« Elle était merveilleuse, cette vague tonique de force qui, de tous les rivages de l'Europe, battait contre nos cœurs. Mais ce qui nous rendait si heureux recelait en même temps un danger que nous ne soupçonnions pas », écrit Stephan Zweig dans son œuvre posthume qui décrit l'abîme de tristesse qui fut le sien en voyant comment, à deux reprises, l'Europe si brillante, si riche de promesses, s'était tout simplement suicidée.
hjkl
Francisco Goya
Je ne crains pas de dire en ce 14 juillet 2021, anniversaire symbolique s'il en est, qu'il se pourrait bien que nous assistions une fois de plus en France comme en Europe à une autre œuvre de destruction qui, grâce à la volonté et à l'action mortifère conjuguées de « dirigeants politiques » assistés d'auteurs et complices innombrables mais parfaitement identifiés, guidés par des intérêts économiques, financiers, médicaux foncièrement étrangers au bien-être humain comme aux principes qui guident et protègent la santé publique de millions d'hommes, de femmes et d'enfants, sont tout simplement en train de conduire l'Europe en général et la France en particulier vers une nouvelle forme de suicide à une échelle nationale et continentale dont trop peu de gens mesurent l'ampleur du désastre qui frappera chacun sans exception.
« Maintenant, disait-il, nous devions tous agir, chacun à sa place, chacun dans son pays, chacun dans sa langue. Il était temps d'être vigilant, de plus en plus vigilant. Les puissances qui poussaient à la haine étaient, en raison même de la bassesse de leur nature, plus véhémentes et plus agressives que les forces de conciliation ; se tenaient en outre derrière elles des intérêts matériels qui en eux-mêmes étaient plus dénués de scrupules que les nôtres. L'absurdité était visiblement à l'œuvre et la lutte contre elle plus importante même que notre art. »

Stephan Zweig, à propos d'une conversation avec Romain Rolland, Stefan Zweig (1881-1942), Les rayons et les ombres sur l'Europe, 1944, éd. Posthume.[i]
Il est plus qu'inutile de se gargariser encore avec un regard entendu du 1984 d'Orwell ou du Meilleur des mondes d'Huxley, en oubliant d'autres œuvres aussi puissantes que le Nous Autres d'E. Zamiatine[ii] qui leur a servi d'inspiration.

Ces dystopies ne sont plus des fictions. Elles sont en effet devenues réalité tangible du monde qui est en train de devenir le nôtre à cause d'une folie criminelle généralisée.

Voilà maintenant que pour nourrir ce Moloch à la dévoration insatiable, ce sont les enfants qui sont jetés par leurs parents et dirigeants politiques interposés dans cette gueule monstrueuse !

Nul besoin de lire ou relire Oswald Spengler pour comprendre - ce dont le million de pleutres qui se sont précipités sur Doctolib à la suite de l'allocution présidentielle du 12 juillet 2021 se fichent complètement -, le piège mortel dans lequel un psychopathe est en train de précipiter la France sans que personne ne décide d'enrayer ce processus insane.

Des manifestations ont éclaté dans vingt villes de France en même temps que le chef de l'Etat était hué en descendant l'avenue des Champs-Elysées lors du défilé du 14 juillet.


Un président parjure

Quel individu sensé serait incapable de comprendre cette phrase pourtant simple : "Macron, démission !" Qu'y a-t-il donc de si difficile à saisir dans cette injonction ? Faudra-t-il que le peuple de France vienne enfin chercher, extirper, chasser de son piédestal celui dont elle ne veut plus, cet autocrate honni qui, non content d'avoir fait tirer sur ses compatriotes et concitoyens, entreprend de les diviser et de les assujettir à un ordre tyrannique ?

Je n'ai ici personnellement aucune crainte, aucun état d'âme à écrire, énoncer, déclarer avec tout le courage et l'énergie dont je puis faire preuve ma volonté de m'opposer de toutes mes forces à ces agissements qui, sous couvert de politique de santé publique, laissent en réalité une bande de fous dangereux agir en roue libre avec la caution d'une population de lâches prêts à abdiquer à chaque occasion qui leur est offerte toute liberté pour « retrouver la vie d'avant » tout en l'interdisant à d'autres au nom d'une norme inacceptable.

Le « Monde d'hier » dont parlait Stephan Zweig a bel et bien disparu dans la chimie du brouillard vert et la blancheur éblouissante des bombardements au gaz et au phosphore, en Europe et en Allemagne, avec, pour couronner le tout, la transformation en chaleur et lumière d'un Japon mené au suicide par une clique de militaires ivres, là encore, d'une visée nationaliste impériale inepte qui aura laissé derrière d'un bout à l'autre du contient Eurasiatique des millions de morts.

