Commentaire : L'opinion publique se façonne de mille et une façon ; les innombrables techniques de propagande et de désinformation sont là pour le prouver. Des quelques mots mensongers écrits dans un article de presse obscur à la mise en scène hollywoodienne d'un événement dramatique sur-médiatisé, avec images truquées ou détournées à l'appui, le but recherché reste le même : rallier l'adhésion d'un lecteur ou d'un spectateur à une idée, une conception, une représentation de la réalité. Et au vu des moyens retors mis en œuvre par toute la clique dirigeante malade pour atteindre cet objectif, on prend conscience que c'est une chose capitale, encore pour l'instant, que d'obtenir le consentement de la population.

Alors que nous n'avons pas besoin d'homme politique, de PDG ou de banquiers pour vivre, un homme de pouvoir, quel qu'il soit, est éminemment dépendant des personnes qui composent la pyramide sur laquelle il trône. Il doit constamment justifier du statut qui est le sien ; tâche bien difficile, en bon parasite social désaxé qu'il est. Il travaille donc constamment à présenter la réalité sous un faux jour, comme nous le prouve l'article ci-dessous, par exemple.

N'est-ce pas là peut-être une bonne nouvelle ? La dépendance du pouvoir à un assentiment collectif ne nous fait-il pas prendre conscience qu'en refusant d'adhérer à un mensonge celui-ci ne peut plus perdurer ? Et n'y a t-il pas là un moyen, à son petit niveau, non pas de changer le monde, mais d'être au plus prés d'une possible juste place que l'univers semble pouvoir nous offrir lorsque nous regardons la réalité pour ce qu'elle est ?


acteurs
Les américains ont découvert une curieuse forme d'imposture, les acteurs de crise, à l'occasion du massacre de masse sous faux drapeau de Sandy Hook, le 14 décembre 2012. (voir Remarkable resemblance of Sandy Hook victims and professional crisis actors)

Située à Denver dans le Colorado, une entreprise nommée VisionBox Crisis Actors fournit des professionnels (« des joueurs et des acteurs expérimentés ») qui incarnent des personnes du monde réel dans des simulations de catastrophes, comme des exercices menés par le gouvernement, des attentats à la bombe ou des fusillades, pour aider « les écoles et les premiers secours à créer des entraînements réalistes, des exercices grandeur nature, des simulations très fidèles à la réalité, et des films interactifs en 3D. » Comme s'en vantait une histoire en date du 31 octobre 2012, que j'ai découverte le 1er janvier 2013, publiée sur le site Crisis Actors :
Un nouveau groupe d'acteurs est désormais disponible dans tout le pays pour des exercices impliquant un tireur fou et des exercices de tir dans des centres commerciaux, a annoncé Visionbox, le principal studio de Denver pour les acteurs professionnels. Les acteurs de crise de Visionbox sont entraînés pour tenir le rôle des criminels et des victimes, et apportent un réalisme saisissant aux catastrophes de masse se produisant dans des lieux publics.

L'expérience des acteurs, qui va de Shakespeare au théâtre contemporain américain, leur permet de « rester dans leur rôle » pendant la durée de l'exercice, et d'improviser des scènes de stress extrême tout en restant strictement dans le cadre des scénarios officiels des exercices. [...] Les acteurs de crise de Visionbox peuvent aussi jouer le rôle de citoyens qui appellent les urgences ou de managers de centres commerciaux, ou encore poster des commentaires sur les médias sociaux.
Voir le texte complet sur mon post Professional crisis actors simulate mass casualty events.

Curieusement, les acteurs de crise semblent désormais se cacher depuis que ce phénomène a été dévoilé suite à l'attaque sous faux drapeau de Sandy Hook. Visionbox a modifié son site internet, et retiré toute mention des acteurs de crise. Mais cette vidéo postée sur Youtube le 23 décembre 2012 retranscrit les mêmes éléments que j'ai déjà exposés.

Le professeur James Tracy a également découvert récemment que Crisisactors.org, le site web mis en place pour présenter la collaboration entre le studio d'acteurs professionnels Visionbox et l'Institut de Gestion des Urgences de la FEMA, est devenu inactif depuis août 2014. (Voir Where Have All the Crisis Actors Gone ?)

Pour ajouter à la folie ambiante, il existe même des acteurs de crise amputés, tels que ceux d'une entreprise nommée Amputees in Action, qui fournit des « acteurs amputés professionnels et entraînés » qui promettent de « rester dans leur rôle » « pour l'industrie du cinéma et pour les simulations de situations de crise et d'exercices de l'armée ». De plus, « des artistes spécialisés dans le maquillage SFX, le moulage et les prothèses utilisent des technologies de pointe pour améliorer l'aspect et la crédibilité des scénarios de perte d'un membre. » (Voir mon article Did you know there are AMPUTEE crisis actors ?)

La prétendue victime de l'attentat du marathon de Boston, Jeff Bauman, est un exemple d'acteur de crise amputé. Voir pourquoi dans Hollywood producer Nathan Folks says Boston Bombing's a false flag.

