OF THE
TIMES
Tous les êtres humains trébuchent un jour sur la vérité. La plupart se relèvent rapidement, secouent leurs vêtements et retournent à leurs préoccupations, comme si de rien n'était.
Pour instruire les occidentaux ignorants qui racontent n'importe quoi sur l'Iran:[Lien]
Bonjour, mes défunts Parents prenaient de l'argile, en usage interne, en automne et j'ai donc "baigné dans l'argile" depuis mon plus jeune âge....
Complètement absurde comme article. L'Iran, pays où pendaisons et amputations règnent depuis des décennies maintenant, se préoccuperait donc du...
La démocratie, c'est voter les lois. Si on élit un gouvernant qui prend des décisions à votre place, on n'est pas en démocratie mais autre chose.
La PEUR engendre irrémédiablement l'ATTAQUE. La bête se débat toujours lorsqu'elle sent sa fin.
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Bravo !
Les images non purifiées du jour s’estompent,
La soldatesque ivre de l’Empereur est allée se coucher ;
La résonance nocturne s’estompe, le chant des promeneurs nocturnes
Succède au gong énorme de la cathédrale ;
Une coupole sous la clarté des étoiles ou de la lune
Méprise tout ce qu’est l’homme,
Tout ce qui n’est que complexité,
La furie et la boue des veines humaines.
Devant moi flotte une image, homme ou ombre,
Ombre plutôt qu’homme, image plutôt qu’ombre ;
Car le fuseau d’Hadès enveloppé dans des bandelettes de momie
Peut dévider la spirale du chemin ;
Une bouche que la buée du souffle a fui peut convoquer
D’autres bouches sans souffle ;
J’acclame le surhumain ;
Je l’appelle mort-dans-la-vie et vie-dans-la-mort.
Miracle ! ouvrage d’orfèvre ou bien oiseau,
(Miracle plus qu’ouvrage ou oiseau),
Posé sur le rameau d’or à la clarté des étoiles
Peut chanter comme les coqs de l’Hadès
Ou, ulcéré par la lune, clamer à tue-tête
À la gloire du métal inaltérable
Son mépris pour le pétale ou l’oiseau ordinaires
Et pour toutes les complexités de boue et de sang.
À minuit sur le pavement impérial voltigent des flammes
Que nul bois n’alimente, que le feu de l’acier n’a pas allumées,
Que nulle tempête ne perturbe, flammes nées de la flamme
Où des esprits nés du sang
Viennent se défaire de toutes les complexités furieuses,
Mourant dans une danse,
Une agonie en transe,
L’agonie d’une flamme qui ne roussirait pas une manche.
Puis l’un après l’autre ils enfourchent la boue et le sang
D’un dauphin ! Les forges brisent le déferlement,
Les forges d’or de l’Empereur !
Les dalles de marbre de la salle de danse
Brisent les fureurs amères de la complexité,
Ces images qui engendrent
Encore de nouvelles images,
Cette mer que fendent les dauphins et que tourmente le gong.
William Butler Yeats