Ici, en France, en ce XXIe siècle, en ce mois de juillet 2021, comme dans une partie de l'Europe, la nécessité de prendre des mesures pour lutter contre une affection dont il ne serait pas sérieux de nier l'importance et dont on laisse soigneusement de côté les auteurs et le pays d'origine sans leur demander d'explications, sans les prier de rendre compte de leur responsabilité dans l'origine de cette pandémie, est ainsi devenue l'aubaine, au nom d'une « nouvelle guerre », le prétexte à contrôler et cadenasser en une prison informatique, numérique, digitale, toute une population aveugle et sourde au point de refuser de voir et comprendre qu'elle collabore en réalité à sa perte en se précipitant en un élan commun vers la route d'une servitude volontaire.

Un processus inepte

J'affirme donc que ce processus inepte doit désormais être enrayé et combattu sans relâche tant il révèle une trahison des idéaux et des principes éthiques, humains, politiques, sociaux que des textes internationaux mais aussi notre propre Constitution ont su affirmer et décliner dans tous leurs aspects.

Comprenons bien et affirmons chacun haut et fort, sans désemparer, que la France est guidée par un principe intangible qui est celui de la Liberté, principe aujourd'hui galvaudé et piétiné par des hommes qui ont amplement démontré leur incapacité alliée à l'arrogance de leur folie criminelle, je le répète, à être les gardiens d'institutions garde-fous qui ne jouent plus leur rôle et qu'ils détruisent systématiquement en usant de plastrons pseudo-légaux pour se donner les coudées franches.

L'heure est grave. Très grave

A l'image de la phrase bien connue de Winston Churchill qui déclarait qu'un Rideau de Fer était tombé sur l'Europe[iii], nous nous trouvons désormais face à une mesure inique, une disposition scélérate prise par un Chef de L'État, président de la République qui ne dispose plus d'aucune légitimité, traître à son pays, qui a tout simplement entrepris de diviser la population française, de créer un véritable apartheid citoyen entre détenteurs et non détenteurs d'un « Pass Vaccinal » qui s'accompagne d'une paralysie complète de la Liberté d'Aller et de Venir, et tout simplement de vivre réellement normalement.
5 820 849 français ont été officiellement contaminés par le Covid-19, soit 8,60 % de la population.

111 375 décès ont été constatés, officiellement liés au Covid-19, soit 0,16 % de la population (source : Santé Publique France).

M. Macron aura finalement réussi à mettre le pays à l'arrêt pendant 1 an pour peu de victimes tout en envoyant l'économie française dans le mur.

Et voilà qu'aujourd'hui il décide de mettre au pas 68 millions de Français alors que 91% d'entre eux n'ont jamais été contaminés par le C-19.
Ce processus sournois et mortel doit immédiatement cesser

On ne saurait en effet garder plus longtemps encore dans ses fonctions dont il mésuse un individu qui, avec ses complices et co-auteurs zélés, aura réussi à susciter pareil sentiment d'exaspération et de rébellion tout au long d'un quinquennat calamiteux auprès de toute une population désormais considérée et réduite à une caste de parias en puissance, d'individus intouchables (comme les Dalits en Inde), destinés à être poursuivis, fichés par défaut, soumis à des amendes financières, frappés au portefeuille, empêchés de se déplacer et parqués dans leur propre pays pour avoir simplement refusé de jouer un rôle de cobaye médical ou tout simplement pour avoir usé d'une faculté : la simple liberté de penser, d'agir, de décider différemment et autrement et de dire non à ce qu'ils perçoivent avec raison comme une menace mortelle.

Un dispositif de lois scélérates préparées avec célérité pour subjuguer les Français

Si d'aventure, comme on est désormais en droit de sérieusement l'imaginer dans cette dégradation continue des piliers et des valeurs du pays, des institutions telles que le Conseil Constitutionnel et le Conseil d'État venaient à valider prochainement un projet de loi scélérate (élaboré comme par hasard en pleine période estivale) et dont on comprend que la « représentation parlementaire » qui a abdiqué toute dignité ne fera rien pour s'y opposer puisqu'elle en est la chambre d'enregistrement, alors oui, un autre Rideau de Fer, une chape de plomb sera tombée sur la France.

Il suffit simplement de voir la précipitation avec laquelle le gouvernement vient de boucler son avant-projet de loi sur l'extension du pass sanitaire et l'obligation vaccinale qui sera sur la table du Conseil des ministres le 19 juillet prochain, avant un examen rapide à l'Assemblée.
L'exploitant d'un lieu qui manquerait aux futures obligations de contrôle du pass sanitaire sera passible d'une amende allant jusqu'à 45.000 euros et d'un an de prison, selon l'avant-projet de loi incorporant les nouvelles dispositions annoncées par Emmanuel Macron.

Et pourquoi pas la liquidation judiciaire immédiate, la confiscation des biens, la privation de droits civiques et la réclusion à perpétuité en cas de récidive ?
(On appréciera le "deux poids-deux mesures" judiciaire et la dissonance de la répression pénale en comparant l'amende de 3 750 € requise dans la récente affaire Bygmalion où le "dérapage" et dépassement frauduleux des dépenses électorales a été établi à hauteur de 17 000 000 €...)

