Traduit par Les Chroniques de Rorschach

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Facebook suspend les comptes d'utilisateurs qui remettent en question la version officielle du massacre de l'école de Sandy Hook, suite à l'avertissement du porte-parole de la police de l'État du Connecticut, le lieutenant J. Paul Vance que la «désinformation» publiée sur les réseaux sociaux pourrait donner lieu à des poursuites.

Une image affichée dans la foulée de la fusillade qui pose la question de savoir si "un enfant autiste maladroit de 20 ans" aurait pu commettre le meurtre de 26 personnes a été supprimée et le compte utilisateur a été frappé d'une suspension de trois jours.

"J'ai été informé de la raison de cette punition était le résultat d'un "meme" que j'avais partagé", écrit le rédacteur en chef du SecretsOfTheFed.com. "Facebook m'a dit qu'il violait la Déclaration de Facebook des droits et responsabilités. J'ai été en outre averti que si je continuait à abuser de fonctionnalités de Facebook, mon compte pourrait être suspendu définitivement."

Samedi, la police de l'état du Connecticut a prévenu que les personnes affichant de la «désinformation» sur les sites de réseaux sociaux seraient passibles d'enquêtes et de poursuites.

Toutefois, cette menace pourrait s'appliquer à la grande majorité des mass-médias, qui, dans leur hâte ont rapporté de nombreux faits qui bientôt se sont avérés être totalement erronés :
- Il a été initialement rapporté que la mère d'Adam Lanza, la première victime de la tuerie, était professeur dans cette école, ce qui n'était pas vrai.

- Il a été initialement rapporté que Lanza avait également tué son père, ce qui n'était pas vrai.

- Il a été d'abord indiqué que le coupable derrière le massacre était Ryan Lanza, frère Adam Lanza, ce qui n'était pas vrai.

- Les rapports initiaux indiquant qu'un "second tireur" impliqué dans le massacre aurait été arrêté dans les bois derrière l'école ont été abandonnés sans explication.
Étant donné que la plupart des "fausses informations" sur la fusillade provenait des médias officiels, le fait que Facebook punisse les utilisateurs pour avoir posé des questions sur le déroulement des événements et considère cela comme un délit d'opinion constitue une évolution inquiétante.