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Mise en scène « glamour » d'un viol collectif : Dolce & Gabbana nous vend son idée de la « normalité ».
La société occidentale est-elle en proie à une épidémie de viols ?

La « culture » occidentale - et la culture américaine en particulier - promeut une vision masculiniste où les femmes sont réduites au rang d'objet jetable pour le désir masculin. En matière d'agressions sexuelles, il est probable que quasiment chaque femme que vous connaissez se soit déjà fait violer, agresser, ou sexuellement harcelée au moins une fois dans sa vie. Puisque la culture américaine façonne invariablement la culture mondiale, une large majorité de gens à travers le monde émulent tout ce qui peut provenir de ce pays. Il n'est guère surprenant que la même corruption des valeurs, la même incapacité à protéger les femmes prévalent à travers le monde. Du fait que les individus au pouvoir aux États-Unis sont des psychopathes, leur propre nature dépravée perce à travers leurs comportements et leurs « valeurs » « hypermédiatisés », et se répandent à travers le monde.

Malheureusement, le reste du monde emboîte le pas aux psychopathes au sommet ; avilissement, sexualisation, objectification et profanation du corps féminin. Désormais, notre société protège, voire encourage ceux qui commettent l'un des outrages les plus répugnants que puissent commettre les êtres humains. Cela devrait interpeller tout le monde ; pourtant, il suffit de lire quelques-unes des innombrables histoires de viols médiatisées ces dernières années pour constater qu'on vit dans un système qui, au final, fait le contraire de ce qu'il faudrait faire. Les violeurs sont pratiquement pardonnés par les juges et les policiers, tandis que les femmes sont présentées comme des tentatrices qui, en fin de compte, « ne font que satisfaire un fantasme secret », et comme des menteuses qui inventent des histoires pour se faire de l'argent et attirer l'attention.

Loin d'arranger les choses, l'article « Viol sur le Campus » publié dans le magazine Rolling Stone et relatant l'une des affaires les plus médiatisées ces temps-ci (l'article a été lu plus de 2,7 millions de fois, un record absolu pour un article hors rubrique « célébrités ») a fait l'objet d'un retrait officiel par le magazine après que plusieurs journalistes ont examiné le récit supposé de la victime et y ont constaté de grosses incohérences, voire même des mensonges. Avant cette horrible affaire de viol collectif, d'innombrables récits de viols sur des campus circulaient déjà. Mais le retrait de cette histoire hypermédiatisée ternit par association les récits précédents - et futurs - de viols sur des campus.

Même si la réaction d'une grande partie de la population était déjà de dire que les femmes qui affirment avoir subi un viol ont tendance à « crier au loup », la minimisation de cette affaire hypermédiatisée ne contribue guère à mettre en lumière le caractère endémique et généralisé du viol aux États-Unis, dans la société occidentale et, il faut bien le dire, dans le monde entier. Je suis dégoûté quand je pense au nombre de gens qui, désormais, vont se mettre à croire que les femmes qui font appel aux autorités après avoir subi une agression sexuelle sont des affabulatrices.

Pour corser le problème, l'ensemble des forces de l'ordre et du système judiciaire ne brillent pas par leur compassion pour les victimes de viols, ni par leur compétence lorsqu'il s'agit de mener des enquêtes et d'administrer une justice équitable pour ces femmes. Je peux malheureusement illustrer ce fait par de nombreux exemples. Lisez donc ces commentaires de certains juges éminents sur ce que, d'après eux, vivent les victimes de viols :

Derek Johnson, juge de la cour supérieure de Californie :
« Quand on ne veut pas avoir de relations sexuelles, le corps se ferme totalement. Le corps empêchera l'acte, à moins que le violeur inflige de nombreuses blessures, or nous n'avons rien vu de tel dans cette affaire. Cela laisse penser que dans cette affaire, même si la victime n'était pas forcément consentante, elle ne s'est pas débattue. »
Le juge de Tel Aviv Nissim Yeshaya :
« Certaines filles aiment se faire violer ».
Hum, comment pourrait-il le savoir ? Peut-être a-t-il participé aux mêmes soirées que l'ancien président israélien Moshe Katsav.

