Le directeur général des antiquités et des musées au ministère de la culture, Maamoun Abdelkarim, a appelé la communauté internationale à œuvrer pour mettre fin au pillage par les réseaux terroristes du patrimoine syrien et pour appliquer la résolution onusienne N°2199 de l'an 2015 qui criminalise le trafic des pièces antiques et du pétrole avec les deux réseaux de "Daech" et du "Front Nosra" et les autres réseaux terroristes.

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© Manuel CohenEn 129, l'empereur romain Hadrien fait de Palmyre une cité libre et elle prend le nom d'Adriana Palmyra. C'est à cette époque que les principaux temples, comme celui de Bel, ou l'Agora ont été construits.
Dans une allocution prononcée lors d'une réunion organisée par le Secrétariat général d'Interpol pour le groupe des experts d'Interpol sur "les biens culturels volés" et qui a pris fin aujourd'hui en France, Abdelkarim a réclamé aux pays voisins de contrôler les frontières pour interdire le trafic des biens culturels syriens.


Abdelkarim a fait noter que le réseau terroriste "Daech" avait détruit des pièces antiques qui ne sont pas compensables et avait volé des centaines de sites archéologiques pour financer le terrorisme.

Il a, de même, souligné la récupération, en coopération avec les parties gouvernementales concernées et de la société civile, de 6500 pièces antiques trafiquées.

Reste à noter que le 1er jour de la réunion, qui avait commencé hier avec la participation de plusieurs pays, dont la Syrie et le Liban, a été consacré au débat de la situation actuelle en Syrie et en Irak et dans les pays via lesquels les réseaux terroristes procèdent à acheminer les biens volés vers le "marché définitif", dans le but de parvenir à des moyens contribuant à mettre fin au financement du crime organisé et du terrorisme au Moyen-Orient.