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Al Djazaira a été conçu à l'origine par les frères David et Jean Frydman, des franco-israéliens. Jean Frydman, fut l'un des co-fondateurs et l'un des premiers dirigeants d'Europe 1, avant de passer à Télé Monte-Carlo et de diriger Régie N°1. On disait de lui qu'il était "le jardinier secret du paysage audiovisuel français". La carrière d'Anne Sinclair lui doit beaucoup, puisqu'il était l'ami intime de son grand-père, Paul Rosenberg. Jean Friedman sera le conseil d'Itzhak Rabin, de Ehoud Barak puis de Shimon Peres.

Après l'assassinat de Yizhak Rabin, les deux frères montent une chaine de télévision qui a pour but, d'après David, de rapprocher israéliens et arabes. Sur cette chaine, tout pourra être dit. L'Emir du Qatar accorde un prêt, que les frères Frydman doivent rembourser sur 5 ans, grâce à la publicité. Mais à force de taper sur tout le monde, les journalistes réussissent à générer un boycott de tous les annonceurs arabes. Au bout de 5 ans, faute de remboursement du prêt initial, l'Emir se retrouve propriétaire de la chaine. Or cet émir du Qatar avait été mis sur le trône par Londres et Washington, qui venaient de renverser son père, trop proche de l'Iran. La liberté d'expression de la chaine va en faire le média de référence du Moyen Orient, d'autant plus crédible qu'elle avait attaqué Bush, et perdu 3 journalistes vedettes de ce fait. Après la mort de David Frydman, l'émir réorganise la chaine en 2005, en confiant le réaménagement à un homme de communication, proche de Washington et d'Israël, Mahmoud Jibril. Celui-ci va placer un de ses hommes, Wadah Khanfar, journaliste de "Voice of America" aux commandes de la chaîne.

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Poussé par Londres et Washington auprès de Khadafi après le rétablissement des relations diplomatiques de la Libye, Mahmoud Jibril sera de 2007 à 2010, Ministre du Plan et de facto, le N°2 du régime. Il va être l'homme de la privatisation des entreprises publiques libyennes. Traduisez la vente à des banques privées occidentales de la richesse nationale libyenne à laquelle va venir se rajouter un Hold-up parfaitement mené des Banksters internationaux grâce à leur pion Mahmoud Jibril:
(Source originale le WS journal) Après que les USA et l'Union européenne aient révoqué l'embargo en 2004, des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes affluèrent en Libye. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d'investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l'année 2008, l'Autorité libyenne d'investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains (capitaux de l'État investis à l'étranger). La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés : l'étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l'espagnole Santander, la compagnie allemande d'assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l'italienne Eni.

Un an après, Goldman Sachs communiqua à l'Autorité libyenne qu'à cause de la crise financière, le fonds libyen avait perdu 98 % de sa valeur, les 1 milliard et 300 millions se réduisant à 25 millions de dollars. Les responsables de l'Autorité libyenne, furieux, convoquèrent à Tripoli le responsable de Goldman Sachs pour l'Afrique du Nord.

La rencontre fut turbulente, si bien que Goldman Sachs évacua précipitamment ses employés de Tripoli, craignant qu'ils ne fussent arrêtés. Comme la Libye menaçait d'intenter un procès qui aurait compromis la réputation de la banque aux yeux d'autres investisseurs institutionnels, Goldman Sachs lui offrit en dédommagement des actions privilégiées de la banque elle-même. Mais les Libyens étant à juste titre soupçonneux, l'accord ne fut pas signé.
Restait ainsi ouverte la possibilité, redoutée par Goldman Sachs, que l'Autorité libyenne n'entreprit un procès international.

Des cas analogues de « mauvaise administration de l'argent libyen » sont rapportés par une enquête publiée par le New York Times. Par exemple, la société Permal - unité de Legg Mason, une des principales sociétés de gestion d'investissements, dont le siège est à Baltimore - a administré 300 millions de dollars de fonds souverains libyens, qui ont perdu 40 % de leur valeur entre janvier 2009 et septembre 2010. En compensation, Permal a perçu 27 millions de dollars pour ses prestations.

Même chose pour d'autres banques et sociétés financières, comme la hollandaise Palladyne, la française BNP Paribas, la britannique HSBCet le Crédit Suisse.

L'Autorité libyenne menaçait d'entreprendre contre elles des actions judiciaires internationales, qui auraient endommagé l'image de ces « prestigieux » organismes financiers. Le tout s'est résolu de façon heureuse quand, en février dernier, États-Unis et Union européenne ont « gelé » les fonds souverains libyens. Leur « surveillance » a été confiée à ces mêmes banques et sociétés financières qui les avaient si bien gérés.

