Traduction SOTT

Le futur directeur de la CIA, John Brennan et l'un des drones de la CIA qu‘il veut vous faire découvrir
© InconnuLe futur directeur de la CIA, John Brennan et l'un des drones de la CIA qu‘il veut vous faire découvrir
Combien d'Américains sont au courant que leur gouvernement a revendiqué le droit de tuer arbitrairement leurs concitoyens quand il le veut, et qu'il peut le faire « légalement », sans aucune preuve que le citoyen en question ait été une menace pour quiconque, et encore moins pour le gouvernement des États-Unis ou ses « intérêts » ?

Combien d'Américains sont au courant que le gouvernement des États-Unis a répondu aux procès intentés par l'ACLU [American Civil Liberties Union - Union des libertés civiles américaines - NdT], contestant le droit du gouvernement des États-Unis à s'adonner à des assassinats ciblés de citoyens américains, en prétextant que c'est une question politique et que les tribunaux et les juges américains n'ont rien à dire à ce sujet (« Il n'existe aucune tribune judiciaire appropriée pour évaluer ces considérations d'ordre constitutionnel ») ? Je ne parierais pas beaucoup là-dessus. Mais c'est précisément ce que le gouvernement américain a fait, selon la divulgation d'un « livre blanc » du ministère de la Justice, non daté et non signé, obtenu par NBC News. Vous pouvez lire ce document ici.

La justification juridique réelle, telle que définie par les avocats du ministère de la justice en 2010, est gardée secrète par le gouvernement, mais le « livre blanc » explique que, non seulement le gouvernement a décidé que les assassinats ciblés sans procédure régulière sont légaux, mais qu'aucune preuve de menace imminente de la part d'une cible n'est nécessaire pour que celle-ci soit considérée comme une menace imminente. (Allez comprendre.)

Dans un véritable double langage orwellien, le « livre blanc » explique :
« La condition selon laquelle un chef de file présente une « menace imminente » à l'encontre des États-Unis n'exige pas des États-Unis d'avoir des preuves manifestes qu'une attaque spécifique envers les personnes et les intérêts des États-Unis aura lieu dans un avenir immédiat. »
Avez-vous compris ça ? Un « chef de file » (c.-à-d., n'importe quel citoyen américain pour lequel le gouvernement décide qu'il constitue une menace pour les personnes ou les intérêts des États-Unis) n'a pas besoin d'avoir l'intention de faire quoi que ce soit pour se retrouver sur la « liste des personnes à assassiner », également connue sous le terme euphémique (et absurde) de « matrice de disposition ». Pour être juste, le « livre blanc » reconnaît qu'en poursuivant cette politique de ciblage des citoyens américains pour assassinat, il existe « un risque de privation erronée de la vie d'un citoyen » mais regardez le bon côté, s'il vous arrive d'être à tort privé de votre vie par un drone de la CIA, votre famille peut toujours intenter un procès.

L'ampleur de la dernière folie qui s'est emparée du gouvernement américain s'est révélée la semaine dernière lorsque le candidat d'Obama pour la direction de la CIA, John Brennan, a été « interrogé » devant un comité d'audience de confirmation du Sénat, présidé par l'éternelle vieille bique Dianne Feinstein. Obama avait déjà proposé Brennan comme directeur de la CIA en 2008-2009, mais cela avait été rejeté en raison de son précédent soutien enthousiaste à la torture et à sa performance extraordinaire sous Bush (où il servit en tant que directeur de la « Terrorist Threat Integration Center » [TTIC - prédécesseur du NCTC : National Counterterrorism Center, organisation du gouvernement fédéral des États-Unis responsable de la lutte contre le terrorisme national et international - NdT] de 2003 à 2004, un bureau qui passait au crible et compilait des informations pour les briefings quotidiens des « services secrets » de Bush), qui le rendirent inapte à l'emploi. Cette décision était hautement inhabituelle étant donné qu'être un monstre meurtrier adepte de la torture qui prend son pied en ordonnant de maltraiter et démembrer des personnes innocentes est plus ou moins la description du poste de directeur de la CIA. Alors peut-être que la vraie raison du rejet de la candidature de Brennan en 2008 est qu'il n'était pas suffisamment enthousiaste pour la torture, la mutilation et le meurtre afin de protéger le peuple américain en imposant l'hégémonie des entreprises américaines dans les pays étrangers.

