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Le président syrien a accordé une interview exclusive à plusieurs médias russes dont RT. Situation interne, stratégie occidentale, crise des réfugiés, il aborde tous les sujets qui font l'actualité. A retrouver demain sur RT France.

Alors que les médias occidentaux parlent sans cesse de la Syrie, peu d'entre eux relaient la parole de son président. Nos chers lecteurs auront l'occasion de l'entendre. Bachar el-Assad a donné une interview exclusive à plusieurs médias russes dont RT. En voici un aperçu :

Près d'une heure de discussion. Un échange durant lequel le président syrien a abordé tous les sujets qui font l'actualité de son pays. A commencer par la crise des réfugiés. Pour rappel, une grande partie des centaines de milliers de migrants qui tentent de se rendre en Europe sont Syriens. Pour Bachar el-Assad, la relation entre déplacements de populations et terrorisme est évidente : «Si les européens sont émus par le sort des réfugiés, qu'ils arrêtent de soutenir les terroristes. C'est le cœur du problème».


La lutte contre le terrorisme et son porte-étendard Daesh a d'ailleurs occupé une grande partie de l'interview. Bachar el-Assad a rappelé la nécessité de retrouver au plus vite la paix : « Si on demande aujourd'hui à n'importe quel syrien ce qu'il désire le plus au monde, sa première réponse sera la paix et la stabilité pour tous. » Paix qui ne peut être obtenue que par une lutte acharnée selon le dirigeant : « Nous ne pourrons rien faire avant d'avoir triomphé du terrorisme en Syrie. »


A l'instar de Vladimir Poutine, le président syrien appelle à l'unité dans la bataille contre l'extrémisme. « Je voudrais profiter de notre rencontre aujourd'hui pour appeler toutes les forces à s'unir dans la lutte contre le terrorisme, puisque c'est la seule façon d'atteindre les objectifs politiques, établis par les syriens, à travers le dialogue et le processus politique », a-t-il souligné.

Bachar el-Assad a en également profité pour rassurer l'ethnie kurde et rappeler qu'avant le début de la guerre en 2011, plusieurs minorités cohabitaient dans la sérénité en Syrie : « Pour nous, les kurdes font partie de la société syrienne, ils ne sont pas des étrangers, ils habitent sur notre sol tout comme les arabes, les circassiens, les arméniens et plusieurs autres peuples et confessions, qui ont coexisté en Syrie depuis des siècles. »