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Cette photo, prise par Tokyo Electric Power Co (TEPCO) le 11 Mars 2011 et publiée le 19 mai, montre les vagues du tsunami non loin de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi © AFP PHOTO / HO / TEPCO VIA JIJI PRESS
Plus d'un an après le tsunami au Japon et la catastrophe de Fukushima, les résultats d'une étude révèlent la présence de radioactivité dans de minuscules organismes marins, à 300 km au large des côtes du pays. Ce sont les courants océaniques qui ont diffusion de ces débris radioactifs. « Nous connaissons la circulation océanique à grande échelle, mais lorsque l'on se trouve en présence de polluants, cela se révèle parfois bien différent si l'on observe des zones plus petites», explique Kara Lavender Law, océanographe à la Sea Education Association. Et alors que le taux de radioactivité naturelle des océans est de l'ordre de 1-2 becquerels (Bq) par mètre cube d'eau, l'expédition scientifique de la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) a trouvé un taux pouvant aller jusqu'à 3,900 Bq/m3 dans les zones plus proches du rivage et 325 Bq à 600 Km des côtes.