Cette fois, cependant, les choses seraient différentes. Brennan est arrivé à l'audience avec un plan pour faire valoir ses références en vue de la première position au sein de la CIA, en plaidant pour le droit du gouvernement américain à tuer des citoyens américains sans procès en bonne et due forme. (Un initié de Washington m'a fait savoir que, si cela ne fonctionnait pas, Brennan prévoyait de manger un bébé tout cru en direct à la télévision). Certes, plaider le droit légal du gouvernement à tuer arbitrairement des citoyens américains est un cran au-dessus du programme de torture de Bush, et pourrait convaincre le Sénat que Brennan est vraiment l'homme de la situation, n'est-ce pas ?

Une grande partie de la discussion à l'audience s'est centrée autour du programme de drones de la CIA, les drones étant l'arme de choix des lâches ayant un penchant pour l'assassinat de masse, mais en aucun cas le seul instrument de mort manié par la CIA et l'armée américaine.

Voici le sénateur Ron Wyden qui demande à Brennan si cela ne le dérangerait pas d'expliquer au peuple américain s'il devrait ou non être préoccupé par le fait que le gouvernement américain (c.-à-d. la CIA) pourrait les tuer à tout moment :


Notez la réponse de Brennan à la question : comme le « livre blanc » sur les assassinats ciblés, Brennan s'adonne à un double langage orwellien et veut « optimiser la transparence ET optimiser le secret » ! Alors, c'est un secret transparent ! (Les oxymores ne présentent aucun problème de logique pour un esprit pathologique). Brennan mentionne ensuite de soi-disant « limites juridiques » au programme américain d'assassinat des citoyens, et déclare que le peuple américain devrait être « tout à fait satisfait » que les psychopathes de la CIA ne décident de tuer un Américain qu'en « dernier recours ». Les limites juridiques sont ici largement hors de propos parce que le gouvernement américain a DÉJÀ décidé que, si un citoyen américain correspond au profil, alors il peut « mettre fin » à sa vie comme et quand il choisit de le faire. Là encore, je suppose que cela pourrait fournir un certain réconfort à la famille du citoyen américain assassiné de savoir qu'il n'a été assassiné par le gouvernement américain de façon soudaine et inattendue qu'en « dernier recours ».

La personne suivante à « cuisiner » Brennan était la (personne/chose) présidente de l'audience de confirmation au Sénat, Dianne Feinstein, qui entreprit la nouvelle approche de poser à Brennan des questions qui contenaient déjà les réponses qu'il allait donner :


