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Les » informations » sur la Syrie proviennent en grande partie dans les médias français anglo saxons et même arabes (Al Jazeera) d'une seule et même source basée non pas en Syrie mais à Londres : l'Observatoire Syrien Des Droits de L'Homme (OSDH) dont le directeur est Rami Abdel Rahmane expert en programmes YLVP de formation aux outils et services internet des jeunes « faiseurs d'opinion » de la région MENA (Moyen Orient Afrique du Nord) résidant habituellement à Stockholm en Suède protégé de l'Institut suédois plaque tournante de ces assauts médiatiques contre certains pays de la MENA.

Qu'est ce qui se cache derrière cet Observatoire (OSDH)

D'abord première remarque ce site est basé à Londres - refuge privilégié des Frères Musulmans ennemis jurés du régime des Assad - et non pas en Syrie ce qui devrait déjà chez les journalistes et leurs supports médiatiques être un facteur de prudence. Quand on tape le nom de cet Observatoire en français en anglais dans Google - cela vaut aussi pour Yahoo - on est tout simplement effaré de constater le nombre impressionnant de médias qui reprennent ses informations et ce sans prendre la peine de les vérifier sur le terrain.

Choquant également le fait que lorsque l'on tape Observatoire Syrien des Droits de l'Homme en français, en anglais sur des sites de médias de masse français et anglais - Le Figaro, Libération, Le Monde, The Independent, The Guardian , BBC , The Washington Post et bien d'autres ... aucun n'est à même de fournir des informations précises sur cet Observatoire mis à part le fait qu'il est basé à Londres alors même qu'ils s'y réfèrent en permanence.

C'est quand même incroyable que cet Observatoire impose son dictat informationnel uniforme partisan car prenant fait et cause pour les insurgés armés syriens à tous les médias qui passent ses communiqués et autres déclarations de son directeur Rami Abdel Rahmane depuis le début des émeutes sans même que ces médias fournissent des informations détaillées sur leur source, une ONG qui a pignon sur rue apparemment tout du moins sur le net.

Cet observatoire a un site mais en arabe seulement fait étonnant pour une organisation qui veut se faire entendre internationalement : pas de version anglaise ou française ou dans une autre langue.

Etrange également que ce site renvoie à des vidéos YouTube qui ne sont pas récentes et dont l'une d'elles montre une petite fille discourant et gesticulant dans ce qui semble être une mise en scène de propagande. Hors cet Observatoire ne prétend t-il pas avoir des informations en direct de Syrie, être en contact par téléphone, Ipad et autre matériel high tech sans lesquels elle ne pourrait communiquer avec ces manifestants sur place. Alors où sont tous ces témoignages audio et vidéo? Idem pour le compte Facebook dont un lien se trouve en page d'accueil du site.

Ces médias de masse justifient leur absence en Syrie en disant que le régime syrien interdit aux journalistes étrangers de couvrir ce qui se passe dans le pays.

Pourquoi ?

On l'a vu avec Al Jazeera *qui au début des manifestations avait un correspondant sur place. Al Jazeera a pris parti pour les manifestants et fait extrêmement grave a appelé en direct via sa chaîne satellitaire les Syriens à manifester contre leur gouvernement. De plus faute grave pour un média qui a longtemps revendiqué son professionnalisme il a publié de fausses informations : ex une manifestation pro Assad présentée comme une manifestation anti Assad.

A la suite de quoi les médias étrangers ne sont plus les bienvenus en Syrie et cela peut se comprendre. A l'évidence les médias étrangers n'offraient au régime syrien aucune garantie d'impartialité sur leur couverture des émeutes organisées par des groupuscules armés infiltrés dans les manifestations car de plus ils nient malgré les preuves incontestables qu'il s'agit à la base d'une insurrection armée qui infiltre des manifestations pacifiques.

