Commentaire : Il n'est pas surprenant qu'un pays qui ne donne pas le droit à ses journalistes de critiquer le régime, qui les emprisonne quand ils le font, qui massacre les Kurdes, qui tue ceux qui défendent les Kurdes, qui aide en ravitaillement l'Etat Islamique, qui fait du chantage à l'Europe question réfugiés... empêche donc à ses femmes de crier dans la rue leur mécontentement. Les femmes turques, témoins des injustices au quotidien, sont une autre voix qu'il faut taire à coup de bombes lacrymogènes et balles de caoutchouc.
Selon l'agence, plusieurs centaines de femmes scandant des slogans se sont regroupées sur la place, portant des bannières violettes, symbole de la lutte pour les droits des femmes. Les manifestantes souhaitaient attirer l'attention sur la situation de la femme dans la société turque.
Lors de la dispersion de la manifestation, la police a arrêté une femme.
Une manifestation similaire s'est déroulée aujourd'hui à Ankara. Des dizaines de femmes sont sorties dans les rues. Des affrontements ont eu lieu entre la police et les manifestantes.
Police clash with female activists in Istanbul ahead of Int'l Women's Day https://t.co/vlXULm8h8Chttps://t.co/xJvCtfvjLr— Ruptly (@Ruptly) 6 de marzo de 2016
Despite a ban by the governor thousands of women gathered in #Ankara for #WomensDay celebrations #Turkey #March https://t.co/wNI3NZP1Cw— Cahida Dêrsim (@avjin737) 6 de marzo de 2016
2016 Istanbul 8th March International Women's Day #8MartYasaklanamaz pic.twitter.com/y7oFSPzq2O— lez-bi feministler (@lezbifeminist) 6 de marzo de 2016
Dimanche, la police turque a interrompu une autre manifestation à Istanbul, empêchant les employés du journal turc Zaman d'entrer dans le bâtiment de leur rédaction. Les autorités du pays ont bloqué l'accès au site du journal et ont commencé à supprimer son contenu. La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc contre les manifestants.
Commentaires des Lecteurs
Lettre d'Information