Daming Sanusi, candidat à la Cour suprême indonésienne
« Il faut examiner attentivement la question de l'imposition de la peine de mort aux violeurs, parce que, dans les affaires de viol, le violeur et la victime éprouvent tous deux du plaisir. »
Le juge de la cour d'appel de Géorgie, Christopher McFadden, qui a annulé une condamnation pour viol sur une femme trisomique :
« À aucun moment avant la dénonciation... (la victime) ne s'est comportée comme une victime », décrète McFadden dans son verdict. « M. Dumas ne s'est pas non plus comporté comme une personne ayant récemment commis plusieurs crimes violents contre elle. [...] Il faut plus qu'un argument péremptoire pour convaincre ce tribunal d'ignorer le fait que, jusqu'à ce qu'à [ce que l'incident soit rapporté], aucun des deux protagonistes n'a exprimé la moindre peur, le moindre sentiment de culpabilité ou le moindre désir de se réfugier en lieu sûr. »
David Farrell, juge britannique conseiller de la Reine, a condamné deux violeurs à seulement 40 mois de prison pour le viol d'une fillette de 11 ans, parce que :
« ... elle était consentante et faisait au moins 14 ans »
G. Todd Baugh, un juge du Montana, a fait l'objet de violentes critiques après avoir condamné un professeur à seulement un mois de prison pour l'agression d'une jeune fille qui s'est plus tard suicidée. Voici ce qu'il a déclaré en rendant son verdict :
« ... la fille faisait plus que son âge chronologique [et] paraissait autant maître de la situation que son professeur. »
Des déclarations misogynes, patriarcales (même si certaines ont été prononcées par des femmes) et franchement psychopathiques dignes du Moyen-Âge, mais pas d'un monde post-moderne prétendument progressiste. Ces commentaires ont été faits par des juges - des personnes qui sont littéralement la dernière ligne de défense à laquelle peuvent prétendre ces femmes pour obtenir justice contre leurs agresseurs. Pourtant, à leurs yeux, les victimes de viols - femmes ou jeunes filles - sont quelque part à blâmer

Cette mentalité consistant à « accuser la victime » n'est pas l'apanage des juges. Un législateur britannique a récemment déclaré qu'une femme s'était fait violer à cause de la tenue qu'elle portait. Un avocat de la défense texan a comparé une fillette de 11 ans à une « araignée » qui a attiré 20 hommes - qui l'ont collectivement violée à de nombreuses reprises - dans sa « toile ». L'« analyste » de Fox News et actrice Stacey Dash a déclaré au sujet des victimes d'agressions sexuelles sur des campus :
« C'est ridicule, et je pense... qu'il est bon de dire aux filles - je veux dire aux femmes - rangées : « reste à la maison, en sécurité ». Les autres, les mauvaises filles - les mauvaises femmes - celles qui aiment faire les vilaines... un jour, elles sortent prendre du bon temps, et ça finit mal, et alors, enfin bref, vous voyez...
Mais il y a autre chose : on met ça sur le dos de l'alcool, au lieu de blâmer la personne qui en abuse. Alors, vous savez, c'est la même chose avec les armes. Ce ne sont pas les armes qui tuent, mais les gens. Ce n'est pas l'alcool qui rend saoul, c'est vous-même qui vous saoulez ».

Ce ne sont pas les armes qui tuent les gens, ce n'est pas l'alcool qui rend saoul, et se faire sodomiser de force par un homme de 30 ans votre aîné n'est pas du viol. Compris ?