La personne du nom de Feinstein questionne Brennan à propos du citoyen américain Anwar al-Awlaki, qui a été tué par une attaque de drone de la CIA en 2011 avec Samir Khan, un citoyen pakistano-américain. La famille de Samir Khan rencontra le FBI et il lui fut dit officiellement qu'il ne faisait l'objet d'aucun acte d'accusation, ni n'était accusé d'aucun crime. Bien que le gouvernement américain ait prétendu, comme Feinstein le fait dans la vidéo ci-dessus, qu'al-Awlaki était impliqué dans un terrorisme contre les intérêts américains, il n'a jamais apporté aucune preuve de ses affirmations. Lors de l'audience du Sénat, pour tenter de plaider en faveur de Brennan qu'al-Awlaki était un terroriste malveillant (de nationalité américaine) qui méritait d'être la cible d'un assassinat, Feinstein présente les arguments du gouvernement contre al-Awlaki, en particulier qu'il était d'une certaine manière impliqué avec :
  • le poseur de bombe en caleçon, Abdul Mutallab, qui était probablement un bouc émissaire contrôlé mentalement qui reçut une aide directe d'un homme « bien habillé » pour monter à bord de l'avion pour Détroit ;
  • la ridicule « voiture piégée » de Times Square par le pakistano-américain Faisal Shahzad. Une victime d'une opération « arnaque » du FBI dont l'idée d'une « voiture piégée » est une voiture avec deux barils d'essence et des pétards ;
  • le tireur de Fort Hood, Nidal Malik Hasan, qui n'était manifestement pas un tireur isolé ;
  • les « bombes-cartouches d'imprimante dans un avion-cargo » de 2010 (juste avant la mi-parcours de la période électorale aux États-Unis) qui ont été trouvées sur un avion-cargo de Fed Ex et d'UPS, les deux étant en provenance du Yémen et à destination des États-Unis. Curieusement, la police britannique et les chiens policiers renifleurs ont été totalement incapables de trouver la moindre trace d'explosif dans les imprimantes et ont même insisté sur le fait qu'il n'y en avait pas, jusqu'à ce que les agents du MI6 envoient imprimante et cartouche par hélicoptère de la police, à un laboratoire du gouvernement en dehors de Londres, le Defence Science and Technology Laboratory [Laboratoire de technologie et des sciences de défense - NdT] à Fort Halstead, qui par la suite a finalement « découvert » la bombe lors d'une dernière recherche.
  • Le truc ici c'est que les allégations de liens entre al-Awlaki et n'importe lequel de ces attentats ou tentatives d'attentats sont douteuses parce que dans tous les cas la seule preuve contre al-Awlaki émane des responsables de la CIA.
    La sénatrice Dianne Feinstein expliquant pourquoi les Américains peuvent être légalement tués par la CIA lors de l'audience de confirmation du Sénat
    © InconnuLa sénatrice Dianne Feinstein expliquant pourquoi les Américains peuvent être légalement tués par la CIA lors de l'audience de confirmation du Sénat
    En outre, il y a abondance de preuves que ces attentas précis étaient essentiellement des opérations « sous faux-drapeau ». Le fait que, deux semaines après qu'al-Awlaki ait été mis en pièces par un drone de la CIA, son fils d'origine américaine âgé de seize ans - Abdul Rahman - ait connu le même sort alors qu'il était en train de dîner avec ses cousins dans un restaurant au Yémen, devrait éclaircir l'affaire : la CIA et le gouvernement américain assassinent qui ils veulent, quand ils veulent, et ils n'ont besoin d'aucune preuve de tout acte répréhensible de la part de la « cible ». La seule preuve qu'ils ont besoin de présenter, c'est qu'ils avaient décidé (sur la base d'un renseignement secret que personne ne verra jamais) que la personne en question était un « terroriste malveillant ».

    Ce que Feinstein a clairement essayé de faire ici, c'est d'aider Brennan à justifier l'assassinat ciblé de citoyens américains sur la base de la réalité fabriqué d'une « menace terroriste ». Depuis plusieurs années, la CIA a employé des « frappes signature » - un euphémisme pour cibler et tuer des gens sans même savoir qui ils sont - dans le cadre de son « Programme Drone ». Donc, nous ne parlons pas seulement d'éliminer des « combattants ennemis », ici, nous ne parlons pas seulement de tuer des « terroristes connus », même quand il n'y a aucune information sur le fait qu'ils envisagent d'attaquer les intérêts américains, nous parlons de tuer des gens avec des missiles en pleine connaissance qu'il n'y a AUCUNE connaissance de l'identité même de ces « cibles ». Et le « Programme Drone » est maintenant officiellement étendu aux habitants de l'Amérique « patrie ». Tout le monde est d'accord avec ça ? Cool.

