Une surveillance alimentaire efficace doit obéir à des principes que Mme Cindy Folkers nous explique dans cette vidéo à l'occasion du cas des USA.

Cette vidéo a été réalisée à l'occasion du symposium « The Medical and Ecological Consequences of the Fukushima Nuclear Accident » (Conséquences médicales & environnementales de l'accident nucléaire de Fukushima) organisé par la fondation Helen Caldicott les 11 & 12 Mars 2013 à New York.


Les points forts de cette conférence :

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...et c'est la même chose pour la pollution des aliments par la chimie, les pesticides, les perturbateurs endocriniens etc.

- Le Césium n'est pas le seul polluant. C'est le plus facile à détecter car il émet des rayonnements gamma. L'absence de césium ne prouve pas qu'il n'y a rien d'autre.
- On ne peut pas se fier à la dilution des polluants radioactifs. Ils subissent en effet des phénomènes de bio-concentration au fil des filières alimentaires. Ils subissent également des phénomènes de concentration (dans les divers sédiments en particulier).
- Même les faibles doses présentent un danger. Surtout pour les enfants.
- Les contrôles sont insuffisants voire diminués depuis l'accident
- Le public est mal informé

Une précision : L'Europe accepte d'importer des aliments pollués au Césium jusqu'à 100Bq/kg (50 Bq/kg pour les aliments pour enfants).