Une Californienne a intenté un procès contre une académie après la condamnation de deux professeurs qui l'avaient agressée sexuellement lorsqu'elle était en 4e. Réponse de l'académie : elle a fait preuve « d'imprudence et de négligence quant à son propre viol, et a contribué à la perpétuation des abus sexuels commis sur elles par ses professeurs. »

L'année dernière, Cathrynn Brown, membre républicain de la Chambre des Représentants du Nouveau-Mexique, a instauré un projet de loi prévoyant d'incarcérer les femmes qui se sont fait avorter à la suite d'un viol. On n'est plus dans l'idée d'« accuser la victime », mais carrément dans celle de la punir. Une Mexicaine a été inculpée de meurtre après s'être défendue contre un violeur. Pris à partie par la mère d'une fillette de 5 ans qui s'était fait violer par un adolescent, un procureur du Montana a balayé l'agression en ces termes : « il faut que jeunesse se passe ».

L'auteur Susan Patton, mieux connue sous le diminutif de « Princeton Mom », était en plein mode « accuser la victime » lorsqu'elle a déclaré sur CNN :
Du coup, on se pose la question : qu'est-ce qui vous empêche de partir ? s'interroge Patton. Pourquoi, quand un homme vous fait des avances, ne lui dites-vous pas : « Tu sais quoi ? Arrête ça, va-t'en. »

L'intervenante a affirmé avoir parlé à des victimes d'agressions sexuelles, et n'avoir pas toujours trouvé leurs récits convaincants :

« Il y a viol et viol, a-t-elle lancé malicieusement. Je crois qu'elle a fait une expérience qu'elle a regrettée ensuite. Je crois qu'il s'agit surtout de femmes qui ont beaucoup bu et qui couchent avec un homme, une relation qu'elles regrettent le lendemain. Pour moi, ce n'est pas un crime, ce n'est pas un viol. C'est une expérience d'apprentissage.

Aujourd'hui, le raisonnement politiquement correct - encouragé par les féministes hostiles - veut qu'au moindre signe d'agression, un homme soit immédiatement coupable », a-t-elle déclaré. On pourrait apprendre aux cambrioleurs à ne pas voler, mais un meilleur conseil [serait de] fermer sa porte à clé. »
Tout récemment, la police du Sussex, en Angleterre, a créé des affiches pour les bars et les lieux publics (arrêts de bus, etc.), apparemment dans le but de sensibiliser le public au problème des agressions sexuelles. En fait, ces affiches insinuent subtilement que les femmes qui sortent seules d'un bar et qui se font violer sont en quelque sorte responsables.

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© Twitter/@sussex_police
Comme je le fais remarquer plus haut, cette mentalité inhumaine est distillée depuis les plus hauts échelons. Hillary Clinton, une soi-disant fervente avocate de la cause féminine, a été accusée dans des documents judiciaires d'avoir délibérément menti à propos d'une femme de l'Arkansas victime de viol à l'âge de 12 ans ; spécifiquement, elle fit tout son possible à l'époque pour discréditer les preuves du viol. Dans des enregistrements audio fuités, on entend Clinton admettre froidement la culpabilité flagrante de l'agresseur, et plaisanter à ce sujet.

En outre, il existe malheureusement des preuves indiquant que les forces de police viennent en aide aux prédateurs sexuels, voire même qu'elles s'en prennent aux femmes qu'elles ont fait le serment de protéger. Récemment, le cas de l'ancien joueur de la National Footbal League Darren Sharper a mis en lumière la façon dont certaines personnes peuvent utiliser leur statut de célébrité pour dissuader la police de mener une enquête, et se servent même d'anciens policiers, ou de policiers encore en exercice, pour qu'ils les aident à intimider les victimes. Un rapport d'enquête co-publié par ProPublica, The New Orleans Advocate et Sports Illustrated met en lumière un « problème systémique dans la gestion des affaires de viol par les forces de l'ordre ». Darren Sharper a plaidé coupable d'avoir drogué et violé plusieurs femmes dans quatre États sur une période de quatre ans. Il a été inculpé, jugé coupable et condamné à 20 ans de prison, même s'il aura la possibilité de demander une libération sur parole dans 10 ans - une peine plutôt légère. Son modus operandi consistait à draguer des jeunes femmes blanches en boîte de nuit et à les ramener à son hôtel ou son appartement. Ensuite, il versait un sédatif dans leur verre - par exemple, du zolpidem, le principe actif de l'Ambien, qui provoque l'évanouissement en 30 minutes. À leur réveil, les femmes souffraient même d'amnésie.