    Donc, maintenant vous comprenez. Les Américains peuvent dorénavant être assassinés par leur gouvernement sans procédure officielle s'ils sortent du rang de manière telle à retrouver leur nom sur la liste des « terroristes domestiques ». Et pour être honnête, ils ne peuvent que se blâmer eux-mêmes. Certes, ceux qui ont, d'une manière ou d'une autre, gobé le mensonge de la menace terroriste et de l'événement qui l'a engendrée - les attentats du 11 septembre - ne peuvent pas se plaindre. Ils ont été dupés pour sûr, mais ils ont eu beaucoup d'occasions de ne pas croire les mensonges et de se réveiller sur le fait que tout n'était qu'une question d'expansion de l'Empire et de contrôle des ressources (y compris les ressources humaines) à l'étranger et sur le sol national. Ce qui est étrange c'est que près de 50 % de la population américaine soupçonnaient depuis longtemps que, le 11 septembre était d'une certaine manière une opération intérieure, mais la propagande persistante de la « menace terroriste » semble avoir eu raison même des meilleurs d'entre eux. Comment sinon peut-on expliquer le fait que le gouvernement américain ait pu obtenir leur consentement pour torturer des personnes innocentes ? Sinon, comment peut-on expliquer le fait que la supposée plus grande démocratie sur Terre vienne de revendiquer le droit d'assassiner des citoyens américains sans procédure standard ?

    Terroriser les Américains pour leur faire accepter que la torture est « ok » était la première étape de dénaturation de leur humanité, et elle a pavé la voie à l'acceptation de l'idée que les Américains eux-mêmes pourraient être considérés comme des « combattants ennemis » et assassinés par leur gouvernement, tout cela au nom de leur protection et pour « sauver des vies américaines », comme l'affirme Brennan.

    Preuves torturées

    On a compris depuis longtemps que la torture ne fonctionne pas pour obtenir des informations précises de la part d'une personne. Si une personne connaît les réponses aux questions qui lui sont posées, dans la plupart des cas, la menace de torture est suffisante pour lui faire cracher le morceau. Mais la CIA a kidnappé des gens dans les rues de villes étrangères avec peu ou pas de preuve que la personne en question savait quelque chose d'intéressant. Des personnes comme ça, qui ne connaissent pas les réponses aux questions qui sont « posées », inventeront simplement, sous la torture, quelque chose pour que la violence cesse. Il y a eu d'innombrables rapports de ce genre de « renseignements » douteux extraits et utilisés pour justifier la poursuite de la « guerre contre le terrorisme ».

    Donc la question est : pourquoi la CIA et le gouvernement américain continuent de prôner et de pratiquer la torture quand les chances sont d'obtenir de fausses confirmations sur leurs faux soupçons ou de fausses preuves de leurs croyances ? Pour connaître la réponse, vous devez tout d'abord comprendre que l'ensemble de la « guerre contre le terrorisme » est fausse. Il n'y a pas de « menace terroriste islamique » contre les États-Unis et sa soi-disant « liberté et démocratie ». Quand vous comprenez cela, vous comprenez pourquoi le fait que la torture ne produise pas d'information précise n'est non seulement pas un problème pour la CIA et les fauteurs de guerre, mais que c'est précisément ce qu'ils recherchent. C'est-à-dire, les personnes qui ont planifié et exécuté la « guerre contre le terrorisme » comme couverture à une guerre de conquête impériale, ne sont pas à la recherche d'une preuve réelle d'une menace terroriste contre les États-Unis, parce qu'ils savent qu'il n'en existe pas. Ce qu'ILS recherchent c'est à fabriquer des preuves d'une menace terroriste pour appuyer la « guerre contre le terrorisme » montée de toutes pièces, et quelle meilleure façon d'obtenir une telle « information » que de kidnapper un type dans la rue et de le soumettre à la torture jusqu'à ce qu'il avoue qu'il est partie prenante dans un complot terroriste que vous avez-vous-mêmes inventé ?

