience, vous pouviez encore repérer un établissement calme, bien tenu, avec de la nourriture correcte, un personnel aimable, et vous arranger pour vous y faire hospitaliser. Aujourd'hui, cela devient de plus en plus difficile. Au nom de l'égalité thérapeutique, tous les hôpitaux ont le même cahier des charges, les mêmes normes sont en train d'être appliquées partout..

Vous pouvez avoir de la chance et tomber sur une équipe médicale humaine et compétente, mais c'est un coup de dés. Mieux vaut donc éviter, ou retarder au maximum, le moment où vous devrez vous faire hospitaliser.

Succès planétaire des médecines douces

C'est pourquoi je prédis que le succès planétaire des médecines naturelles ne va aller qu'en s'amplifiant.

Les patients réalisent que, s'ils ne prennent pas soin eux-mêmes de leur vie, le système médical ne pourra en fait pas grand chose pour eux, du moins pas sans douleur et sans prendre de risques importants. Ils fuiront les usines à malades que sont devenus les hôpitaux où la médecine est ravalée au rang d'industrie.

Ils ré-apprendront à se nourrir, et à vivre pour éviter de tomber malade.