Comparez ce schéma comportemental à la façon dont Sharper était perçu aux yeux du public avant cette affaire : il a soutenu une association caritative pour les enfants. Il s'est intéressé aux problèmes des femmes. Il est sorti avec l'actrice et ex-mannequin Gabrielle Union, ex-victime de viol et fervente militante de la cause féminine. Il a levé des fonds pour lutter contre le cancer du sein. L'institution de la NFL l'a accueilli à bras ouverts, et l'a choisi pour figurer dans un de ses livres, NFL Dads Dedicated to Daughters, destiné à sensibiliser le public au problème de la violence conjugale. Une photo du livre le montre passant son bras autour de sa fille. Sharper écrit :

« Ma fille me fait prendre conscience de la façon dont les femmes sont traitées : sous-estimées et exploitées, et c'est pourquoi je dois profiter de cette opportunité de parler de la violence conjugale. »

Il est clair que cet homme portait un « masque de santé mentale » - une image soigneusement travaillée masquant une nature déviante. La richesse et le statut social de Sharper ont également dissuadé un grand nombre de services de police d'enquêter en profondeur sur lui lorsque des femmes ont commencé à se manifester et à l'accuser d'agressions sexuelles. Un rapport explique comment Sharper a pu continuer à commettre des crimes aussi odieux aussi longtemps sans être inquiété :
Un mardi de septembre 2013, à 5h06 du matin, l'inspecteur Derrick Williams, de l'unité des crimes sexuels, reçut un appel. Il provenait de l'hôpital. Au bout du fil, une femme bouleversée. Elle affirmait s'être fait violer.

Elle raconta à William une soirée typique de beuverie qui tourne mal au Vieux carré français : elle avait fait la tournée des boîtes de nuit la veille. Elle avait beaucoup bu. Elle avait rencontré un homme. Elle était allée chez lui. Et à son réveil, le lendemain, elle l'avait trouvé couché sur elle, nu. Mais elle affirma à Williams qu'elle n'avait jamais été consentante.

Williams tapa un rapport succinct dans lequel il classa l'incident comme viol. Mais le dossier No. I-31494-13 n'était pas banal. L'accusé était un ancien joueur des Saints de la Nouvelle-Orléans. Et le violeur présumé était Darren Sharper, héros du Super Bowl 2009 remporté par les Saints, ancien joueur du Pro Bowl et analyste sportif pour la chaîne de télévision NFL Network.

La nouvelle de l'incident du 23 septembre 2013 se répandit vite. Le chef de la police et le procureur en chef de La Nouvelle-Orléans furent informés. Dans les semaines qui suivirent, Williams rassembla des preuves - comme le montrent les rapports de police. Il obtint l'autorisation de prélever un échantillon d'ADN sur Sharper. L'échantillon correspondait à un prélèvement effectué sur la femme. Des témoins racontèrent avoir aperçu Sharper en compagnie de la femme ivre dans une boîte de nuit, et plus tard à son appartement. Des images de vidéosurveillance confirment que Sharper et la femme étaient effectivement ensemble.

Pour le bureau du District Attorney, cela n'était pas suffisant. Cette histoire était une vraie « patate chaude ». D'après deux personnes proches du dossier, les procureurs hésitaient à s'en prendre trop rapidement à un dieu local du football, plein aux as et défendu par des avocats roués. Ils renoncèrent à lancer un mandat d'arrêt.

Si son nom avait été John Brown, il aurait été incarcéré, déclare un avocat pénaliste proche du dossier. « Si une femme dit : "c'est le type qui m'a violée", et que vous avez des preuves concordantes indiquant qu'ils étaient ensemble, qu'elle s'est rendue à l'hôpital et qu'elle est en mesure de l'identifier, alors ce type va en prison ».