Le texte crée par ailleurs un nouveau motif de licenciement, et élargit à toute personne contaminée les mesures de placement à l'isolement pendant dix jours. Tous les clients à partir de 12 ans des lieux et transports concernés devront avoir leur pass, ainsi que leurs salariés (serveurs des restaurants, contrôleurs de trains, etc.) mais pas les policiers ou gendarmes. Au nom de quoi ?

« Le fait, pour un exploitant d'un lieu ou établissement, le responsable d'un événement ou un exploitant de service de transport, de ne pas contrôler la détention par les personnes qui souhaitent y accéder (du pass sanitaire) est puni d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende », stipule son article 1er.

Le chef de l'État a annoncé lundi que la présentation du pass sanitaire conditionnera l'accès aux salles de spectacle et aux cinémas à partir du 21 juillet, et aux cafés, restaurants, centres commerciaux ou encore aux trains et avions à partir du 1er août, même si certaines mesures de « souplesse » s'appliqueront pour les adolescents et les salariés des cafés et restaurants.

Ces gens déraisonnent complètement

Puisqu'il n'y aura plus rien pour "garder les Gardiens", (comme le disait Juvénal voici 2000 ans ( Quis custodiet ipsos custodes ? que l'on pourrait traduire par « Mais qui donc garde les gardiens ? ») , la Constitution ne pourra alors qu'entrer en application avec l'exercice du Droit à l'insurrection, sur fond de guerre civile, médicale, sanitaire dont il faudra juger le boutefeu, l'auteur, en le chassant et en le châtiant ainsi que ses complices.

Le temps n'est plus à observer les chassés-croisés, les pas-de-deux, les minauderies et les fausses entrées et sorties de vedettes, histrions ou analystes politiques, les déclarations de candidats désireux de se présenter à la grande consultation électorale de 2022.

Choisissez-vous un vrai champion libre d'attaches et de compromissions financières et partisanes pour m'aider à recueillir vos suffrages, chasser cette pestilence qui surgit de tous côtés.

« Le vent se lève... ! Il faut tenter de vivre ! », écrit Paul Valéry dans son superbe poème intitulé le « Cimetière marin»[iv].

Les choses comme les événements se précipitent. A ceci près qu'il n'est plus temps de tenter de vivre mais de vivre, tout simplement, pour survivre libres, sains, en bonne santé, prospères, libérés des actions et mesures qui ne servent qu'un projet démentiel d'asservissement.

Alors levez-vous ! Avec moi. Sans crainte, écrasez l'infâme et l'infamie ! Chassez ce Président parjure qui a trahi sa parole donnée publiquement aux Français ! Chassez les et choisissez la Relève !

Nous avons en effet tout à gagner pour conserver, protéger, défendre et affirmer ce qui est notre essence, l'essence de chacun de nous, en France : notre Liberté, celle des nos enfants, de nos familles, de nos proches, de nos amis, de tous ceux que nous connaissons et que nous ne connaissons pas, prêts à se battre pour survivre, tout simplement.

N'oubliez pas qui vous êtes réellement ! Soyez vraiment Français !
Notes et références

[i] Veuillez lire ces belles pages tirées d'un excellent blog : https://enkidoublog.com/2016/03/25/a-laube-du-xxe-siecle-rayons-et-ombres-sur-leurope/

[ii] Мы, Evgueni Zamiatine, Nous Autres, Première parution en 1929, Trad. du russe par B. Cauvet-Duhamel. Préface de Jorge Semprún, Collection L'Imaginaire (n° 39), Gallimard
« ...On nous attacha sur des tables pour nous faire subir la Grande Opération. Le lendemain, je me rendis chez le Bienfaiteur et lui racontai tout ce que je savais sur les ennemis du bonheur. Je ne comprends pas pourquoi cela m'avait paru si difficile auparavant. Ce ne peut être qu'à cause de ma maladie, à cause de mon âme. »
[iii] Expression apparue sous la plume de Vassili Rozanov en 1918 et popularisée par Winston Churchill à partir de son discours à Fulton le 5 mars 1946. Voir aussi https://www.wcmo.edu/about/history/iron-curtain-speech.html et surtout les archives radiophoniques in The Sinews of Peace (Iron Curtain Speech) https://winstonchurchill.org/resources/speeches/1946-1963-elder-statesman/the-sinews-of-peace/

[iv] Paul Valéry, Le Cimetière marin (1920), cf aussi Walzer P. O. Pieltain (Paul). Le Cimetière marin de Paul Valéry. Essai d'explication et commentaire. Structure, mouvement et moyens d'expression de poème. Critique des interprétations. In : Revue belge de philologie et d'histoire, tome 60, fasc. 3, 1982. Langues et littératures modernes — Moderne taal- en letterkunde. pp. 712-714. www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1982_num_60_3_5874_t1_0712_0000_2