Traduction SOTT

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État policier : des employés civils du Navy Yard de Washington sont évacués de force, mains en l'air, d'un immeuble après la fusillade de masse qui a eu lieu à Washington, D.C. le 16 septembre 2013.
Un nouveau massacre apparemment « sans motif » a été commis aux États-Unis, cette fois-ci dans la capitale.

C'est la 16e fusillade aux États-Unis depuis qu'Obama est au pouvoir.

Une fois encore, les rapports initiaux ont décrit des « tireurs multiples ». Une fois encore, ces rapports ont été remplacés par la version du « tireur solitaire » - cette fois--ci, il s'agit d'un ancien réserviste de la Marine US du nom d'Aaron Alexis.

Alors, ce type a juste pété un plomb, comme ça ? Compte tenu des conditions financières, sociales et environnementales de plus en plus stressantes que la plupart d'entre nous subissent, cela n'aurait rien d'étonnant.

Mais il peut également être utile de poser cette question : Alexis était-il un autre pigeon mentalement programmé ?

Nous savons que la programmation mentale n'est pas de la science-fiction : c'est un fait. Des techniques visant à manipuler des gens pour les pousser à commettre des actes effroyables qu'ils ne commettraient pas autrement ont été mises au point par le gouvernement US il y a des décennies de cela.

Mais pourquoi le gouvernement US - ou n'importe quel gouvernement, d'ailleurs - manigancerait-il ce genre de plans macabres ?

Eh bien, si vous répandez suffisamment la peur, vous pouvez faire accepter quasi n'importe quoi aux gens.

Toutefois, cette stratégie pose un léger problème, un problème qui pourrait ruiner leurs plans les plus « infaillibles ».

Je vais essayer de vous expliquer...


Traduction/résumé de l'audio :
Une chose que nombre de ces tueries de masse ont en commun : immédiatement après la fusillade, les rapports font état de tireurs multiples. Mais ces rapports sont vite remplacés par la version du tireur solitaire, qui devient la version officielle.

Exemple : la tuerie d'Aurora.

Concernant la fusillade sur le site de l'US navy, dans le rapport initial, il est dit que la police recherche 3 tireurs. Ces trois tireurs sont ensuite réduits à un seul tireur - le réserviste Aaron Alexis, aujourd'hui mort (bien pratique).

En 2004, dans un « accès de colère », Aaron Alexis avait tiré dans les pneus du véhicule d'un ouvrier garé devant chez lui qui l'avait, selon lui, regardé d'un air moqueur et irrespectueux. Alexis correspondrait donc au profil d'un gars qui a tendance à péter les plombs. Problème : son profil correspond aussi à celui d'un pigeon mentalement programmé.

Dans le passé, les agences de renseignement US ont perfectionné l'art de créer des assassins mentalement contrôlés.

Si on part de l'idée que la fusillade du 16 septembre fait partie d'une nouvelle attaque contre la population US de la part des élites, on doit aussi demander : quel est leur BUT ?

Réponse évidente : instiller la peur au sein de la population, et ainsi l'inciter à se tourner vers les élites - et les prétendus représentants de « la loi et de l'ordre » - pour la protéger. Du moins, c'est leur objectif.

Ce concept a été brillamment résumé dans le film V pour Vendetta, dans la scène où le chancelier Sutler éructe :
« Il nous faut adresser un message des plus clairs à la population de ce pays. Ce message doit être imprimé dans chaque journal, diffusé par chaque radio, vu sur chaque télévision, ce message doit retentir à travers l'Interlink tout entier. Je veux que ce pays prenne conscience que nous allons sombrer dans l'oubli, je veux qu'homme, femme et enfant comprennent que nous sommes à la limite du chaos, je veux que chacun se rappelle pourquoi il a besoin de nous ! »
L'idée que la fusillade du 16 septembre est un moyen d'inciter la population à se tourner vers les élites pour qu'elles la protègent est logique, quand on considère le fait que ce massacre a eu lieu juste après le rejet en masse par la population de la tentative du gouvernement US pour faire accepter à la population US et mondiale le bombardement de la Syrie sur la base de preuves fabriquées d'utilisation d'armes chimiques par Assad sur sa propre population. La majorité du monde éveillé (en témoignent les réactions sur les réseaux sociaux et même dans les médias mainstream) n'a tout bonnement pas cru à cette tentative minable de nous pondre un remake de l'« Irak et ses armes de destruction massive ».

Il est évident que la débâcle syrienne était une tentative des élites de présenter un nouveau croque-mitaine à la population mondiale, et de lui faire croire que seuls les puissants gendarmes du monde, alias les USA, pouvaient nous protéger tous de cette sombre menace qui met en péril non seulement notre moralité de façade, mais nos existences mêmes.

Bref, ce que je veux dire, c'est que, en supposant que cette fusillade soit une opération type « pigeon mentalement contrôlé », cela nous indique que les élites sont pour le moins désespérées et sont à court d'idées, pour ce qui est de contrôler la population par la peur.

Le fait qu'elles en sont réduites à recourir à ce même vieux stratagème que sont les fusillades de masse visant des civils est pour le moins révélateur.
Le problème, c'est que, apparemment, ce genre de tactiques ne marchent plus aussi bien qu'avant.

Après tout, à force de voir des fusillades de masse partout, la plupart des gens vont finir par les incorporer dans leur compréhension de ce qu'est la « vie normale » - même si ce genre de raisonnement est totalement pathologique. Les gens - surtout aux US - auront tendance à accepter ce genre de tueries comme des choses faisant tout simplement partie de la norme aux USA, et, en résultat, l'efficacité de ce genre d'attaques en tant que moyen de contrôle en pâtira sérieusement.

Mais les élites persistent et signent, car elles sont à court d'idées. Et elles ne peuvent se permettre d'abandonner, parce que, au final, libérés des effets de ce type de programmation basée sur la peur, les gens normaux pourraient bien finir par voir « l'homme caché derrière le rideau ».

Ainsi les élites se retrouvent-elles dans la position de Macbeth qui, après avoir conspiré pour s'emparer du trône et avoir entrepris de massacrer quiconque se trouvait sur son chemin, réfléchit à sa situation et conclut : « Je me suis tant enfoncé dans le sang que si je cessais d'avancer, le retour en arrière serait aussi dur que de continuer ». En gros, Macbeth avait atteint un point de non-retour, et peu importe la conséquence ultime, il persévérerait dans sa folie.

Alors, en termes de ce que l'avenir nous réserve, à mes yeux, le seul moyen pour les élites de continuer en toute impunité leurs mensonges, malversations et tueries, c'est de faire « monter les enchères ». Et pour ça, il va falloir plus que des allégations douteuses sur des présidents étrangers et leurs prétendues armes de destruction massives. Ils l'ont usée jusqu'à la corde, celle-là. Et comme je l'ai dit, les tueries de masse ne vont plus faire l'affaire non plus.

Alors, à moins d'un nouvel événement « spectaculaire » du type 11 septembre, les élites vont finir par perdre cette guerre pour le contrôle des esprits. Mais si elles choisissent de perpétrer un attentat majeur sur le sol US, étant donné le climat actuel (le jeu de mots est intentionnel), elles risquent de s'en révéler comme les auteurs. Une position pas vraiment enviable, mais comme dit le dicton : « Comme on fait son lit, on se couche ». Alors, que les élites assument les possibles conséquences de leurs actes.

À très bientôt. Gardez les yeux ouverts, et restez à l'écoute des signes.