On peut désormais ajouter les manifestations et les manifestants politiques à la liste des activités des acteurs de crise.
Jamie Taete a rapporté le 6 août 2013 sur le site Vice que Crowds on Demand [ndt: Foules à la demande] est une compagnie qui peut organiser une manifestation à la demande. La foule peut être composée de faux fans d'une célébrité, ou de quelqu'un qui aspire à la célébrité, ou de faux manifestants pour une cause quelconque.
Comme les événements impliquant des faux fans sont « super secrets », Taete a participé à « une fausse manifestation » appelée « Purge Day USA » (pour éliminer les problèmes de santé mentale) organisée à Los Angeles par la compagnie « en coordination avec une association caritative » pour « sensibiliser le public sur les questions de santé mentale ». Voici une photographie des faux manifestants :

faux manifestants
Adam Swart, le fondateur et président de Crowds on Demand, a déclaré qu'il y avait environ vingt manifestants présents à la fausse manifestation, et que tous avaient été « fournis par moi ». Les faux manifestants étaient payés quinze dollars de l'heure. Swart facture « deux mille dollars » pour organiser une fausse manifestation avec environ vingt acteurs, mais il accorde un rabais aux associations caritatives.

Aux critiques qui soulignent le manque d'éthique de Crowds on Demand, Swart, qui est seulement âgé de vingt-quatre ans, admet ouvertement et sans vergogne: « Est-ce de la tromperie ? Oui. C'est l'idée. »

Nous avons un exemple plus récent de faux manifestants avec cette publicité parue sur Craig's List recherchant des acteurs pour incarner des manifestants à l'occasion des rassemblements organisés par Donald Trump.

Comme l'a rapporté ZeroHedge le 30 mars 2016, la publicité avait été déposée par des soutiens de Bernie Sanders, « I'm feelin' the Bern », qui promettaient de fournir aux acteurs des bus, des places de parking, et des panneaux de revendication, ainsi que quinze dollars de l'heure. Voici une capture d'écran de la publicité parue sur Craig's List :

craig list
La publicité ci-dessus a depuis été retirée par son auteur, mais le Daily Caller souligne qu'elle fait partie d'un schéma récurrent de publicités anti-Trump publiées sur Craig's List qui sollicitent et paient des gens pour manifester lors de meetings de Trump. Mais le Daily Caller affirme que les faux manifestants ne sont pas embauchés par Sanders, mais par l'entourage d'Hillary Clinton, et rémunérés par les suspects habituels George Soros, MoveOn.org, et la Progressive Auto Insurance de Jonathan Lewis :
Les membres de l'establishment de gauche comme de droite qui souhaitent retirer le droit de vote aux millions d'américains qui soutiennent Donald Trump, ont fait porter la responsabilité des fausses émeutes qui se sont produites à proximité des meetings de Trump, soit sur Trump soit sur Bernie Sanders. Cela revient à faire porter la responsabilité de l'incendie du Reichstag sur les russes. Bernie n'a pas grand-chose à voir avec ces manifestations fabriquées de toutes pièces. Il s'agit d'une opération orchestrée par Clinton, d'une fausse manifestation.

Il y a bien longtemps que les opérations sous faux drapeau sont monnaie courante en politique, mais ces émeutes sont nocives pour l'électorat, qui est intentionnellement poussé à devenir violent, et elles étouffent la liberté d'expression.

Cette opération de destruction de la liberté d'expression est dirigée par des supporters d'Hillary Clinton. Elle est financée pour sa majeure partie par George Soros et MoveOn.org, et soutenue par David Brock et Media Matters for America. Elle est également financée par Jonathan Lewis, le milliardaire reclus qui a été décrit par le Miami New Times comme étant un « homme entouré de mystère ». Il a hérité environ un milliard de dollars de son père Peter Lewis (le fondateur de la Progressive Insurance Company).

Une manifestation contre Trump, organisée samedi à la Trump Tower, a tourné court lorsque seulement cinq cents « manifestants » se sont présentés sur les cinq mille attendus. En infiltrant la foule, j'ai appris que la plupart d'entre eux venaient de MoveOn ou du mouvement Occupy. Ça manquait définitivement de savon dans cette foule. Plusieurs ont admis avoir répondu à une publicité sur Craig's List qui rémunérait les manifestants seize dollars de l'heure.

Hillary a compris que Trump allait perdre le vote de certains républicains favorables à l'establishment s'il devait être nominé. D'un autre côté, ce n'est pas bien grave, vu sa capacité à rassembler dans le camp adverse. Dans le Michigan, les démocrates et les indépendants qui ont perdu leur travail suite à des accords commerciaux globaux désastreux tels que le TAFTA se pressent en rangs serrés pour voter pour Trump.
Donc lorsque vous assistez à une manifestation anti-Trump ou à un massacre de masse de plus, ne croyez pas ce que vous voyez. Les « manifestants » et les « victimes » - y compris les amputés ! - pourraient bien n'être que des acteurs.