Mais pas Sharper - il continua sans entrave son accès de folie criminelle, qui ne prit fin qu'avec son arrestation à Los Angeles l'année dernière, à la suite d'agressions sexuelles commises sur 4 femmes en 24 heures. En mars, Sharper a avoué sa sauvagerie. Il a accepté de plaider coupable, ou du moins de ne pas contester les viols ou tentatives de viol sur neuf femmes dans quatre États. L'arrangement en cours prévoit une libération possible à mi-peine, c'est-à-dire dans 10 ans - une sanction remarquablement légère qui a soulevé d'importantes critiques.

La frénésie de viols par coercition chimique de Sharper aurait pu être évitée, si l'on en croit une enquête menée sur deux mois par ProPublica et The New Orleans Advocate et fondée sur les rapports de police de cinq États, des centaines de pages de documents judiciaires et des dizaines d'interrogatoires conduits à travers le pays.

Neuf femmes ont rapporté à quatre services de police différents avoir été violées ou droguées par Sharper, avant son arrestation en janvier 2014. Mais la police et les procureurs ont négligé d'enquêter en profondeur sur les allégations de ces femmes. Ils n'ont procédé à aucune arrestation. Plusieurs victimes et témoins oculaires ont eu l'impression que leurs déclarations étaient minimisées. Les preuves concordantes, y compris les correspondances ADN et les images de vidéo surveillance, ont été minorées ou mises de côté.

Le plus grave peut-être, c'est que la police ne s'est pas renseignée sur les antécédents de Sharper. Si elle l'avait fait, elle aurait décelé un type de comportement absolument terrifiant qui renforçait grandement les témoignages des femmes.

[...]

L'affaire Sharper met en évidence la difficulté qu'ont les forces de l'ordre américaines à résoudre les affaires de viol : les enquêtes sont souvent bâclées, parfois improductives, et sont fréquemment menées dans l'ignorance des antécédents d'agression sexuelle du suspect.
L'article vaut la peine d'être lu en entier pour constater l'apparente indifférence des forces de l'ordre lorsqu'il s'agit d'enquêter sur des agressions sexuelles, voire même leur crainte de s'attaquer à des affaires de premier plan impliquant des célébrités riches et populaires.

Il est déjà peu réjouissant d'avoir un psychopathe comme Sharper qui porte un masque de santé mentale et profite de son statut social pour attaquer des femmes peu méfiantes. Mais ajoutez à cela une culture de l'indifférence, voire même une hostilité non dissimulée de la part des forces de l'ordre et des autres autorités vis-à-vis du viol, et cela brosse un tableau bien sombre de notre société. Que cela nous révèle-t-il au sujet d'un pays dont le gouvernement, sous couvert d'exceptionnalisme américain, se permet de dire au reste du monde ce qu'il doit faire ou ne pas faire ?

Les États-Unis se targuent d'être les gendarmes du monde, mais le véritable message que nous envoyons est celui-ci : les personnes vulnérables ne méritent pas d'être protégées ; en fait, tout ce qu'elles méritent, c'est d'être exploitées et maltraitées. De tels comportements ne sont pas dans la nature humaine. Mais nous avons été systématiquement programmés par des dirigeants psychopathiques - par l'intermédiaire de leurs lèche-bottes des médias et de la publicité - à adopter leurs « valeurs » déviantes. Nous avons renoncé à notre humanité, au profit d'une existence vide et matérialiste qui traite les humains comme des objets dépourvus d'émotions. Je suis sûr que nombre d'entre vous sont aussi dégoûtés que moi par cette tendance systématique à protéger les violeurs. Notre colère peut nous pousser à ne pas rester silencieux face à ces failles du système. Nous pouvons choisir soit d'accepter, soit de nier la vision du monde psychopathique. La bataille se livre à travers nous. Qu'allez-vous choisir ?