Un rapport américain admet que trop de personnes traitées pour un cancer... n'en avaient pas vraiment un.

C'est un nouveau pavé dans la mare du dépistage du cancer : selon un rapport commissionné par l'Institut national du cancer américain (NCI), le sur-diagnostic et le mauvais diagnostic du cancer figurent parmi les responsables de l'accroissement de l'épidémie.

Actuellement, les cancers du sein et de la prostate sont les cancers les plus fréquemment diagnostiqués chez la femme et l'homme respectivement. Ce sont justement deux cancers qui sont particulièrement soupçonnés de sur-diagnostic et sur-traitement.

En effet, selon l'étude publiée dans le Journal of the American Medical Association, ce qu'on appelle souvent « cancer du sein » n'est parfois pas un véritable cancer, mais un problème moins grave : un carcinome canalaire in situ (DCIS), ou « cancer du sein non-invasif », un stade précoce du cancer du sein. Pourtant, de nombreuses femmes avec un DCIS sont diagnostiquées comme ayant un cancer du sein. Conséquence : d'après ce rapport, elles seraient traitées pour quelque chose qui n'aurait peut-être jamais causé de problème de santé chez elles. De plus, la détection et l'ablation de ces lésions précancéreuses n'aurait pas réduit l'incidence des cancers invasifs. Une situation probablement pas très éloignée de celle que l'on connaît en France, et que LaNutrition.fr dénonce depuis longtemps...

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