La Syrie a tiré la leçon de ce qui s'est passé en Iran avec la « Révolution Verte » fomentée avec des appuis extérieurs et une couverture médiatique elle aussi non professionnelle avec de faux évènements enregistrés sur vidéos postés sur YouTube tel l'assassinat d'une jeune iranienne devenue pour les médias de masse le symbole de la « démocratie en marche » en Iran. En Syrie même scénario mais c'est le corps en décomposition d'un adolescent tué lors d'émeutes (par qui ? victime d'échanges de tirs ?) qui sert à relancer cette campagne médiatique guerrière gérée de l'extérieur en soutien à cette insurrection fomentée par des puissances étrangères de l'Axe américano sioniste.

Les médias ont à l'évidence monté en épingle cet interdit d'entrée en territoire syrien pour se disculper mais quand il s'agit d'interdits similaires décrétés par le régime sioniste de Tel Aviv pour couvrir ce qui se passe dans les territoires palestiniens occupés notamment lors de l'Opération Plomb Durci à Gaza, ces mêmes médias se taisent comme ils se taisent depuis plusieurs années sur le fait qu'ils ne sont accrédités par le gouvernement israélien pour couvrir les évènements en Palestine que côté israélien tous basés en Israël - la seule journaliste basée en Cisjordanie est israélienne c'est Amira Hass du quotidien Haaretz - ayant interdiction de rentrer dans les territoires palestiniens occupés surtout à Gaza et se contentant la plupart du temps de reprendre les communiqués de presse de l'armée israélienne. La preuve : hier l'armée israélienne stationnée sur le Golan syrien occupé a tiré pour tuer lors de la commémoration de la Naksa (Guerre des 6 jours) visant la tête et le thorax de réfugiés palestiniens tentant de rentrer en Palestine 20 sont morts et des centaines blessés. Les médias français ont fait référence aux « frontières d'Israël ». Hors le Golan syrien est occupé depuis 1967 et les soldats ont tiré positionnés sur une ligne de cessez le feu et non pas une frontière - la Syrie et Israël n'ont pas signé de traité de paix seulement un cessez le feu en 1973 après la Guerre de Kippour - sur des Palestiniens qui se trouvaient en territoire syrien. Ce sont des crimes de guerre commis en violation de la souveraineté territoriale de la Syrie.

Les informations de l'OSDH rapportées par les médias portent souvent la mention que les dires ou faits ou images n'ont pu être authentifiés. Voilà donc ce à quoi en sont réduits ces médias de masse !

Enfin autre fait vraiment étrange lorsque l'on tape Observatoire Syrien des Droits de l'Homme dans Google alors qu' habituellement on retrouve en première page un article de Wikipédia, le site qui sait tout sur tout, dans ce cas même Wikipédia n'a aucune information à donner sur cette ONG et son désormais célèbre directeur invisible Rami Abdel Rahman.

Donc un black out complet sur l'OSDH en français et en anglais une ONG citée des milliers voire des centaines de milliers de fois sur les moteurs de recherche ?!

Alors question pressante : comment les médias peuvent-ils accordé une telle fiabilité et véracité aveugle à tout ce que rapporte cette ONG et son directeur sur lesquels existent un black out quasi-total sur internet mis à part sur leurs mille et une affirmations médiatiques dictatoriales ?

Enfin autre question incontournable : qui finance cette ONG ?

Qui est Rami Abdel -Rahman directeur de l'OSDH ?

Là aussi on est bien en peine de trouver des informations via les mêmes méthodes de recherche sur cet homme Rami Abdel ou Abdul Rahman ou Rahmane dont le nom est épelé différemment suivant les médias de masse et dont les dires sont constamment rapportées sans même qu'il soit présenté ou interviewé par les médias inclus les chaînes TV satellitaire comme la BBC ou Al Jazeera.

Les informations et photos trouvées finalement sur internet concernant Rami Abdel Rahman sont cependant intéressantes. Elle le présente comme journaliste indépendant originaire d'Amman en Jordanie où il a fait ses études universitaires ayant travaillé pour plusieurs agences de presse du Moyen Orient notamment pour le Jordan Times de même que pour Reuters TV couvrant les politiques au Moyen Orient. Il a présenté une thèse à l'université d'Orebro en Suède sur les services d'information sur internet au Moyen Orient. Il a fait des recherches sur les réseaux sociaux
d'internet (comme Global Voices par ex)

Il vit habituellement en Suède à Stockholm semble avoir pas mal voyagé et connaît bien les moyens de se faufiler entre la Jordanie, la Syrie, la Turquie puis l'Europe car s'est penché sur l'immigration clandestine d' irakiens via ces routes direction la Suède.

