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Le 29 juin 1989 a éclaté un des plus grands scandales de l'histoire des USA. Dans la fameuse publication Washington Times est apparue une série d'articles sur les actes homosexuels de la Maison Blanche. On avait découvert que les VIP de l'administration Reagan, qui venaient de finir leur mandat, apportaient après minuit des garçons à l'intérieur de la Maison Blanche, et qu'ils en abusaient sexuellement. Ces faits ont été repris par d'autres publications américaines, mais à cause des pressions politiques, la télévision et la radio n'ont pas diffusé la nouvelle.

Craig J. Spence, membre du parti républicain, a reconnu qu'il faisait venir des garçons à la Maison Blanche, sous le prétexte que ceux-ci étaient des membres de sa famille. Il a déclaré que ces rencontres de minuit de la Maison Blanche étaient « arrangées » par des personnes politiques de hautes fonctions comme Donald Gregg, secrétaire pour la Sécurité Nationale ou Charles K. Dutcher, directeur associé du personnel de la Maison Blanche.

George Bush (senior), devenu entre temps président des USA, mais qui avait été aussi vice-président dans l'administration Reagan, fut très mécontent des vagues provoquées par la presse et tenta de tout étouffer. Il n'organisa aucune conférence de presse sur ce sujet et il parvint finalement à dissimuler le scandale moins de deux mois après le début de son mandat. Pendant qu'à Washington on discutait encore sur ce thème, dans le Nebraska éclata un autre scandale de ce genre, où Bush était lui aussi impliqué.

Les enfants orphelins des États-Unis sexuellement abusés par ceux qui devraient les protéger

Le scandale de l'État de Nebraska a commencé avec un certain Larry King, politicien à succès du parti républicain et proche de George Bush (senior). King était aussi le président du Fond Unioniste Franklin, une institution bancaire à travers laquelle il a fraudé l'État américain de 40 millions de dollars. Pendant une enquête, suite à laquelle il a été condamné, il est apparu que Larry King dirigeait en même temps un immense réseau homosexuel et pédophile. Il se procurait la plupart de ses victimes à Boys Town (La Ville des Garçons), l'une des plus grandes organisations de charité des USA pour les enfants orphelins, spécialement des garçons. Après avoir été drogués et torturés, les enfants étaient transportés en avion sur tout le territoire américain jusqu'aux fastueuses fêtes organisées par Larry King pour les politiciens et d'autres gens riches et influents. À ces fêtes, les orphelins, qui auraient du être protégés par le système social américain, se trouvaient être les victimes sans défense de ces pédophiles.

La CIA et le FBI sont complices des politiciens pédophiles

Les services secrets ne sont pas non plus étrangers à ces abus épouvantables. Par les expériences de contrôle mental, du genre MK Ultra, Monarch et Paperclip, les enfants étaient programmés pour effectuer certaines actions et ensuite oublier ce qu'ils avaient fait. Ils devenaient ainsi des coursiers qui transportaient de la drogue, des assassins ou des esclaves sexuels de ceux qui sont influents et puissants.

D'autre part, les agences gouvernementales pouvaient ensuite utiliser les informations qu'elles détenaient pour faire chanter ceux impliqués dans ces scandales. Le chantage sexuel est un instrument de base de la CIA dans la lutte pour le pouvoir. Avant que ce scandale éclate il y avait de nombreuses plaintes adressées aux autorités pour la protection de l'enfance. Les relations de Larry King avec la soi disante organisation de charité Boys Town avaient été examinées par la Commission pour l'Adoption des Enfants de l'État du Nebraska. Les autorités n'ont pris aucune mesure.

Il existe même des documents attestant que le FBI a interviewé plusieurs victimes de ces abus sexuels épouvantables.

Ils ont découvert dans les bureaux de King des parutions pornographiques et des cassettes vidéo avec des scènes pédophiles horripilantes, ainsi que d'autres preuves qui attestent des pratiques sexuelles d'une perversité inimaginable, que ceux du FBI ont catalogué comme sataniques.

Les investigations de John de Camp

L'ex sénateur républicain John de Camp a été embauché par le Sénat américain pour prouver que ces accusations extrêmement graves ne sont pas fondées.

John de Camp était connu comme l'un des meilleurs juristes de l'État du Nebraska. Bien qu'au début les accusations de pédophilie lui ont semblé incroyables, suite aux investigations qu'il a réalisées, John de Camp entra en possession de preuves incontestables prouvant les tendances pédophiles grotesques de certains politiciens des USA, y compris le président Bush.

Épouvanté par ce qu'il a appris et désirant rendre publiques ces atrocités, de Camp fut conseillé par son mentor, l'ex directeur de la CIA, Bill Colby, d'écrire un livre à ce sujet pour protéger ainsi sa famille et pour rester en vie après avoir tout rendu public.

Ainsi parut le livre « l'Opération Franklin », qui apporte des preuves incontestables sur l'existence et le mode opératoire de ce réseau de pédophiles. Le livre prouve que c'est une opération couverte par la CIA sous couvert des expériences de mind control (contrôle mental) sur les citoyens américains et spécialement sur les enfants. Des rapports concluants ont existé, et existent encore, sur des politiciens américains impliqués dans ces réseaux criminels.

Bien qu'ayant reçu de nombreuses menaces après avoir écrit ce livre, de façon surprenante, aucun juge n'a inculpé John de Camp. Au contraire, il a gagné un procès d'une valeur d'un million de dollars au nom d'une des victimes de ces abus pédophiles, Paul Bonacci.

La BBC a réalisé avec de Camp un documentaire intitulé « La Conspiration du Silence » pour rendre connues du public les atrocités dont certains politiciens américains se rendent coupables, en agressant sexuellement et tuant des enfants orphelins.

Ce film documentaire a pour base toutes les preuves trouvées par le FBI et par la commission législative de l'État du Nebraska et aussi, toutes les investigations de John de Camp.

D'autres chaînes de télévision se sont laissées intimider par les pressions politiques.
Discovery Channel a même été menacé d'être fermée par l'un des politiciens coupables et a stoppé la présentation du documentaire.

The Conspiracy of Silence (VO non sous-titrée) :