Et du vol on est passé à la rapine à main armée quand la guerre a commencé, en mars. À l'abri des chasseurs-bombardiers de l'OTAN, HSBC et d'autres banques d'investissement ont débarqué à Benghazi pour créer une nouvelle « Central Bank of Libya », qui leur permettra de gérer les fonds souverains libyens « gelés » et les nouveaux qu'ils tireront de l'exportation des hydrocarbures. Cette fois, sans aucun doute, en obtenant de forts rendements. (source)
En octobre 2010, l'Alliance Londres-Washington-Tel Aviv (+ Sarkozy) programme le bouleversement de la région MENA par ce que les médias aux ordres appelleront le "Printemps arabe". Dés le 21 octobre 2010, Lindsey Williams révélait la date du premier événement en Tunisie et celle du début de la guerre en Libye, dates données par ses contacts dans le Cartel des Pétroles.

Quand les événements commencent, Al Djazaira nouvelle mouture, qui est alors la chaine avec la plus grosse audience en langue arabe, révèle la véritable nature de sa nouvelle politique éditoriale. Elle va devenir le boutefeu et le chantre d'émeutes populaires spontanément programmées, organisées et mises en scènes. En même temps, la chaîne a un prédicateur vedette, prêcheur à l'américaine, cheikh yusuf al-Qaradawi, qui tresse des couronnes aux Frères Musulmans et à eux seuls. Avec le succès que l'on connait. Les manipulateurs sont en action et appliquent à la lettre le programme conçu par les Cartels de la City et de WS, et mis en œuvre par Israël et les agences de l'ombre ...

Mahmoud Jibril sera Premier Ministre par intérim du gouvernement de transition et son "Alliance des Forces Nationales" va gagner les premières élections de l'après Khadafi en juillet 2012.

Al Djazaira va ensuite participer activement à la guerre en Syrie, enregistrant des pseudos scènes de bataille dans des décors créés au Qatar pour démoraliser les partisans de Bachar Al Assad. Ces fausses scènes de bataille vont envahir les écrans des chaines occidentales, qui vont diffuser une propagande médiatique à haute dose pour que les masses adhèrent aux interventions des armées de l'OTAN.

Début septembre 2012, Al Djazaira va monter en épingle un film produit, nous disent les médias, par un copte égyptien, Nakoula Bassseley. Tiens ? Ailleurs, il est écrit que le film aurait été financé par une souscription sioniste, mais que cet homme sort de nulle part. L'actrice porte plainte, disant que la plupart des scènes ont été tournées sur un écran vert pour faire des incrustations... et que les dialogues originels auraient été réenregistrés. Le tout pue le coup fourré de A à Z.

Des manifestations de colère des musulmans vont fleurir dans de nombreux pays à la suite de ce film ridiculisant Mahomet. Une équipe d'Al Quaida en Libye va attaquer des bâtiments annoncés comme consulaires, mais dont la géo-localisation semble controversée et assassiner un diplomate américain.

Ces salopards d'hommes de main d'Al Quaida, à l'origine recrutés par la CIA et formés par le Mossad et l'ISI, au service des neo-cons, sionistes et va-t'en-guerre, font désormais circuler des images de l'ambassadeur américain trainé en ville par la foule.

Ne vous laissez pas manipuler

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Ce film, ou du moins la version qui est sortie sur internet, a été créé pour enfanter des émeutes anti-américaines. Le meurtre du diplomate n'est pas l'acte d'une foule mais d'un commando commandité pour créer un incident diplomatique grave. Les images qui sortent aujourd'hui sur ce diplomate américain torturé, cherchent à dresser les foules occidentales contre ces sauvages d'arabes et de musulmans. Elles n'ont d'autre but que de justifier le déclenchement de la guerre contre l'Iran.

Simultanément, une campagne d'affichage dans le métro New Yorkais, première ville juive au monde, enfonce le clou et appelle à soutenir Israël, l'homme civilisé contre les "sauvages".

Parfaite synchronicité, qui signe le crime...

Dans le livre de Peter Dale Scott et cette étude en 3 volets sur "la CIA, le 11 septembre, l'Afghanistan et l'Asie Centrale", je relève ce passage, qui me semble terriblement d'actualité:
" un rapport de 1963, rédigé par la Direction des planifications et des politiques du Comité des chefs d'États-majors interarmées (JCS), fit savoir à ses généraux que « la fabrication d'une série de provocations destinées à justifier une intervention militaire était réalisable et pouvait être accomplie à l'aide des ressources disponibles. » Les incidents du golfe du Tonkin, le 11-Septembre et même l'assassinat de Kennedy peuvent être vus comme des événements qui furent en réalité « fabriqués », selon le modèle exposé en 1962 dans le Projet Northwoods (l'ensemble de propositions émises par le JCS pour justifier une invasion de Cuba en organisant des attaques sous faux pavillon)."
Je vous laisse mettre bout à bout tous ces éléments de la scène du crime. Les instigateurs et les manipulateurs de l'ombre sont les mêmes que ceux du "onze septembre", leurs plans ont été dénoncés dans "la Mission anglo-saxonne" et bien avant par Carr dans "Des Pions sur l'Echiquier". Leur but est de générer la Troisième Guerre Mondiale. Les flottes dans le Golfe Persique sont prêtes pour engager la bataille. Celle-ci permettrait de détourner le regard des masses, alors que le système monétaire et bancaire est au bord de l'implosion. Tout est dit.