Point essentiel dans le cursus de Rami Abdel Rahman décisif pour affirmer avec quasi certitude qu'il s'agit bien de celui qui se présente comme directeur de l'OSDH c'est que sur internet il se décrit comme suit :
« Je suis un journaliste et conférencier sur les médias d'information en Suède... J'ai grandi à Amman, je me suis installé à Stockholm après une expérience de voyage excitante.

Je dirige ma propre maison de production comme journaliste. Les productions comprennent un mixte de différents domaines : Radio, Film, Medias Sociaux, et Musique. Les sujets vont du climat à la mondialisation, parmi mes clients, la Radio Publique suédoise (BBC/NPR suédoise).

A partir de ma position ici j'essaie d'aider de jeunes Arabes en Europe et au Moyen Orient à sortir de leur milieu socio politique et culturel d'étendre leurs horizons et voir les choses sous un angle mondial. «
Présentation

De plus il livre sur une autre vidéo ses réflexions sur son développement personnel depuis qu'il a participé aux programmes YLVP (Young Leaders Visitors Program - Programme pour les Visiteurs Jeunes Dirigeants) à Stockholm et à Paris et plus.


Ce programme YLVP de l'Institut suédois à Stockholm est décrit comme suit sur le site de cet institut.

Programme des Visiteurs Jeunes Dirigeants

« Le programme de l'Institut suédois YLVP- Programme des Visiteurs Jeunes Dirigeants- est un programme interculturel pour des dirigeants qui se focalise sur les médias sociaux comme outils de changement positif. Le programme invite des jeunes faiseurs d'opinion de Suède et de pays sélectionnés dans la région MENA (Moyen Orient Afrique du Nord) qui œuvrent activement pour un changement social dans leurs contextes respectifs.

YLVP est conçu pour fournir aux participants des outils innovants pour façonner l'opinion publique dans les médias d'avant-garde tout en renforçant leurs habilités interculturelles et de dirigeant. Pendant et après le programme ils feront partie d'un réseau exclusif qui boostera la créativité et soutiendra leur développement personnel et professionnel tout en construisant la plateforme d'un futur plus engagé.

Les participants sont des visionnaires qui sont dans une position de faire la différence et ont des obligations de changement politique. Ce sont de jeunes faiseurs d'opinion ouvert d'esprit en Algérie, en Egypte, en Jordanie, au Liban, au Maroc, en Syrie, en Tunisie, en Cisjordanie - Gaza, au Yémen et en Suède qui oeuvrent activement pour la démocratie et les droits de l'homme dans les sphères des médias, des artistes, des militants des directeurs de projets des dirigeants de jeunes dans les partis des politiciens des fonctionnaires des juristes des professeurs et des chercheurs.

Une vidéo est diffusée sur le site pour plus d'information

Site de l'institut

Cet Institut est une institution publique - donc financée par le gouvernement suédois - dont le but selon lui est de promouvoir l'intérêt et la confiance à l'égard de la Suède partout dans le monde. L'Institut suédois travaille également en étroite coopération avec les ambassades et consulats suédois partout dans le monde. L'Institut suédois a une branche à Paris et en tout Stockholm + Paris emploient 90 personnes.

Coordonnées de l'Institut suédois en Suède :

Institut suédois
Slottsbacken 10
Box 7434
SE-103 91 Stockholm
SUÈDE
Tél: +46(0)8-453 78 00
si@si.se

Coordonnées de l'Institut suédois en France :

Institut suédois
11 rue Payenne
F-75003 Paris
+ 33 1 44 78 80 20
institutsuedois@si.se

Politiquement Rami Abdel Rahman se définit lui-même à droite comme conservateur il soutient et encourage les « réformes » de la monarchie jordanienne du roi Abdallah que certains en Syrie accusent d'être avec l'Arabie Saoudite derrière les émeutes. Les émeutiers dans le Sud de la Syrie notamment ceux de Deraa d'où sont parties les violences ont reçu des armes de Jordanie.