    Le même raisonnement est derrière le centre de torture du gouvernement américain de Guantanamo Bay. Pourquoi le gouvernement américain détient des hommes là-bas s'ils ne constituent pas une menace « terroriste » ? Eh bien, c'est précisément ce dont il s'agit. Ils les détiennent afin de donner l'impression au peuple américain que certains types de menaces terroristes existent. Ces malheureux enfermés et torturés tous les jours (de différentes manières) n'existent que pour produire des preuves fabriquées, à la demande, qui constituent la substance du récit fabriqué d'une « guerre contre le terrorisme », avec tous « les vrais terroristes ».

    Le truc, c'est que je comprends parfaitement pourquoi la CIA et le gouvernement des États-Unis exigent de ne pas avoir besoin de preuve de terrorisme pour assassiner qui ils veulent. S'ils devaient apporter la preuve d'intentions terroristes à chaque fois qu'ils veulent tuer un tas de gens, comment pourraient-ils tuer des personnes innocentes et s'en tirer ? Il n'est pas, et n'a jamais été, question de lutte contre le terrorisme dans la « guerre contre le terrorisme ». Il a toujours été question de protéger les intérêts américains (c.-à-d., « le droit américain de dominer et asservir autant de monde que possible ») et pour ce faire, vous allez devoir tuer toute une bande de gens terroristes qui entravent votre marche.

    La grande majorité des personnes tuées par les frappes de drones en Afghanistan et au Pakistan sont des civils, dont des enfants.
    © InconnuLa grande majorité des personnes tuées par les frappes de drones en Afghanistan et au Pakistan sont des civils, dont des enfants.
    À ce jour, les frappes de drones de la CIA et de l'armée américaine ont tué environ 4 000 personnes. Le ministre de l'Intérieur pakistanais Rehman Malik a déclaré que 336 frappes de drones américains dans le seul Pakistan ont fait plus de 2 300 victimes, dont 80 % étaient des civils innocents. La grande majorité des personnes tuées au Pakistan et au Yémen et en Afghanistan et en Somalie et en Irak, ont été ciblées pour avoir résisté à l'occupation américaine sous ses diverses formes (ce qui inclut le soutien américain à des dirigeants corrompus et brutaux). Il n'y a rien de nouveau dans tout cela. L'Empire britannique a fait exactement la même chose. La seule différence, c'est que l'Empire américain moderne a formulé l'ensemble de son expansion impériale, le pillage et les assassinats, en termes de lutte contre une « guerre contre le terrorisme », et ils se sont donnés beaucoup de mal pour fabriquer la « menace terroriste » comme substance à leur alibi.

    Dans le cas peu probable où les archives historiques rompraient avec la tradition et consigneraient la vérité, elles noteront que, dans la grande « guerre contre le terrorisme » du 21e siècle, les terroristes ont effectivement gagné. Qu'ils ont atteint leur objectif de détruire les « libertés américaines » en forçant le gouvernement américain à dépouiller toutes les libertés les plus fondamentales consacrées dans la Déclaration des Droits [ensemble constitué des dix premiers amendements à la constitution américaine - NdT], et ont réussi à convaincre le gouvernement américain de considérer ses citoyens comme des ennemis potentiels ayant besoin d'être contrôlés par la menace d'un assassinat « imminent ». En guise d'addenda, il serait également noté que les « terroristes » étaient en fait au sein du gouvernement américain et de ses agences secrètes comme la CIA, et que leur plan a toujours été de tromper l'opinion publique américaine et mondiale pour qu'elles acceptent leurs propres asservissements. Il pourrait également être précisé que la raison pour laquelle l'élite s'est acharnée à garder la population des États-Unis (et du monde) dans un tel bon ordre de contrôle, était pour s'assurer que, quand il sera devenu évident aux peuples du monde que la véritable menace pour leurs libertés et leurs vies, vient d'une catastrophe cyclique sous forme de bombardements de la Terre par des fragments de comètes/météorites, il n'y aura aucune opportunité de révolution des masses, mais plutôt une apathie générale due à la peur et de la résignation face à leur statut quasi équivalent à celui du bétail destiné à l'abattoir.