En dix ans, plus de 765 000 personnes* ont péri à la suite de séismes, de manière directe ou indirecte. Cela représente près de 42 % de la mortalité liée à l'ensemble des catastrophes naturelle.

Les tremblements de terre ont tué, directement ou indirectement, plus de 765 091 personnes au cours de la décennie écoulée s'achevant en 2010. Outre ces morts, les séismes ont affecté directement deux milliards de personnes supplémentaires au cours de cette période, entre 2001 et 2010.

Le plus meurtrier de ces séismes est celui qui a provoqué un tsunami dans l'Océan indien le 26 décembre 2004, d'une magnitude de 8,9, s'est traduit par la mort de 270 000 personnes. Le second est le séisme qui frappé Haïti le 12 janvier 2010, d'une magnitude de 7,3, et qui a fait 222750 victimes. Celui . A la troisième place, on trouve le tremblement de terre de magnitude 7,9 qui a secoué la province chinoise du Sichuan, le 12 mai 2008, avec un bilan de 87'149 morts.

Au-delà de ce palmarès macabre, ces chiffres doivent faire prendre conscience aux responsables politiques et des organismes de secours que les séismes constituent une priorité en termes de santé publique.

Avec la croissance de la population mondiale et l'expansion urbaine dans des zones à risque, la menace des séismes va encore augmenter dans les années à venir. De nombreuses mégalopoles sont situées dans des zones sismiques, comme Tokyo (32 millions d'habitants), Mexico (20 millions), Los Angeles (15 millions) et Istanbul (9 millions).

La mortalité provoquée par les séismes intervient par vagues successives. On déplore tout d'abord des habitants tués directement par l'effondrement des bâtiments. Dans les heures qui suivent, de nombreux blessés graves succombent des suites de leurs blessures. La 3e vague survient dans les semaines qui suivent, parmi les blessés plus légers victimes de complications ou d'infections. Les secours doivent aussi faire face au développement de maladies contagieuses dans les abris surpeuplés. A plus long terme, les séismes ont un impact sur la santé mentale, avec une augmentation des cas de dépressions.

* Source : base de données BD CATNAT

Source : Ubyrisk Consultants, The Lancet