Est-ce là le même Rami Abdel Rahman qui se présente comme directeur de l'Observatoire Syrien Pour les Droits de l'Homme basé à Londres ? Toutes ses activités et les informations collectées sur lui nous font penser que oui. Charge à lui de prouver le contraire.

Une chose est sûre celui dont les médias reprennent comme paroles d'évangile tous les propos concernant ce qui se passe en Syrie actuellement a une excellente connaissance des mécanismes d'information sur internet et sait très bien les utiliser pour diffuser sa propagande anti gouvernement syrien. C'est un expert en techniques de propagande médiatique d'avant garde qui a donc bénéficié d'une formation des plus complète et a à disposition tous les outils d'un bon « faiseur d'opinion » y compris probablement Photoshop - il est également photographe - et autres outils de fabrication de fausses vidéos faux témoignages et autres par exemple.

On se trouve donc en face d'une véritable entreprise de manipulation de l'opinion publique mondiale via ce jeune "faiseur d'opinion " et ces médias d'avant-garde.

Quant aux médias de masse soient ils sont eux-mêmes manipulés ce qui est extrêmement grave et discrédite toute la profession soit ils sont partie prenante de cette entreprise de propagande de guerre à l'échelle mondiale. A eux de se justifier.

*Concernant Al Jazeera :

Riyad al-Shaqfa qui supervise l'organisation syrienne des Frères Musulmans exilée à Londres mais aussi dans d'autres villes européennes (Aix La Chapelle en Allemagne) et au Moyen Orient, a utilisé une émission en direct d'Al Jazeera lors d'une conférence de presse à Istanbul le 1er Avril dernier pour lancer une violente diatribe contre Bashar Al Assad et son père et a appelé à une révolution/intifada contre le régime syrien. Ce n'est pas la première fois que les opposants au régime utilise la chaîne qatarie pour lancer leurs appels à la rebellion qui rappelons le est armée. Ainsi le 25 Mars dernier lors de la prière du vendredi retransmis en direct sur Al Jazeera et CNN Arabic , celui qui dirige dans l'ombre des Frères Musulmans syriens, le Sheikh Yusuf al-Qaradawi, exilé au Qatar, avait appelé à la révolution en Syrie critiquant violement le régime de Bashar al Assad et apportant son soutien inconditionnel aux émeutiers. Les Frères Musulmans appelent à l'instauration d'un état islamique sunnite discriminatoire à l'égard des autres communautés religieuses en Syrie.

Le quotidien libanais As Safir (Quotidien arabophone proche de la nouvelle majorité) a rapporté le 23 avril 2011selon un article du Réseau Voltaire que :

« Le directeur du bureau d'al-Jazeera à Beyrouth, le célèbre journaliste Ghassan Ben Jeddo, a présenté sa démission de la chaîne satellitaire qatarie pour protester contre les méthodes de couverture des troubles qui secouent plusieurs pays arabes.

Des sources bien informées ont indiqué que Ben Jeddo a présenté sa démission par écrit il y quelques jour, précisant que sa décision était motivée par plusieurs considérations, la plus importante étant que la chaîne a brisé le rêve du « professionnalisme et de l'objectivité ». Les mêmes sources ont ajouté que parmi les raisons qui ont mené Ben Jeddo à démissionner figurent les pratiques non professionnelles et inacceptables menées par al-Jazeera, en cette période historique que traverse la région.

Ben Jeddo reproche à al-Jazeera la couverture intensive des évènements en Libye, au Yémen et en Syrie, alors qu'elle n'accorde pas la moindre importance aux développements à Bahreïn. Sur l'existence d'un lien éventuel entre la démission de Ben Jeddo et la politique adoptée par al-Jazeera à l'égard de la Syrie, les sources ont expliqué que pour Ben Jeddo, il s'agit d'une question de principe. « Ben Jeddo soutient les mouvements populaires en Syrie qui réclament la liberté et les réformes, mais en parallèle, il soutient le grand projet national syrien », ont-elles ajouté. »